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Commentaire de François Pignon

sur La couleur des Gilets Jaunes


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Clark Kent François Pignon 5 février 2019 18:09

« un mouvement qui est le fait de personne(s) » : retirer la parenthèse

 

« qui ne vient de nulle part » : pas sûr

 

« qui ne suit pas un penseur patenté, » : vrai

 

« qui ne lit pas l’avenir dans l’horoscope des médias officiels, » : vrai

 

« qui n’a pas des troupes de communicants à son service » : faux

 

« qui n’est pas traversé par les clivages habituels... » : vrai

 

Dans ce phénomène (comme dans celui de 68 et des révolutions de couleurs), il y a de la manipulation au départ.

Mais la réaction en chaine a sons doute plus ou moins échappé à l’alchimiste.

On ne se fait pas péter un œil par plaisir !

On en se gèle pas les roubignoles sur les ronds-points pour être dans le sens du vent.

Alors, a posteriori, oui, ce mouvement est une réaction en chaine non contrôlée dans laquelle le gouvernement tente d’utiliser la logistique de l’état pour jouer le rôle du modérateur dans une fission nucléaire, en utilisant l’énergie produite et consommée à son profit.

Pas sûr qu’il y arrive.

Les acteurs, eux, y arriveront peut-être.

Ce serait une première dans l’histoire.

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