@Daniel0
et ce ne sera pas cette poignée d’énergumènes qui feront en sorte que ça change. Pour cela, il y en a d’autres ; qui se battent pour la sauvegarde de la nature et la malbouffe. Pour cela, il faudrait idéalement compter sur la participation active de chacun, en tant que consomm’acteur. Il n’est pas nécessaire de voter pour un parti animaliste pour s’abstenir de se gaver de Nutella, de céréales ou d’utiliser des gobelets en plastique. Dans le même élan, on pourrait réfléchir a arrêter de produire systématiquement des animaux domestiqués qui propulsent leurs petits bombes sur le trottoir et pour lesquels on cultive justement des céréales et récupère des déchets animaux pour les nourrir, et voir si on ne peut pas un peu plus causer à son frère humain (7 milliards, ça fait de la marge) voire de le câliner. Evidemment, quand on sort de grosses conneries, le chien fait wafwaf et bat joyeusement de la queue, l’humain se fiche de votre tête. Et avec l’homme, quand il n’a pas envie de sortir de son canapé parce qu’il y a foot, contrairement à Médor, on ne pourra pas avoir gain de cause. C’est sans doute la raison pour laquelle certains voient tant d’attrait à l’animal — de salon comprenons-nous bien — ou à la vache sacralisée, tellement mignonne lorsqu’elle regarde au loin passer les trains et qu’on ne l’a pas dans son salon. Pour beaucoup (trop) d’animalistes, les orang-orangs-outans, c’est nettement plus loin (et puis, le Nutella c’est végane), comme d’ailleurs les poissons, qui se régalent des fibres du manteau en synthétique qu’on a porté pour déculpabiliser de tuer ces pôvres zanimô pour se vêtir.