@Christian Labrune
Bonjour,
« Le code génétique n’explique en rien
les différences entre les hommes, mais ce sont les religions qui les
différencient et, souvent, les opposent ».
Oui, qui les opposent de manière fratricide.
Les enfants d’Abraham, Ismaël fils d’Agar et Isaac fils de Sarah, sont,
selon la Genèse,
descendent en ligne directe de Sem, lui-même
fils de Noé et frère de Cham et Japhet.
Les descendants d’Ismaël et d’Isaac sont donc sémites.
La séparation des deux frères ne modifie pas les origines.
(Gen. XXI, 8-12) : Sarah a vu Ismaël rire et elle dit à Abraham : ``Renvoie la servante (Agar) et son
fils (Ismaël) parce qu’il n’héritera pas avec mon fils Isaac.’’
Le terme antisémite fut galvaudé il y a plus d’un siècle avec le 1er
congrès sioniste à Bâle en 1897, sous la présidence de Theodor Herzl, fondateur
du mouvement sioniste politique.
Deux objectifs dans cette « accaparement » du mot
antisémitisme :
Inclure les descendants d’Isaac et exclure ceux d’Ismaël.
D’amalgamer dans ce mot les « juifs » en général, les sépharades
ainsi que les ashkénazes.
Le plus remarquable est que les sionistes, en dehors d’athées et de
chrétiens, sont ashkénazes dans une très grande majorité, originaires d’Europe
centrale et orientale et descendants du peuple Khazar, qui ont adoptés le
judaïsme au IXème siècle et n’ont donc, par cette conversion, aucun ADN sémite,
contrairement aux sépharades. Pourtant, ce sont eux, à la très grande majorité,
qui vivent en Israël.
Ceci explique pourquoi beaucoup de sépharades sont antisionistes et
demain, avec ce nouvel amalgame, deviendront par la loi, eux aussi,
antisémites.