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Commentaire de Pascal L

sur George Pell condamné : l'apocalypse continue


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Pascal L 28 février 2019 10:27

@Jean Keim
Si, l’araméen s’écrivait à l’époque de Jésus. L’araméen n’était pas que la langue du peuple, elle était aussi la langue commune à tout le moyen orient et servait aux échanges à cette époque, il y avait même plusieurs systèmes d’écriture. En Palestine, l’alphabet était hébreu, mais les mots restaient araméens, il y a des mots qui n’existent qu’en araméen et pas en hébreu, ce qui permet de les distinguer. Les Evangiles contiennent également des tournures de phrases qui ne peuvent venir que de l’araméen. Pour les chercheurs, il n’y a plus aucune ambiguïté sur l’écriture araméenne des Evangiles. En Syrie, l’alphabet était dérivé de l’alphabet phénicien et Petra avait également son alphabet propre. Nous avons encore le texte des Evangiles en araméen et nous en sommes certain pour l’Evangile de Matthieu. Pour Luc, les chercheurs pensent que le texte de la Peshitta est le bon, mais ils n’en sont pas certains. Pour Matthieu, le texte de la Peshitta contient encore toutes les structures de la récitation orale sans aucune altération et deux textes différents ont été retrouvés qui disaient que Matthieu avait récité son Evangile pendant 6 ans et mis par écrit la septième année. Cela nous fait une écriture en l’année 37. Par ailleurs, les Evangiles sont connus par plus de 20000 manuscrits dans toutes les langues de la région, ce qui en fait le texte le plus copié de toute l’antiquité, et de loin. L’analyse des variantes permet aux chercheurs de se faire une idée précise du texte original. Sur les 400000 variantes trouvées, la quasi-totalité sont des erreurs de transcriptions et seulement un vingtaine correspond à des changement volontaires, interprétables à chaque fois. Les chercheurs concluent que le texte que nous avons actuellement ne contient aucune variante dogmatique sur le texte original. Pour plus de détails, on se référera au livre « Les Evangiles à l’épreuve de l’histoire » de Bruno Bioul.


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