@Ruut,
Je vais tenter de faire une réponse satisfaisante, sous
couvert de tous ceux qui en savent plus que moi sur le sujet, ce qui
devrait faire beaucoup de monde vu qu’il s’agit de notions élémentaires qu’on
enseigne aux lycéens.
Les
accélérations (mètres seconde par seconde) s’ajoutent (1). Ainsi, les
molécules d’un objet tombant sur le sol, ou celles d’une voiture
percutant un mur, voire un autre véhicule, à une vitesse v seront
soumises à une décélération gamma qui est une fonction de l’élasticité
des corps selon la formule : « gamma = variation de vitesse / distance
de freinage ».
La distance d’arrêt est à la fois fonction de la
vitesse ais aussi de l’élasticité des corps en contact. par exemple,
pour deux boules de pétanques dotées de la même vitesse et se heurtant
de front, cette distance est réduite à quasi rien. Si toutes les
molécules du corps en questions subissaient la même décélération, alors
on pourrait parler de poids virtuel transitoire, si vous permettez cette
expression. PVT = masse totale * gamma.
Si l’objet tombe (colinéarité des force de gravitation et de décélération), on aura une décélération transitoire égale à gamma plus « g »
Avec une pente de 45 degrés, on aura gamma + un demi racine carrée de « g ».
Si vous sautez en l’airenet heurtez le plafond, ce sera : gamma moins « g »
(1) à ce sujet, le poids sur terre d’un corps de masse m est égal égal à sa
masse multipliée par la somme des valeurs du champ gravitationnel de la
terre à sa surface ET celle du champ gravitationnel généré par le
corps. Cette seconde valeur est si faible au regard de « g » qu’on n’en
parle jamais. Mais pour ce qui concerne les interactions terre-lune,
cette formule est fondamentale.
ps. Merci de m’avoir donné l’occasion de faire de ce petit exercice de si bon matin. N’hésitez pas à le corriger à votre manière.