Avec la privatisation des barrages je ne suis pas sûr que le suivi sera aussi performant.
Ce qui suivent pour l’instant sont reconnus mondialement et à l’étranger on fait appel à leur degré d’expertise.
C’est dû au fait que beaucoup de barrages c’est un sacré retour d’expérience et des moyens en conséquence.
Aux USA il ont HEC HMS pour les calculs de rivière, très bon logiciel.
Pour ses calculs d’innondations le NOAA emploie MASCARET, rupture de barrage, ondes de tempête, ect. Ce logiciel a été développé par le laboratoire national d’hydraulique et environnement du service R&D d’EDF. Aussi une référence mondiale.
L’autorité de sureté peut se baser sur du reconnu mondialement pour les calculs, avec un coefficient majorant pour la sécurité.
Pour le MOX, dans le réacteur ou en fusion suite à accident c’est la même merde que l’autre. En cas de fusion les deux c’est une cata.
La différence c’est que les piscines de déactivation sont prévues pour du combustible normal. Il n’est pas nécessaire d’y avoir d’acide borique pour arrêter les neutrons, la géométrie suffit. Si les piscines sont boriquée c’est pour éviter un risque dilution coté réacteur en cas de fausse manip. La géométrie coté réacteur c’est pour de la divergence.
Donc en cas de gros incident coté piscine il suffit d’alimenter en liquide, même l’urine ça marche.
Avec le MOX en piscine, le pipi ne marche pas, il faut boriquer ce qui apporte de sérieuses contraintes en cas d’incident grave et que ce n’est pas que l’évaporation qu’il faut combler.
Le MOX c’est un risque dilution non prévu en conception, il n’y a pas que du passif pour s’en protéger.
Le ministre ne répond pas spécifiquement pour le Vouglan :
Si ses services que ce soit risque hydraulique ou nucléaire non pas de hors critères vis à vis de ce barrage, il ne peut répondre que par rapport à la réglementation.
Depuis le barrage de Malpasset, la réglementation à bougé. Pour rappel ce barrage c’était le conseil général le maitre d’oeuvre, vu l’écartement et la roche, on est passé outre l’avis du géologue qui préconisait un barrage poids.
Il y a aussi eu une rupture du barrage de Bouzet au XIXème coté Moselle, c’était dû à du travail baclé, pas de législation et de contrôle à l’époque.
C’est à Cruas que je crois que l’autorité de sûreté avait un doute sur la tenue d’une digue en cas de séisme.
Si dans un certain délai le doute n’est pas levé on arrête Cruas. EDF fera les travaux sans discuter s’ils ne peuvent pas lever les doutes de façon absolue. L’autorisation de redémarrage d’une tranche c’est l’autorité de sûreté qui le donne, sacré moyen de coercition.