@JMBerniolles
Vous avez travaillé dans le nucléaire , vous n’êtes donc pas objectif.
« Dans une centrale nucléaire certains matériels doivent résister à un tremblement de terre pour éviter un accident majeur de type Fukushima. Ces équipements sont essentiels pour maintenir la sûreté des installations (alimentations électriques, refroidissement etc.). Ventilations, câbles électriques, raccords de tuyauteries…les études de tenue au séisme conduites par EDF ne cessent de révéler de nouvelles anomalies, plus ou moins graves, concernant différents réacteurs. Mais bon nombre d’autres circuits et équipements qui ne sont pas qualifiés comme importants pour la sûreté - et qui ne sont pas dimensionnés pour résister aux séismes - pourraient, s’ils cédaient, venir entraver le fonctionnement des systèmes qui eux le sont. C’est le sens de la démarche « séisme-événement » menée actuellement par EDF.
C’est dans le cadre de ces études que l’exploitant a déclaré le 23 novembre 2018 qu’en cas de séisme, des passerelles adjacentes aux bâtiments réacteurs s’effondreraient. Ces passerelles pourraient alors endommager les équipements qu’elles surplombent, notamment les tronçons des tuyauteries de l’alimentation en eau des générateurs de vapeur (lignes ARE) et des tuyauteries principales d’évacuation de la vapeur (lignes VVP) situés à l’extérieur du bâtiment réacteur. Et ces »défauts« sont génériques : ils affectent 15 réacteurs de 1300 MWe à Belleville, Cattenom, Flamanville, Golfech, Paluel, Penly et Saint-Alban.En perdant le fonctionnement des générateurs de vapeur c’est non seulement le circuit secondaire mais aussi le circuit primaire qui seraient menacés, et donc la fonction de refroidissement du combustible nucléaire. »