@Cadoudal.
Première remarque : lorsqu’on s’inscrit sur le site du grand débat, il n’est absolument pas demandé l’âge ou la profession, juste le nom, adresse mail, code postal et si on est un citoyen ou un élu ; donc établir une cartographie géographique OK, mais les considérations sociologiques et politiques sur les participants sont des extrapolations aventureuses. du reste la carte des plus fortes participation comporte des département ruraux, dans le Morbihan ou le Massif Central par exemple
Deuxième remarque : je n’ai absolument pas parlé de clivage droite-gauche, mais des thèmes du débat et de ce qui m’a paru être une récupération et une manipulation dans le questionnaire et les ballons d’essais de la majorité.
Je suppose que vous parlez du livre de Fourquet, je n’ai pas lu mais j’ai lu son article. Après Todd, il remet en selle le défilé pour Charlie, c’est un peu une auberge espagnole, car les banlieues n’y ont pas participé, mais elles ne participent pas non plus en masse dans le mouvement GJ, c’est un peu plus compliqué. En fait, des fractures il y en a verticalement, horizontalement et en diagonale, c’est pourquoi il y en a aussi au sein des Gilets Jaunes. Mais je suppose que vous évoquez la fracture entre les « gagnants » et les « perdants » de la « nouvelle économie », ou ceux dont la situation est [relativement] assurée et ceux dont la situation est précaire. Je comprends bien cela -et je suppose que Fergus également-, maintenant on peut considérer qu’il est préférable de saisir l’occasion d’une concertation -sans être dupe néanmoins- plutôt que croire que la rue apportera une solution. Selon moi au stade actuel ce sont les défilés qui sont devenus stériles : « on lâche rien », mais sans dire sur quoi, ça devient un peu pathétique.