« comme si
le risque climatique est utilisé pour faire écran au risque nucléaire…. »
Tentons un
éclairage sur les phénomènes atmosphériques afin de démêler quelques nœuds et sortir
du dédale d’explications scientifiques, et surtout pseudo-scientifiques.
On observe dans la nature deux espèces de mouvements : des mouvements
« spontanés » et des mouvements « transmis ».
Cette seconde cause de mouvement engendre des déplacements qui déterminent la
plupart des phénomènes météorologiques en dérangeant la stabilité de
l’enveloppe gazeuse de la terre.
Nous voyons que c’est cette cause qui détermine la chute des corps à la surface
terrestre. Mais cette réaction constante de l’azote vers la terre, qui lui a
pris sa place dans l’espace, n’est pas la seule réaction qu’il exerce. Il tend
aussi à se dilater dans une autre direction, c’est-à-dire vers les régions
célestes de l’infini.
De ce côté il est contenu par l’action dynamique des radiations qui le frappent
incessamment.
Mais les radiations ne sont ni immuables ni éternelles, elles sont, au
contraire, dans un état constant de variabilité. Or, chacun des changements qui
surviennent dans leur mode d’action se traduit, dans les profondeurs de notre
atmosphère, par un changement d’état de la réaction de l’azote. Si la pression
des radiations devient moins forte, l’azote se dilate ; tous les corps
qu’il comprimait se dilatent aussi : c’est la chaleur. Si la pression
devient plus forte l’azote augmente sa réaction vers la terre, il comprime plus
fortement les corps qui en occupe la surface : c’est le froid.
Si la pression en plus ou en moins est accidentelle, si elle n’intéresse qu’un
seul point de l’atmosphère, il en résulte un changement de densité qui, en se propageant
aux couches les plus voisines y détermine « un courant ». C’est le
vent.
Si un seul faisceau de radiation vient à manquer subitement, c’est un vide
subit qui est offert au besoin d’expansion de l’azote et dans lequel il se
précipite en tournoyant : c’est une trombe, une tornade, un cyclone. Le
mouvement commencé dans les régions élevées de l’atmosphère se propage de haut
en bas. Lorsqu’il atteint la surface terrestre, le bouleversement des éléments
atmosphériques, qui en résulte, détermine toutes sortes de ravages.
Ainsi donc tout ce qui se passe sur la terre à une cause cosmique ; tout
dépend de l’action des astres. C’est dans les profondeurs de l’océan céleste
qu’il faut aller chercher la cause de la plus légère brise qui souffle autour
de nous. La terre y est étrangère.
Météorologie et Cosmogonie