Autre expérience de la pensée ... pour mettre en évidence la connexion du débat avec une problématique fondamentalement politique dépassant le seul aspect économiciste.
« Supposons que la Banque Centrale prête à l’état un billet de 100 € fraichement imprimé. Avec ce billet, l’état va payer une dépense par exemple un fournisseur. Un peu plus tard, ce fournisseur va payer ses impôts à l’état en lui réglant 100 € avec ce même billet. L’état rend alors le billet à la Banque Centrale qui va le bruler.
Il n’y a donc eu aucune création monétaire ! »
Alternative :
Supposons que l’Etat ait mis en oeuvre une monnaie fondante nationale
exemple : un bon, daté dès sa mise en circulation, de 120 € initialement, et comportant 12 cases sur lesquels peuvent être collés des timbres valant chacun 10 €. Dès qu’il est émis, ce bon daté, perd chaque mois 10 €, compensables par l’achat d’un timbre à 10€.
Si aucun timbre n’y est collé, après une année, ce bon ne vaut plus rien.
Il ne resterait alors plus qu’à obliger les fournisseurs de l’Etat à accepter d’être payés par l’Etat avec de tels bons.
Idem : aucune création monétaire !
Avec l’avantage supplémentaire d’une fluidification radicale d’une monnaie qui n’est, a priori, pas celle du pauvre (qui lui, ne risque pas de pouvoir thésauriser)
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