@Zevengeur
Merci pour votre
excellent article très condensé mais néanmoins très précis et
irréfragable.
j’ajouterai ceci :
Les banquiers
favorables à l’ultralibéralisme semblent ne pas avoir prévu que
les prélèvements exorbitants que les parasites sociaux effectuent
sur le travail, ils veulent aussi les obtenir en étant actionnaires
des banques.
Or les bénéfices
des banques (de dépôt) sont gagés sur les coûts de fonctionnement
des comptes qui ne peuvent augmenter excessivement du fait de la
concurrence et surtout de la visibilité des prélèvements de la
banque.
L’autre source de
revenu réside dans les taux d’intérêts que les banques appliquent
sur les prêts. Or, là aussi, elles sont obligées de limiter leur
voracité, de part la concurrence entre elles d’une part, mais aussi
parce que si les intérêts sont trop élevés, les clients
n’emprunteront plus.
La dernière source
de revenu est le gain sur la spéculation. Mais ce jeu effréné est
à somme nulle : ce que certains gagnent d’autres le perdent.
Ainsi, le système
s’arrêteraient di fait des « actionnaires » si les banques
n’étaient en permanence renflouées, par la BCE en UE, mais en
partie sous forme de dettes.
Bref, pour offrir
des dividendes aux actionnaires comparables à ce qu’ils obtiennent
dans d’autres branches, les banques s’endettent ! Mais il leur faut
absolument ces actionnaires pour disposer des fonds propres qui
permettent de garantir leur solvabilité en cas de prêts non
remboursés.
Et cela bien sûr ne
peut pas durer indéfiniment ...