@Julien S
Je voudrais bien
savoir quelles qualifications d’ingénieur aéronautique vous permettent de prendre ce ton professoral pour juger l’analyse de tous les
livres théoriques sur la stabilité d’un avion.
Les trois théories
de stabilité, roulis, tangage, lacet ont été amplement vérifiées
en soufflerie.
Votre ULM n’entre
pas dans la catégorie des avions de ligne (et c’est pourquoi je n’en
ai pas parlé) !
Sa stabilité est
assurée par un effet pendulaire : le centre de portance est
situé très au-dessus du centre de gravité et du centre de poussée.
C’est aussi l’effet pendulaire qui permet le vol sans empennage des
parachutes ascensionnels. Les petits monomoteurs qui ont une aile
plane utilise aussi cet effet pendulaire pour se stabiliser en
roulis.
L’inconvénient d’un
tel système est que la traînée augmente rapidement avec la vitesse
car l’aile se cabre trop et fait parachute de freinage. Avec par
ailleurs un mauvais l’aérodynamisme, la vitesse d’un ULM est très
limitée.
Je n’insisterai pas
sur votre néologisme « d’avion complet » qui n’a aucun sens.
Je ne développerai pas non plus comment Clostermann aux commandes de son Spifire s’est sorti d’un piqué mortel (turbulences sur les ailes) en augmentant en catastrophe l’assiette de la déportance de l’empennage.