@maQiavel
- Vous admettez qu’un maitre qui promet une double ration d’eau à son
esclave ou qui promet de moins le fouetter pour lui donner un intérêt à
travailler avec zèle et docilité, ne passe pas un contrat avec lui. Ce
avec quoi je suis d’accord.
Je n’ai pas écris cela ! Je vous défi de travailler vous même pour quelqu’un « avec zèle » avec pour seul intérêt de moins souffrir tout en vous sachant condamné ! c’est absurde. Vous travaillerez avec zèle que si on vous promet la liberté ou du moins, de changer de condition, c’est à dire, devenir salarié, ce qui peut être de devenir garde chiourme, mais pas en restant à travailler dans la mine. Cela n’a aucun sens. De plus, je doute qu’un esclave des mines de Laurion puisse devenir riche ou même, racheter sa liberté, sauf s’il sauve le maître d’un éboulement par exemple, mais c’est comme gagner’ au loto !
Vous ne pouvez ou voulez pas admettre le fait que, précisément d’une manière générale, vous ne pouvez pas traiter un esclave dont vous demandez juste la force physique à accomplir une même tâche et n’exige donc aucune compétence, de la même manière qu’une personne dont vous demandez qu’elle use de ses capacités cognitives et même, soit capable d’aller au delà de vos exigences qu’est le zèle..
Dans ce cas là, le maître ne peut pas faire comme bon lui semble vis à vis de l’esclave salarié. Juridiquement, il le peut, pratiquement, il ne le peut pas en raison de la loi orale nécessaire à s’assurer le zèle ou du moins, la docilité non contrainte, sans chaine d’un esclave. Otez les chaines à un esclave des mines de Lauion et il essaiera de s’enfuir le plus vite possible. Rompez la loi orale et vous aurez des salariés moins zélé, voir se révoltant.
Enfin, pour soutenir votre position, vous dites une absurdité, dans le sens où l’esclave est par définition une catégorie socio-économique et juridique. Tout comme les autres. La plus basse des catégories comme vous le rappelez, mais une catégorie. Vous pouvez faire comme si elle n’existait pas juridiquement, mais pas l’ignorer en pratique, car vous négociez le salaire avec lui. Mais aussi, parce que le prix de vente d’un esclave dépend des qualités de l’esclave vendu. Plus l’esclave est capable et sûr, plus son prix de vente est élevé.
Si c’était la loi écrite qui décidait des conditions des relations humaines, il n’y aurait pas de gilets jaunes dans la rue, il n’y aurait jamais eut de lutte de classe, pas plus que de révolte d’esclaves comme celle de Spartacus. Le monde serait si facile pour ceux qui écrives les lois. En fait, le premier qui sait et écrit les lois, serait alors le maître de l’Univers. Absurde !
Ben désolé, vous pouvez écrire que juridiquement un être humain est un bien meuble propriété d’un autre être humain, pratiquement,vous pouvez l’affirmer que par la violence et la contrainte permanente, pas si vous ne voulez pas user de la violence et contrainte permanente. Dans ce cas là, vous devez lui reconnaître une valeur humaine qui n’est pas celle d’un bien meuble. De la même manière qu’on peut donner à un objet ou un robot une valeur humaine, lui attribuer des droits juridiques correspondant, supérieure à celle d’un meuble, cela restera toujours en pratique EN REALITE, un objet.
L’’évolution de l’histoire humaine le prouve sans détour, plus vous voulez exploiter les capacités cognitives des êtres, plus vous devez leur accorder des droits, moins vous leur en demandez, moins vous avez à respecter leurs droits. car ce que vous oubliez, c’est qu’en tout lieu et tout temps, on parle toujours de la relation, dualité droit/devoir. Et cette relation, équilibre peut être discuté, mais pas ignoré, même par un être totalement inculte, ignorant.
Mais je le répète, de mon point de vue, ce n’est pas le mot qui désigne la condition, mais l’inverse. Ainsi, l’ouvrier, salarié, du XIXème siècle, était celle d’un esclave, pas d’un citoyen libre, mais que le mot salarié a permis de tromper pendant quelques temps.
Ce sera mon dernier long commentaire, si vous ne voulez ou pouvez pas voir le fait que l’écrit ne peut pas s’imposer à la loi issu de la réalité physique, je ne peux rien y faire. Restez avec vos convictions.
02/05 16:06 - Hervé Hum
@maQiavel J’ai attendu jusqu’à aujourd’hui pour lire votre réponse, car ce (...)
25/04 15:20 - maQiavel
@Hervé Hum Pour finir , ce que je constate chez vous de manière générale dans cet échange et (...)
25/04 12:55 - maQiavel
@Hervé Hum Ce n’est pas seulement que nous avons des positions inconciliables, vous (...)
25/04 08:55 - Hervé Hum
@maQiavel Je vous l’ai dit, nous avons deux positions inconciliables, à chacun de (...)
24/04 09:20 - maQiavel
@Hervé Hum Les mots servent à décrire une réalité. La réalité qui est décrite par le mot « (...)
23/04 16:09 - Hervé Hum
@maQiavel Ce sont aussi les faits seuls qui m’intéresse et dénoncer les manipulations (...)
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