Je n’ai pas lu l’article précédent de l’auteur.
Néanmoins il aborde ici beaucoup de questions essentielles, sans les traiter, c’est dommage une autre fois sans doute, pour lesquelles je ferai des commentaires.
- Il me semble que dès que l’on invoque l’article 50 on a déjà fait un grand pas vers la sortie de l’Europe néo libérale constitutionnalisée dans le traité de Lisbonne et les précédents. La relation économique de libre échange avec l’Europe des traités est immédiatement terminée de même que la libre circulation des capitaux, il me semble. C’est en ce sens que les « économistes » du système prévoyaient un effondrement économique rapide du Royaume uni, notamment « Bilderberg » Lenglet qui sévit sur le service public avec la responsable N Saint Criq qui était prête à ficher tous les gens qui n’étaient pas « Charlie ». Je pense qu’il n’y a plus l’obligation de transcriptions des directives européennes et puis que la politique étrangère retrouve son autonomie…
- Evidemment un accord de sortie est prévu, mais dans l’esprit il n’est pas fait pour inclure des règles qui reprennent celles des traités… A l’occasion du Brexit la commission européenne a cherché naturellement à annihiler les effets de la sortie sur le plan économique et autres en réintroduisant dans le projet d’accord, avec la complicité de May qui était personnellement contre le Brexit, des règles issues des traités sans doute. D’où les rejets systématiques des projets d’accord présentés par May. Un non accord n’empêche pas la sortie. Celle-ci n’est qualifiée de « sauvage » que par les médias inféodés au néo libéralisme.
- Le Brexit est un cas particulier. Des éléments qui ont été rendu publics montrent qu’au Royaume uni des intérêts financiers puissants sont derrière des campagnes massives notamment sur ce que l’on nomme « réseaux sociaux » en faveur du Brexit. Autrement dit La City est pour le Brexit et celui-ci ne signifie donc pas la sortie du néo libéralisme, mais le passage à un capitalisme financier autonome centré sur La City.
- Justement dans le cadre de la sortie des institutions européennes néo libérales, la question du système que l’on adopte se pose. En général on ne va pas retomber dans le néo libéralisme. Le choix se situe donc entre le retour à un capitalisme industriel d’état, et un système ouvrant vers le socialisme. Personnellement je penche, pour beaucoup de raisons, dont l’urgence sociale, mais aussi la nécessité de reconstruire, de planifier et de financer des orientations établies pour relancer notre pays et satisfaire un nécessaire progrès social, pour la dernière solution.