@Taverne
Sous toute probabilité signifie bien que cela ne soit pas une preuve, mais une forte présomption statistique eu égard au nombre impressionnant de méditants qui expérimentent l’exact contraire et qui de surcroît sont bien plus qualifiés à la pratique par leur tradition.
Tout méditant réalise des expériences mystiques, notamment des expériences difficiles mais aussi des expériences de béatitude, de grande chaleur, d’immersion dans un tout, etc... En approfondissant il se rend compte qu’il s’agissait de leurres, la vacuité étant au bout du long chemin.
On ne devient pas méditant en s’asseyant une heure dans son salon, et en s’arrêtant à la première fulgurance.
Notre Descartes méditant occasionnel à l’esprit seulement aguerri à la pensée calculante s’est arrêté en chemin, c’est tout.
Comme l’a signalé Christian Labrune, il s’est ravisé en transformant une pseudo déduction en juxtaposition qui relève alors de l’intuition et plus du domaine de la pensée ni du langage dont on connait les limites en matière d’ontologie.
Ce revirement exprime d’ailleurs qu’il était initialement passé par un raisonnement dont il a compris qu’il serait l’objet de critiques et réfutations, ce qui fut le cas dans l’histoire philosophique et par des philosophes occidentaux.
L’ « intuition » de Descartes n’est qu’une illusion de mon point de vue et de celui de tous les bouddhistes.
En rejeton de l’héritage cartésien, vous attendez une preuve dans le langage. Cela n’est pas possible.
Etant de culture et formation scientifique et m’adressant probablement à un novice en méditation, j’ai eu la délicatesse de ne pas attribuer une valeur de vérité à une pourtant très forte probabilité, ce que ressentent et vivent les alters de Descartes fussent ils en désaccord avec Descartes faisant sens.
Pour le reste je vous invite à pratiquer la méditation ...