Aurélien, la tva sociale, n’est qu’un outil. Ce peut être, le meilleur, ou le pire, car ce n’est pas l’outil qui fait l’ouvrage, mais la main qui le tient, et le cerveau qui dirige.
Manifestement, l’auteur se trompe sur les capacités de l’outil,il opère sur du bois tendre, alors qu’il pourrait oeuvrer sur du granit.
La vision de Dominique Esterez, à globalement la même approche.
La tva sociale est bien un tour de passe passe, qui consiste à soustraire une certaine somme en un point de la circulation pour le réinjecter en un autre. Toute la difficulté de l’opération, consiste à retrouver en aval l’intégralité ( et plus, si nécessaire) de la somme prélevée en amont, tout en provoquant des effets bénéfiques pour l’ensemble des acteurs de la production à la consommation.
Celà suppose, de la cohérence, de la rigueur et une éthique.
A ce jour, les conditions ne sont pas réunies. Je défends l’idée d’une tva sociale, par principe, mais je sais que le pire qui pourrait se produire serait qu’elle soit appliquée à l’instant, par voie législative, car celà nous conduirait à la privatisation à brève échéance, sans espoir de retour.
Parce que construire notre protection sociale sur la consommation, nous amènera à constater une réalité brute de manipulations, à en tirer des conclusions et à adopter une position.
Le problême c’est que Léon, ne comprend pas le principe de la tva, et donc, en multipliant léon par X millions, il sera difficile de s’accorder sur une réalité moins perceptible que la tva.