mauvais article, y’a trop de trous dans les hypothèse et le raisonnement est totalement foireux.
* vous semblez croire qu’il n’y a que les successions pour transmettre un bien, c’est parfaitement faux : du simple don manuel de son vivant à l’assurence vie en cas de décès, les méthodes sont légions, dont parmi elles de nombreuses très largement défiscalisées. Ce qui rend votre hypothèse « taxation à 100% » parfaitement idiote.
* vous semblez croire qu’on ne bosse que pour soi, et que « après moi le déluge » est la maxime de base qui permet de se constituer un patrimoine et de faire tourner la machine économique, de sorte qu’on pourrait sans inconvénient priver les individus d’une perspective dépasse leur décès. Conception pour le moins ... discutable
* vous oubliez manifestement qu’il existe AUSSI des impôts sur le patrimoine. L’ISF est le plus médiatique... et le plus ridicule. Les taxes foncières pèsent bien plus lourd, sur bien plus de gens. La défunte vignette autombile était aussi un impôts sur le patrimoine. Et les taxes sur les assurances sont un impôt indirect sur le patrimoine, lorsque’elle vise un contrat concernant un bien.
Or il est quand même infiniment plus juste et plus malin de taxer chaque année le patrimoine sans se préoccuper de savoir qui en le propriétaire, que de lui faire subir un affreux coup de bambou au moment aléatoire de sa transmission suite à un décès.
* « D’un point de vue de contribuable je préfère de loin payer des impôts une fois mort que de mon vivant. »... Elle est bien bonne, celle-là ! Personne ne paye d’impôts une fois mort : ce sont les héritiers qui le font, au cas où ça vous aurait échappé... et ils sont bien vivants, eux. La fomulation correcte est donc : « je préfère payer d’avance les impôts sur le patrimoine dont j’hérite, et au moment où j’en hérite (ce qui représente souvent une somme problématique), plutôt que de payer ces impôts petit à petit tant que je les détiens »... ![smiley](//www.agoravox.fr/smileys/mort_de_rire.png)