Droits de succession : comment Nicolas Sarkozy favorise le capital au détriment du travail
Les droits de succession sont un thème récurrent de la campagne de Nicolas Sarkozy. En tant que ministre de l’Economie, il avait déjà nettement augmenté les abattements, en tant que président il voudrait supprimer cet impôt. A qui cette mesure profiterait-elle réellement ?
Nicolas Sarkozy nous le dit et nous le martèle : "Je veux en outre que 95% des Français soient exonérés des droits de succession. Quand on a travaillé toute sa vie et qu’on a créé un patrimoine, on doit pouvoir le laisser en franchise d’impôt à ses enfants."
Lorsque l’on parle de supprimer les droits de succession, il convient de considérer plusieurs choses :
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C’est un impôt qui permet de financer la société, le supprimer c’est supprimer un revenu pour l’Etat. Pour compenser cette perte, soit on augmente la dette, soit on impose ailleurs (impôt sur le revenu, sur les sociétés ou TVA). Supprimer l’impôt sur les successions, cela revient à considérer que les autres impôts sont plus justes ou plus efficaces pour notre pays.
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Tout le monde a envie de "transmettre le fruit d’une vie de dur
labeur à ses enfants". Un penchant naturel de l’homme est de transmettre son patrimoine : matériel (par la succession),
génétique (par la reproduction) et culturel (par l’éducation).
Cette volonté de survivre à travers son patrimoine enlève beaucoup de
rationalité au débat, et nous enjoint à vouloir ne pas taxer notre patrimoine.
Maintenant, cet impôt est-il un bon impôt ? Prenons les cas extrêmes.
- A supposer que les droits de successions soient de 100%, et donc qu’on n’hérite pas : chaque personne devrait alors constituer son patrimoine seule, tout le monde partirait sur un pied d’égalité, et nous ne "mettrons pas nos enfants dans la merde au nom de l’égalitarisme", comme on peut parfois l’entendre, puisque nous leur aurons transmis des valeurs, des connaissances et une culture qui leur permettront de se lancer dans la vie et d’évoluer dans la société, mais sans que personne ne soit avantagé patrimonialement au départ. Cette mesure encouragerait la "réussite" par ses propres moyens et par le travail, la méritocratie chère (dans le discours) à Nicolas Sarkozy.
- A supposer que nous
supprimions les droits de succession, il faudrait reporter le manque à
gagner pour l’Etat sur ses autres sources de revenu : le travail (impôt
sur le revenu et charges sociales), la consommation (TVA) et les
sociétés (IS). Plus d’impôts donc.
Par ailleurs, l’argument "quand on a travaillé toute sa vie et qu’on a créé un patrimoine, on doit pouvoir le laisser en franchise d’impôt à ses enfants" est fallacieux, puisque justement ceux qui se seraient constitué un patrimoine en travaillant auraient été plus taxés que ceux qui l’auraient.
La suppression des droits de successions est donc la porte ouverte à une ploutocratie, où nous verrions l’émergence d’une classe de rentiers héréditaires qui tiendrait le pays. Un peu comme les enfants Lagardère, Bouygues, Dassault, par ailleurs tous amis de celui qui propose la suppression des droits de succession.
D’un point de vue de
contribuable, je préfère de loin payer des impôts une
fois mort que de mon vivant. Je préfère également être moins imposé sur
l’argent que je gagne en travaillant que sur celui qui m’est donné
parce que je suis tombé dans le bon utérus.
Aujourd’hui, quelqu’un qui gagne 50 000 euros par an pendant cinq ans payera plus de 80 000 euros d’impôts sur les 250 000 euros qu’il aura mérités par son travail.
Un fils unique qui hérite de 250 000 euros de ses parents, aura à payer moins de 30 000 euros d’impôts. Beaucoup moins que pour le fruit de son travail.
Nicolas Sarkozy nous dit : "Quand
on a travaillé toute sa vie et qu’on a créé un patrimoine, on doit
pouvoir le laisser en franchise d’impôt à ses enfants." Le
problème, c’est qu’avec sa proposition, celui qui a travaillé toute sa
vie pour créer un patrimoine à transmettre à ses enfants sera imposé tandis que celui qui a hérité d’un patrimoine équivalent à
transmettre à ses enfants ne le sera pas, sans aucun mérite de sa part.
Voulons-nous valoriser le travail, ou considérons-nous qu’il est plus important de valoriser le patrimoine acquis par la naissance ?
Supprimer les droits de succession est
une excellente méthode pour dévaloriser le travail. Je ne nie pas
l’aspect affectif lié à la succession et à la transmission de son patrimoine. Il paraît normal de pouvoir
transmettre un patrimoine "raisonnable", mais je crois que les niveaux d’imposition actuels le permettent largement.
111 réactions à cet article
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Excellent article qui démontre bien le double-langage de Tsarkozy II embobineur de toutes les Réussites.
Il y a une vingtaine d’années, un entrepreneur (Gilbert Trigano il me semble) avait proposé de reverser les droits de succession dans un « pot commun » collectif qui allouerait à chaque jeune qui se lance dans la vie une somme forfaitaire (la même pour tous, de l’ordre de 25000 euros si mes souvenirs sont bons), chacun étant ensuite libre d’en faire ce qu’il en veut (entreprendre, tout claquer en faisant la nouba, etc.) en assumant ses responsabilités.
Une application très libérale du principe d’égalité (chacun peut s’enrichir selon ses mérites propres). Bien entendu c’était une pure utopie (suffit pas d’avoir le même pognon que le voisin, faut aussi avoir les réseaux, l’éducation, etc., ce qui dépend évidemment de la famille et du milieu socioculturel au sein duquel on a vu le jour).
C’était quand même plus intéressant que la duplicité de Sarkozy...
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Excellent article qui va dans le sens du libéralisme authentique (anti-monopoliste) et de l’égalité des chances.
Je me reconnais tout à fait dans l’esprit de la proposition citée par Marsu.
Comme quoi on peut être libéral et juste. Je dirais même que le libéralisme ne va pas sans la justice. NS n’est pas libéral, pas plus que Bush qui remet aussi en question les droits de succession (très élevés aux USA par volonté libérale). Il est un conservateur voire un aggraveur des inégalités sociales, sous le fallacieux prétexte que ces inégalités seraient l’expression des mérites individuels. En ce qui concernes cette dernière prétendue justification il est clair qu’elle ne tient pas une seconde : les mérites personnels ne sont pour rien dans les avantages tirés d’un héritage.
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@ Sylvain
J’ai quand même dit à la fin de mon commentaire que c’était une utopie. Deux personnes nanties de 25000 euros à leur majorité légale n’en feront fatalement pas la même chose compte tenu de leurs antécédents socio-familiaux.
Si nous étions absolument libéraux et rationnels, nous ferions le choix de redistribuer égalitairement les droits de succession. Or nous ne le faisons pas.
Ségolène Royal ne propose rien de cohérent, et même rien du tout sur ce sujet.
Ni aucun candidat d’ailleurs. Ces phénomènes de transmission patrimoniaux ou matrimoniaux tiennent trop à l’irrationnel - donc peut-être à l’incompréhensible rationalité - de la nature humaine.
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Bien sur c’est une bonne idée,qui inciterait sans doute au gaspillage du patrimoine et dépenses extravagantes, mais il est certain que les restes seront misérables au final il n’y aura rien dans le pot.
De plus l’impôt sur l’héritage concerne très peu de français vu que le montant du patrimoine moyen les met à l’abrit, donc la mesure est inefficace et inutile. Et comment liquider les patrimoines hérités par l’état,créer une nouvelle administration.
Les entreprises devront être vendues à des étrangers vu qu’il n’y aura plus de fortunes en France,ou gérées par l’état là nous tournons soviétiques en une génération. Et comment empêcher un riche Français sentant sa mort prochaine de s’expatrier aque ses sous. on boucle les frontières ?
Non le système actuel est comme toutes les entreprises humaines imparfait mais un compromis acceptable qui touche bien plus les riches et Sarko serait bien inspiré de ne pas y toucher surtout pour favoriser ses supposés amis les plus voyants.
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@ L’auteur
Je me joins à Marsupilami pour applaudir votre article, et y ajoute une remarque personnelle. Dans le TGV Bordeaux-Paris j’ai eu récemment une discussion passionnante avec (vous ?) un ingénieur informatique qui oeuvre pour la stratégie d’un opérateur en télécommunications, sur les exigences de rentabilité et les limites des stratégies de rendement. Je me dis donc que, décidément, cette profession a ses résistants. Et si vous êtes ce voyageur ou l’un de ses amis, je me réjouirais fort de lire un nouvel article sur ce sujet.
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J’ajouterai (si mes souvenirs sont bons) que cette somme devait être allouée au jeune lorsqu’il aurait eu la majorité légale... ce qui renforce encore le caractère utopique mais sympathique de cette mesure.
En effet, à 18 ans, la plupart d’entre nous ne sauraient utiliser intelligemment un tel capital. Cette proposition de loi aurait eu un caractère un peu moins utopique si cet « héritage collectif-redistributif » dans un cadre libéral avait été acté à l’âge de 30 ans, un âge où on est véritablement adulte et donc en principe (?) totalement responsable de ses choix.
Ceux qui croient à la valeur « travail et mérite individuel » doivent donc voter pour n’importe qui sauf Sarkozy.
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Sarkosy, qui vient d’être pris la main dans le sac, pour abus de biens sociaux dans le cadre de la remise de 300 000 € qu’il a obtenu sur l’achat d’un appartement en échange de la minoration du prix de terrains communaux destinés à la construction. C’est une honte d’avoir un tel candidat ! Comment est-il possible de voter lui après ça ? !
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C est chocant, il na meme pas eu a amener les preuves prouvant sa bonne foi !! Il a promis puis a juste exhiber un menuisier pour l escalier puis plus rien et aucun journaliste ne lui pose la question !!
Est ce la transparence necessaire pour un presidentiable ? Il se croit au dessus des lois et avec ses amis de la presse qu il controle ! Image decevante de la politique ! Imaginez le en President, il va avantager ses amis Bouygues, Arnault, Lagadere, Dassault et les autres et favoriser le developpement d un vote communautaire comme en Irak avec les US, c est l effritement du socle republicain !!
Au secours, ils deviennent fous. Bayrou pourrait nous sauver de cette folie !
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On peut voter pour Royal sans risque bien entendu. Elle n’utiliserait pas de son influence. http://www.paslesroyal.com
J’ai un ami qui a eu un appart 35% de moins que le prix du marche, donc une reduction pire que Sarko et pourtant il n’a meme pas negocier le prix. Chance dans son cas, sur Sarko 20% de redu et on ne peut rien prouver
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Oui, mais ayons une pensée pour les enfants du couple Royal qui vont ainsi pouvoir hériter d’une fortune intacte.
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bonjour,
je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous. le seuil des exonérations devrait être relevé, car avec la hausse du prix de l’immobilier, des familles modestes héritent de biens dont ils ne peuvent payer les droits de succession (notamment dans les zones touristiques où les prix au m² ont plus que flambé que ce soit en bâti ou en terrain libre), et ils sont souvent obligé de vendre ce bien auquel ils tiennent.
on devrait pouvoir transmettre la maison familiale sans frais de succession, ainsi qu’augmenter la période surlaquelle le réglement s’effectue ; et ceux-ci devraient être abolis entre époux.
si sarkosy veut exonérer 95% des français, les 5% restant correspondent au pourcentage qui paie l’impôt sur la fortune : 5% de 60 millions, cela fait 3 millions de personnes. donc, bien que je ne sois pas pour le petit nicolas, cette mesure est bienvenue pour un grand nombre de français moyens.
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En ce qui concerne les biens, il conviendrait de distinguer les biens de consommation personnels des autres et peut-être, dans la cadre d’un bien de production et d’échanges, de soumettre la réduction des droits de succession à un engagement social des héritiers de préserver la vie de l’entreprise pendant 5 ou 10 ans comme en Allemagne...Si vous prenez la responsabilité de conserver l’entreprise familiale pendant 10 ans, les droits de succession y sont effacés d’un dixième par an.
Cela réglerait une partie du gros problème de la succession des PME en France, au bénéfice de l’emploi.
Responsabilité sociale contre réduction des impôts, c’est du donnant/donnant vertueux comme aime le dire SR.
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L’abolition des droits de succession consiste en le retour des privilèges abolis la nuit du 4 août 1789 et qui avaient pendant des siècles maintenus une classe aristocratique se dispendant de travailler puisqu’héritant de génération en génération d’un patrimoine qui allait s’accroissant.
Lorsqu’on voit qu’en parallèle le développement des services à la personne ne consiste qu’à favoriser le retour du « petit personnel » de maison en mettant à disposition de ceux qui en ont les moyens les jardiniers, soutiens scolaires, femmes de ménage et autres assistant de vieillesse ce dont le « petit personnel » en question ne pourra bien entendu jamais profité lui-même (Il faudrait pour cela en faire un service public)(pire il en pâtit de par l’échappement à l’impôt que cela permet), et bien conclusion :
C’est le grand bond en arrière vers l’ancien régime !!!
Vivement 1789 !
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Comment peut-on écrire autant d’anneries !
Si je bosse toute ma vie, et qu’à la fin j’ai mis un beau paquet de pognon de coté, je peux vous dire que je n’ai aucune envie de donner ce que j’aurais mis de coté pour mes enfants, à l’Etat qui le donnera à des bons à rien, qui n’auront rien fait fait pour mériter le pognon que je laisserai ! Même pas un centime !
Tas de pauvres, médiocres et jaloux ! Moi aussi je suis pauvre, mais je m’ennorgueillis de ne pas être mesquin !
Moi aussi je suis pour une nouvelle nuit du quatre août ! Plus de subventions pour les pauvres, s’ils retournent travailler, ils diront peut-être moins de conneries ! Pourquoi recevraient-ils une rente, pourquoi ce privilège ?
Bill
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@ Bill
Si je comprends bien, je fais partie de ceux que tu invectives.
Désolé, je fais partie de ceux qui pensent que l’héritage est une injustice. Pour être concret, je touche des droits d’auteur. Eh bien je trouve anormal que d’autres que moi, quand je serai mort, puissent toucher du fric par héritage sur des œuvres qu’ils n’ont pas créées.
Par contre je trouve normal que ma compagne, qui est associée à mes créations par notre vie commune, puisse en jouir du temps de son vivant.
Bien entendu ma position est absolument marginale et complètement utopiste. J’assume.
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Si je bosse toute ma vie, et qu’à la fin j’ai mis un beau paquet de pognon de coté, je peux vous dire que je n’ai aucune envie de donner ce que j’aurais mis de coté pour mes enfants, à l’Etat qui le donnera à des bons à rien, qui n’auront rien fait fait pour mériter le pognon que je laisserai ! Même pas un centime !
Si tu bosses toute ta vie, tu as déjà payé des impôts pour contribuer à la bonne marche de l’Etat (car c’est à cela que servent les impôts, et pas à subventionner « des bons à rien qui n’auront rien fait fait pour mériter le pognon que [tu laisseras] »).
Maintenant, est ce que tu préfères payer plus d’impôts de ton vivant, ou des impôts sur ce que tu auras laissé une fois que tu es mort.
Est ce que tu préfères que tes enfants, s’ils travaillent grâce à l’éducation et aux valeurs que leur a transmis leur père, puissent se constituer un capital, ou alors qu’ils puissent profiter de ton travail sans eux-même n’avoir rien à faire ?
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« Par contre je trouve normal que ma compagne, qui est associée à mes créations par notre vie commune, puisse en jouir du temps de son vivant. »
Non, Marsupilami, c’est bien trop injuste ! Il faut qu’elle rende gorge si tu meurs, de l’argent qu’elle n’a pas créé elle-même !
Mais tu peux aussi donner ton argent à une oeuvre caritative...
Oui, je suis loin d’avoir de l’argent ! Mais je considère que les gens qui en ont ne doivent pas être rançonnés comme ça...
Bill
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« Est ce que tu préfères que tes enfants, s’ils travaillent grâce à l’éducation et aux valeurs que leur a transmis leur père, puissent se constituer un capital, ou alors qu’ils puissent profiter de ton travail sans eux-même n’avoir rien à faire ? »
Question idiote !
La remarque de Gem est pertinente : ce sont les héritiers qui payent ensuite, pas le défunt.
J’ai eu de gros problème d’argent dans ma vie, aussi pour moi un sou est un sou, je peux gaspiller mon pognon si je le veux, mais hors de question que l’Etat le dilapide pour je ne sais quoi... ce qu’il fait en ce moment. Evidemment que nous payons des impots, tous les jours, même sur un paquet de beurre !
Je ne travaille pas pour les autres, mais pour moi, ma femme, et mes enfants, mes parents, mes amis, et ceux auxquels je veux faire plaisir ou aider. Pas pour les autres... Dans les valeurs que je transmettrai à mes enfants, si j’ai dans mon patrimoine quelque chose de beau, et à conserver, j’espère qu’ils le feront, après, s’ils s’en moquent, et que je le sens de mon vivant, je les déshériterais, si c’est possible, pour quelqu’un de plus méritant. Mais ce n’est pas à l’Etat de faire ça à ma place...
En même temps le problème est réglé, si je casse ma pipe demain, ma petite n’aura que des dettes
Bill
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« L’abolition des droits de succession consiste en le retour des privilèges abolis la nuit du 4 août 1789 et qui avaient pendant des siècles maintenus une classe aristocratique se dispendant de travailler puisqu’héritant de génération en génération d’un patrimoine qui allait s’accroissant. »
Ils ne travaillaient pas les nobles ? Premiére nouvelle !!!
Enfin, de toute façon, cette comparaison est fausse, car la richesse à l’époque était limité, c’était la terre, alors qu’aujourd’hui elle est illimité, et que ce que l’un a ne fait aucun tort à l’autre.
« Lorsqu’on voit qu’en parallèle le développement des services à la personne ne consiste qu’à favoriser le retour du »petit personnel« de maison »
Oui, et bien si on ne veut pas de Haute technologie, comme les OGM, c’est ca qu’on aura.
« Désolé, je fais partie de ceux qui pensent que l’héritage est une injustice. »
D’ailleur, tu as collé tes gosses dans une ZEP bien pourri, pour qu’ils ne bénéficient pas d’héritage culturel, et soient bien cons. Voila, et qu’en tu mourra, ils seront à la rue, au frais de la collectivité, des parasites, c’est vachement plus moral, c’est sur..
« Eh bien je trouve anormal que d’autres que moi, quand je serai mort, puissent toucher du fric par héritage sur des œuvres qu’ils n’ont pas créées. »
Et donc, pourquoi d’autres que toi, l’Etat, en toucherait ??? Au fond, tu n’aimes pas tes enfants, puisque tu es prés à les sacrifier à ton idéologie..
« Est ce que tu préfères que tes enfants, s’ils travaillent grâce à l’éducation et aux valeurs que leur a transmis leur père, puissent se constituer un capital, ou alors qu’ils puissent profiter de ton travail sans eux-même n’avoir rien à faire ? »
Comme s’il y avait une oposition ! Non, moi je veux qu’ils partent d’ou je suis arrivé !
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@ Bill
« Par contre je trouve normal que ma compagne, qui est associée à mes créations par notre vie commune, puisse en jouir du temps de son vivant ».
Oui, je trouve ça normal. Ce phénomène ressort d’un mécanisme coopératif qui n’a rien à voir avec une transmission patrimoniale ou matrimoniale.
Tout reverser de mes droits à une association caricative à ma mort ?
Pourquoi pas si tout est désespéré et désespérant. Je préfèrais un fonds de péréquation étatisé. La charité religieuse, c’est pas mon truc. Je préfère la solidarité laïque.
Mais bon, on verra. De toutes façons les droits d’auteur que je touche sont si minables qu’ils ne peuvent en rien résoudre les grands problèmes collectifs quels que soient les organismes auxquels ils seront reversés quand ma compagne et moi auront passé l’âme à gauche (et pas à droite...).
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Eh bien !
Moi je viendrai chatouiller la nuit les pieds de celui qui viendra après ma mort dilapider le pognon que je m’emmerde à gagner tous les jours, dans un boulot qui ne m’amuse pas plus que ça ! Et qu’on aille pas croire que si j’interviens souvent ici, c’est que je ne bosse pas ! J’ai la chance, ou la malchance, de pouvoir faire les deux en même temps. Mon pognon est pour mes gosses et mes proches, je me casse suffisament les pieds comme ça pour qu’ils vivent bien !
Qu’on laisse donc à chacun apprécier ce qu’il veut faire de son pognon, si tu préfères le donner à des inconnus plutôt qu’à tes enfants, je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas le faire !
Bill
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« je n’ai aucune envie de donner ce que j’aurais mis de coté pour mes enfants, à l’Etat qui le donnera à des bons à rien, qui n’auront rien fait fait pour mériter le pognon que je laisserai »
tu pars du principe que tes enfants ne sont pas des bons à rien - et je pense que tous les parents du monde en feraient autant, ce qui signifierait qu’il n’y a pas de bons à rien.
mais, dis-moi, tes enfants - bons à rien ou non -, ils ont fait quoi pour mériter ton pognon, à part être nés du bon côté ?
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« s’ils s’en moquent, et que je le sens de mon vivant, je les déshériterais, si c’est possible »
Ce n’est pas possible en droit français, (hormis la quote part disponible), mais cela l’est en droit allemand (contre un Plfichteil en liquide à verser dans les 3 ans dans un pourcentage moyen de 1/6 à 1/4 de la valeur des biens selon les cas) Ce qui permet au chef d’entreprise de choisir son successeur selon les mérites qu’il estime être ceux de celui-ci.
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« mais, dis-moi, tes enfants - bons à rien ou non -, ils ont fait quoi pour mériter ton pognon, à part être nés du bon côté ? »
Naitre du bon coté, ben voyons !
La question serait plutôt : pourquoi veut-on donner le pognon que je gagne pour mes enfants à quelqu’un d’autre, en ne respectant ni ma volonté, ni le travail que j’accomplis pendant ma vie.
Ou alors, pourquoi ne pas élever les enfants de mes voisins à ce moment-là, ou les enfants de n’importe quel crétin. Ou se demander encore pourquoi mes enfants sont mes enfants ? Ou pourquoi un spermatozoïde rencontre une ovule ? ou pourquoi aime-t-on ses propres enfants plutôt que ceux des autres !
Pfffffffffff
Bill
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« Ce n’est pas possible en droit français, (hormis la quote part disponible), mais cela l’est en droit allemand »
Ca paraitra peut-être curieux, mais je trouve qu’il n’est pas normal que nous n’ayons pas ce choix !
Bill
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Encore une remarque pleine d’intérêt et d’érudition. Rares sont les occasions de vous lire sans apprendre quelque chose.
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puisqu’on reproche à l’auteur de cet excellent article, j’interviens en diasnt que pour ma part j’ai trois enfants et que j’ai bien d’autres choses à leur transmettre que de l’argent : l’amour que je leur porte, mon humanisme, ma philosophie, mon humour, ce que je sais et ce que je ne sais pas, le respect de l’autre et l’empathie, le sens de la solidarité, le goût du partage, l’envie de s’améliorer, etc...
par ailleurs, ils bénéficient déjà grandement d’être né dans un foyer plutôt aisé, ils ont chacun une chambre, un bureau pour travailler, ils partent en vacances et voient le monde, ils sont médicalement bien suivis (orthophoniste, ophtalmologiste, orthodontologie, dentiste...), ils ont toutes les chances de bien réussir scolairement, etc... et ils savent que le niveau de vie de leurs parents est en tout cela une chance pour eux.
aussi, s’ils doivent un jour hériter, je suis parfaitement disposé à ce qu’une grande partie de ce qu’éventuellement je leur laisserais leur échappe et soit redistribué par l’Etat afin de rééquilibrer un peu les choses. eux auront déjà de toute façon beaucoup reçu, et même l’essentiel.
la solidarité, ça commence par soi et la conscience de ce que l’autre n’a pas et que vous pouvez partager avec lui.c’est vivre ensemble, plutôt que chacun contre tous comme autant de petits clans familliaux qui se font la guerre pour préserver leurs petites possessions.
l’individualisme est ce qui nous tue, tous.
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Il faut lire Pflichteil ou part obligatoire pour déshériter un des héritiers qui donc ne le sont plus du même coup (à verser dans les 3ans à ces derniers).
Plus l’effacement des droits pour assurer la pérennité de l’entreprise familiale ;
Bon système à la fois social et libéral...
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Je choppe cette remarque au passage. Vous etes hostile a l’heritage par principe pas pour des raisons rationelles.
L’age a l’heritage aujourd’hui est en realite proche de l’age de la retraite. Si tu attend la mort de tes vieux pour t’acheter un appart tu vas etre locataire longtemps. et jusqu’a 6o ans tu vivras exactement comme les non heritiers
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Sarko se voie tres bien en monarque !! Il a deja sa cour, le controle des medias, ses amis richissimes, son imperatrice Cecilia ; ses alies etrangers US et Israeliens !
Aie AIe J ose pas imaginer s il est elu !!
Sauvez la France en votant pour d e vrais democrates soit Bayrou soit Sego !! mais pas Sarko
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@ Bill
« dans un boulot qui ne m’amuse pas plus que ça ! Et qu’on aille pas croire que si j’interviens souvent ici, c’est que je ne bosse pas ! J’ai la chance, ou la malchance, de pouvoir faire les deux en même temps ».
à mon avis tu as de la chance, et personne ne vroit rien, c’est toi qui l’écrit, parce que franchement, j’en connais qui doivent se lever tot !pour aller bosser...
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si tu es un homme, dans 20 % des cas tes enfants ne sont pas vraiment les tiens mais ceux du facteur
Donc tu vas faire heriter ceux ci
)
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sarko est comme chirac, il dit ce que son coeur de cible electoral veut entendre :
et ne pas payer de droit de succession est populaire chez les gens ages (on herite a 60 ans) et aises (les riches sont deja a l etranger)
Ces gens se moquent que pour financer leur cadeau fiscal il faudra taxer encore plus le travail (et eventuellement + de chomeur si couts du travail en hausse) car la plupart de leur revenus sont ceux du capital (et retraite si + 60 ans)
Aux USA, bill gates et d autres pauvres (
) avaient prix positions contre une mesure similaire de Bush. Argument : il faut eviter la formation d une caste de rentier et favoriser les « self made man »
Quand je vois les reactions ici, je me dit qu en france on est loin de cette mantalite et qu on prefere gagner de l argent en heritant qu en travaillant ou en creant quelque chose (ce qui devrait etre le contraire pour les fans de sarko)
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« à mon avis tu as de la chance, et personne ne vroit rien, c’est toi qui l’écrit, parce que franchement, j’en connais qui doivent se lever tot !pour aller bosser... »
Les pauvres choux !
En voila un garçon avec des préjugés, tu ne sais pas ce que je fais comme boulot, qui te dit que je ne me lève pas plus tôt que ceux-là ?
Bref, ton commentaire n’a aucun intéret !
Bill
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Pour proposition venant de Sarko, fallait pas non plus s’attendre à mieux.
Sarko quand il annonçait quelque chose qui avait l’air sympa me faisait très peur. Maintenant on le connait bien il n’est vraiment pas si malin, on le voit toujours arriver avec ses gros sabots.
Ce n’est possible, c’est plus fort que lui, il ne peut pas penser aux français mais seulement à ces amis.
Sarko C’est du Chirac, vous vous souvenez le président de tous les français, la fracture sociale . . .
La France est Grance et les Français ne sont pas des vaux. La Justice va s’occuper du RpR ... il serait temps ... un jour elle s’occupera de l’UmP.
UMP = Une Merde de Plus.
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mauvais article, y’a trop de trous dans les hypothèse et le raisonnement est totalement foireux.
* vous semblez croire qu’il n’y a que les successions pour transmettre un bien, c’est parfaitement faux : du simple don manuel de son vivant à l’assurence vie en cas de décès, les méthodes sont légions, dont parmi elles de nombreuses très largement défiscalisées. Ce qui rend votre hypothèse « taxation à 100% » parfaitement idiote.
* vous semblez croire qu’on ne bosse que pour soi, et que « après moi le déluge » est la maxime de base qui permet de se constituer un patrimoine et de faire tourner la machine économique, de sorte qu’on pourrait sans inconvénient priver les individus d’une perspective dépasse leur décès. Conception pour le moins ... discutable
* vous oubliez manifestement qu’il existe AUSSI des impôts sur le patrimoine. L’ISF est le plus médiatique... et le plus ridicule. Les taxes foncières pèsent bien plus lourd, sur bien plus de gens. La défunte vignette autombile était aussi un impôts sur le patrimoine. Et les taxes sur les assurances sont un impôt indirect sur le patrimoine, lorsque’elle vise un contrat concernant un bien.
Or il est quand même infiniment plus juste et plus malin de taxer chaque année le patrimoine sans se préoccuper de savoir qui en le propriétaire, que de lui faire subir un affreux coup de bambou au moment aléatoire de sa transmission suite à un décès.
* « D’un point de vue de contribuable je préfère de loin payer des impôts une fois mort que de mon vivant. »... Elle est bien bonne, celle-là ! Personne ne paye d’impôts une fois mort : ce sont les héritiers qui le font, au cas où ça vous aurait échappé... et ils sont bien vivants, eux. La fomulation correcte est donc : « je préfère payer d’avance les impôts sur le patrimoine dont j’hérite, et au moment où j’en hérite (ce qui représente souvent une somme problématique), plutôt que de payer ces impôts petit à petit tant que je les détiens »...
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@ Gem
Comme d’habitude tu réagis en petit comptable de l’ultralibéralisme économiste... et tu le fais très bien, avec beaucoup de talent et d’humour.
Tout ce que tu dis est pertinent dans le cadre des règles du jeu de l’économisme capitaliste faussement libéral, vu que l’héritage automatique fausse les règles de libre concurrence dans un marché non faussé par les rentes de situation que sont les héritages.
Tu n’as donc qu’un vulgaire discours de conservateur petit-bourgeois. Un authentique libéral grand format abolirait les droits de succession et autres artifices fiscaux de même nature et adopterait avec un courage absolu la proposition de Samuel Trigano que j’expose ci-dessus.
Mais il est vrai qu’un authentique libéral ça n’existe pas, sinon dans la sphère des idées. Quand ils en descendent pour se frotter à la basse réalité concrète, tous ou presque se transforment en vulgaires ploutocrates, laissant tomber le masque.
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* Bien évidemment il y a des trous, je n’ai pas le temps de faire une étude de 200 pages sur la transmission du capital, et les lecteurs n’ont sans doute pas le temps de la lire. Il n’empêche que diminuer l’impôt sur les successions a un impact financier pour le budget de l’Etat, et social pour la redistribution des richesses entre génération et classes sociales. L’impôt sur les successions est un des garants du fonctionnement de « l’ascenseur social ».
* J’ai bien signalé qu’il est naturel à l’homme de vouloir transmettre un patrimoine biologique, culturel et matériel, pour se donner une perspective au delà de leur décès...
* Je trouve qu’il est plus logique de taxer les conditions d’acquisition d’un patrimoine (revenu, succession, plus values, etc...) que ce patrimoine en lui-même, et suis par conséquent opposé à l’ISF. Pour l’assurance, ce n’est nullement un impôt mais une garantie de conservation de la valeur de ce patrimoine.
A partir du moment où on taxe le patrimoine au moment de l’acquisition, il me semble normal de le faire au moment du décès pour les successions. Par contre, on peut imaginer être souple sur le paiement de l’impôt et sur les modalités de règlements (avec par exemple la prise de participations de l’Etat dans le cadre de transmission d’entreprises familiales, avec une obligation de conserver les parts X années et une priorité de revente aux héritiers).
* Les héritiers payent un impôt sur de l’argent qu’ils n’ont pas gagné. On peut donc considérer que c’est le décédé qui paye cet impôt une fois mort.
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@ L’auteur
Désolé, je trolle un peu ton article avec mes interventions utopistes et extrêmistes, mais je le fais pour débusquer les idéologies implicites qui se faufilent sous des apparences pragmatistes. Je ne parasiterai pas tes réponses.
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Aucun problème pour que tu trolles.
Ce qui m’impressionne, c’est l’aspect irrationnel et tout l’affectif qui entre en jeu dès que l’on aborde l’héritage.
On veut « laisser une trace de son passage sur terre », et le patrimoine fait partie intégrant de cette trace.
Je pense que Nicolas Sarkozy l’a bien compris, et sa proposition n’est pas anodine, car très populaire au premier abord.
Ce dont on ne se rend pas compte non plus, c’est que supprimer les droits de successions veut dire supprimer un impôt, et mécaniquement augmenter les autres.
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@ L’auteur
« Ce qui m’impressionne, c’est l’aspect irrationnel et tout l’affectif qui entre en jeu dès que l’on aborde l’héritage ».
Bien d’accord avec toi. Les économistes rationalistes pensent que l’homme est un être rationnel. Or il ne l’est qu’à moitié dans le meilleur des cas. Par contre les politiciens, eux, perçoivent très bien la part d’irrationnel qu’il y a dans l’homme, et en usent et abusent tout en en étant la plupart du temps des victimes plus souvent que des agents.
C’est pourquoi l’économie n’est pas une science « dure ». Et c’est pourquoi elle s’est transformée en économisme, pour le faire croire. Et ça a marché.
Un summum de charlatanerie estampillée officielle.
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@ marsupilami
Des fois tu nous fais des réactions bien en-dessous de ce que tu nous fais en général ... comme là.
* « l’héritage automatique fausse [...] rentes de situation que sont les héritages ».
100% d’accord, mais il faut rester pragmatique et se demander plutôt si on peut l’empecher. Et la réponse est : NON. Tu peux bien considérer que faire un don est un crime (?), vu que c’est un « crime » invisible et sans victime tu n’aura jamais aucun moyen de l’empecher. Enfin, pas sans sombrer dans le totalitarisme.
Avec une taxation en continu du capital, les familles riches payent, les pauvres non, et l’écart entre les deux se réduit. Plus simple et plus efficace que l’impôt sur les successions.
Ceci suppose évidemment qu’on augmente les taxes sur le patrimoine, de toutes sortes et sur tous le monde. L’ISF ne doit pas être supprimé, mais élargi, et fusionné avec les taxes foncières.
* « Un authentique libéral grand format [...] adopterait [...] la proposition [...] que j’expose ci-dessus »
soit content, je suis effectivement POUR une GROSSE dotation en capital à tous, au moment de la majorité ; avec un soutient facultatif type « business angel, pour ceux qui n’ont pas les réseaux effectivement nécessaire à un usage très élaboré (type : projet d’entreprise), mais déjà suffisant pour un usage aussi simple et aussi économique que l’achat d’un (petit) logement ; ce qui bous éviterait d’avoir à nous coltiner avec tellement de salades type »droit opposable« et autre pleunicheries type »DAL" ; sans parler de tous un paquet d’aides sociale qui deviendrait immédiatement inutile ! Je suis convaincu que ça nous économiserait tellement en aide sociale évitée, en plus de ce que rapporterait en dynamisme économique, que l’affaire serait super-rentable...
Note que ce genre de chose n’a rien d’aussi utopique que tu le crois : les jeunes agriculteurs qui s’installent bénéficient, sous différentes formes, d’une aide en capital assez considérable, pourvu qu’ils puissent justifier de la viabilité de leur projet d’installation. Etendre ça à tous les jeunes sans exception serait faisable, même si ça représent une multiplication par 100.
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Oui, je suis bien d’accord ! Marsupilami est un garçon intelligent, mais là il est un peu en dessous ! (comme ça m’arrive souvent aussi, je ne la ramène pas trop non plus !).
Druon en parle, de donner de quoi se loger et se nourrir à vie à chaque citoyen, mais ça me parait un peu utopiste !!!
Bill
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@ Gem
Tu es donc un authentique comptable ultralibéral et un inutile fonctionnaire de surcroit. Un virtuose du sot à l’élastique (j’espère qu’en dépit de ton ortograf déficiente tu apprrécieras).
Bon... t’es rigolo et lucide quand même, donc t’es un mec bien.
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@ Jacques alias vandepj0 (IP:xxx.x74.127.3) le 16 mars 2007 à 14H11
* ce ne sont pas des « trous », ce sont des boulevards
* si votre souci c’est la redistribution entre génération, riches morts vers les pauvres jeunes, il y d’autres choses plus intelligentes à faire d’abord. A commencer par flinguer l’inepte pyramide qu’on appelle « retraite par répartition ». Ou mettre en place le système « trigano » que rappelle marsu, ou celui des « jeunes agriculteurs ».
* « l’impôt sur les successions a un impact financier pour le budget de l’Etat » :
correct, si on supprime l’impôt sur les succession il faut alourdir ceux sur le patrimoine, et non ceux sur le travail ou la consommation, ça c’est important.
* « L’impôt sur les successions est un des garants du fonctionnement de »l’ascenseur social« . » Totalement faux, cet impôt a une importance symbolique hors de proportion avec son impact financier. Il ne garanti rien du tout, surtout face à des patrimoines principalement financiarisés.
* fallait pas seulement signaler « qu’il est naturel à l’homme de [...] se donner une perspective au delà de leur décès », il fallait aussi en tirer les conséquences.
* taxer les conditions d’acquisition d’un patrimoine plutôt que ce patrimoine, c’est taxer à tête du client et non selon le bien. Un mélange de justice (avec un type qui décide du taux applicable), d’ancien régime (selon le statut des gens et leur relation avec le type précité), et de totalitarisme (car il faut tracer toutes les transactions, tout savoir sur tout le monde pour vérifier si ce qui semble une vente n’est pas un don, etc.). Sans oublier la complexité administrative... Une horreur que vous devriez reconsidérer.
* j’ai parler des taxes sur les assurances, pas de l’assurance. Mais c’est vrai que d’une certaine façon c’est une redevance sur le service assuré par l’état (police, justice, etc.) : ce qui est la définition d’un impôt, depuis 1789 !
* taxer le patrimoine au moment d’une succession comme au moment d’un achat ? OUI, bonne idée. Mais je vous signale que la taxe sur l’achat est proportionnelle au prix de vente. don = acaht à prix nul = taxe zéro...
- en sens inverse, pourquoi ne pas taxer les biens durables pour leur possession et non pour leur achat ?
* souplesse, RAS.
* « Les héritiers payent un impôt sur de l’argent qu’ils n’ont pas gagné. On peut donc considérer que c’est le décédé qui paye cet impôt une fois mort ». Ceci ne tient pas debout, mais c’est cohérent avec votre système totalitaire où on JUGE les actions, donc les gens, et non les choses, afin de savoir de combien on va les soulager... brrrr
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« Le problème, c’est qu’avec sa proposition, celui qui a travaillé toute sa vie pour créer un patrimoine à transmettre à ses enfants sera imposé tandis que celui qui a hérité d’un patrimoine équivalent à transmettre à ses enfants ne le sera pas, sans aucun mérite de sa part. »
Et alors ? Si je vous donne 5000€, comme ça, pour rien, vous voudriez qu’on vienne vous en taper 2000, comme ça, histoire de ?
Quand on hérite de l’argent, c’est parce qu’un parent a travaillé, ou a fait ce qu’il fallait autrefois pour avoir de l’argent, et aussi pour le transmettre à ses enfants et petits-enfants. C’est donc une responsabilité pour l’héritier de prendre soin ou de faire fructifier cet héritage, mais personne n’a rien volé. Le vol vient ensuite, quand l’Etat met son nez dedans et vous prend une partie de votre héritage.
Il est donc immorale d’aller taper dans le porte-monnaie de ceux qui travaillent pour mettre à l’abri leur famille...
Bill
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Soit les impots sont suprimés, soit les gens délocaliseront leur richesse dans les pays ou cette taxe sur la mort n’existe pas, tout simplement. Le reste c’est du blabla.
Au reste je ne comprend pas comment on peut être aussi dégueulace qu’on préfére faire payer des impots à ses enfants plutôt que d’en payer soi même... C’est le « aprés moi le déluge » !
Et la Race alors, la Ligné ? Nous ne sommes qu’un maillon de la chaine.
Et puis cela motive les pauvres à faire des économies au lieu de tout claquer dans des conneries.
Par ailleur, il me semble que pour rétablir une vrai égalité, il faudrait suprimer aussi les service public et autre loi sociales qui n’ont pas été voté par la nouvelle génération, et qui par donc avantagé ou avec un lourd andicape..
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Je pari que vous n’avez pas d’enfant. Vous ne comprenez donc pas que a partir d’un ’certain age’ les gens ne travaillent que pour aider leurs enfants et leur tranmettre un capital. Sinon ils partiraient a la plage ou aux antipodes. C’est la notion de famille que toutes les ideologies communistes et marxistes dans l’histoire ont essaye de supprimer sans succes.
L’heritage cest la transmission de l’amour familial.
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Effectivement, je n’ai pas d’enfants, mais je compte bien en avoir.
Par contre, j’ai des parents qui ne sont pas à plaindre financièrement. Et je n’ai pas besoin de savoir qu’ils vont me laisser X XXX XXX euros pour savoir qu’ils m’ont transmis leur amour, leur culture et leurs valeurs.
Et je suis bien plus content de pouvoir grâce à eux avoir un travail qui m’intéresse et gagner ma vie par moi-même, que des héritages et donations que je peux toucher.
De même, je serai fier que mes enfants soient heureux, sains et travailleurs, et qu’ils « réussissent » par eux-même.
Pour finir, je pense que pour les parents il est important de transmettre un héritage à leurs enfants, mais il me semble normal à chaque génération de rebattre un minimum les cartes et de taxer ces héritages.
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Les sommes ’accumulees’ par le travail de vos parents ont sans doute deja ete taxees et imposees une centaine de fois avant d’etre heritees... tva, csg, isf, plus values, taxes foncieres, dhabitation, frais de notaires,.... et la plupart tous les ans !
Et puis rassurez vous, une fois heritees, les sommes vont enfin pouvoir etre imposees par l’etat a nouveau, des qu’elles vont revenir dans le circuit....
Quel est donc ce beau principe purement marxiste de vouloir que les enfants n’heritent pas de leur parents. Pendant que vous y etes je vous propose, par principe d’egalite de :
- > Melanger les enfants dans les maternites, de facon a limiter l’impact genetique des parents sur leurs enfants,
- > Interdire de porter tout vetement ou element distinctif a l’ecole ou dans la vie courante
- > Determiner la surface habitable autorisee pour chaque famille en fonction du nombre de personnes
- > Interdire l’achat de voiture autre que des LADA grises, ....Enfin je vous laisse aller regarder dans les archives de l’ex-URSS les autres lois dites ’egalitaires’ qui doivent manquer a votre culture. Probablement, vous pourrez vous inspirer des lois de Coree du Nord encore en vigueur.
Un jour vous comprendrez qu’une societe gagne collectivement beaucoup plus en laissant les gens travailler librement pour leur propre ’egoisme familial’ selon votre opinion, qu’en essayant de tout reglementer, et que le principe egalitaire que vous decrivez est incompatible avec le principe de liberte.
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Comme la plupart des fois , ceux qui n’ ont rien s’ en foutent , ceux qui ont un petit peu diront que les plus aisés n’ ont quà payer , et les très riches vont au Gratezmoilà , et à l’ intérieur de ça chacun se démèrde pour tenter de s’ enlever du souvenir que lui manifeste tendrement le fisc .
Rocla
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on dirait que l’auteur n’a pas d’enfants...
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Il faudrait faire une différence entre les gens riches qui n’ont aucun problèmes pour s’acquitter de ces frais et l’immense majorité de la population pour qui faire fasse à de telles dépenses est parfois insurmontable.
Ces droits de successions sont profondéments injustes, ils ruinent certaines familles obligées de s’endetter pour ne pas voir disparaitre leur patrimoine familial, leurs racines.
J’ai été touché il y a quelques années par le décès de mon grand père agriculteur, 150000€ de patrimoine (de vieux batiments et des terres essentiellement) à répartir entre sa femme et ses enfants. Au final il a fallu donner près de 75000€ à l’état, vendre des terres, que certains des héritiers vendent leurs parts à d’autres (plus aisés heureusement) pour que ma grand mère puisse continuer à vivre là ou elle avait vécu pendant plus de 50 ans.
Pouvez vous m’exlpiquer où elle est la concentration de la richesse dans un cas comme ça (qui représente la majorité des cas à mon avis) ?
Il ne faut pas oublier non plus que l’on ne touche pas un héritage très souvent, que dans la plupart dès cas celà intervient lors du décès de son conjoint ou de ses parents, alors que l’on a déjà atteint un age avancé et que l’on a déjà eu le temps de se faire une situation, d’éprouver la valeur du travail.
La concentration des fortunes ne survient que dans de rare cas qu’ils faudrait traiter spécialement et dédouanner le reste de la population de cet impôts qui à mon avis n’encourage pas au travail (ce n’est qu’une excuse à cet impôt), a quoi bon se donner du mal à acquérir un patrimoine dont les gens qu’on aime ne pourront probablement pas jouir une fois que nous serons disparu.
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Les sommes économisées par un vieux (vivant) l’ont été après impôt... ... vous n’y avez même pas songé.
Durant toute sa vie de travail, il a déjà été imposé sur les sommes. Et les hyènes, après les vautours, veulent y arracher encore un avantage catégoriel de plus contre le travail et sa valeur, CONTRE LA SOCIETE et contre les pauvres gens... et SE SUBSTITUER à des droits plus légitimes.
Pour se débarrasser des voleurs de cadavre, le vieux n’est pas aussi Gaga que prévu par votre dialectique : il donne en sous-mains à ses petits enfants qui l’aiment pour leur faire plaisir (plutôt que de payer les Directions de Maisons de Retraite côtées au CAC 40). Il donne PARCE QU’IL SAIT QUE CE SERAIT ignoblement PERDU AUTREMENT. En couches-culottes économisées, par exemple, pour ne pas avoir « assez de personnel » pour « hydrater » la « personne ».
Est-ce que la Collectivité fait meilleur usage qu’un particulier, d’Argent gagné ? C’est le contraire : les instances, avec ces moyens, développent du CONTROLE SOCIAL pour TUER LA LIBERTE. Pour que les gens produisent une attitude notée par des fonctionnaires, par un « encadrement adapté » (tu parles !), un « Surveillant Général » aussi ? Comme ça, nous tournons en rond à cotiser pour les plus incapables, qui encaissent des traitements garantis SUR LE DOS DU SOCIAL. Entre autre hyènes : les « professionnels de l’emploi » sont surtout des PROFESSIONNELS DU CHOMAGE DES AUTRES, payés à refaire leurs portraits. De la peinture en Portrait « personnalisé » pour Jean-François Coppé !
Les prétentions qu’un Régime Collectivisé impose ont détruit, en vingt ans, la classe moyenne, en France. Maintenant, tout le monde est épié par des réglements et le devoir « citoyen » de travailler plus POUR S’APPAUVRIR PLUS est spécifiquement adressé aux crétins qui n’ont pas pu ni voulu s’abriter derrière un travail fictif. Méditez bien ce que veut dire COLLABORATION.
Pendant ce temps-là, la pauvreté impressionne de plus en plus de lâches qui ont voulu pousser des enfants dans la voie d’un avenir condamné. Vous savez, il y a encore des gens qui acceptent la mort et ne souscrivent pas (en plus) une « Assurance-Vie »...
Excusez-moi, j’ai un peu bu et je dis ce que (je) pense.
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« Les sommes économisées par un vieux (vivant) l’ont été après impôt... ... vous n’y avez même pas songé. »
Et vous, avez vous conscience que supprimer les droits de succession veut dire imposer encore plus ce que le vieux vivant aura gagné, et que donc il pourra moins économiser ?
Pensez vous qu’il préfère gagner moins économiser, et donc moins choisir comment dépenser son argent, plutôt que faire un cadeau à ses héritiers, mais que ceux-ci ne touchent pas l’intégralité de ses économies ?
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Il n’est pas inévitable de payer toujours plus en valeur absolue... Tout progès contre les dérives actuelles réclame de dégonfler de nombresues « instances » de leur « importance » (de leur irresponsabilité et de leurs cooptations) et de leur trouver (enfin) des limites.
... et il n’est pas évident qu’une méthode comme votre thèse indique : laisser dépenser plus, aboutisse à mieux soutenir la société, transmettre du bien au lieu, vraissemblablemnt, de mieux gaspiller d’une part, mieux concentrer des richesses (définitivement perdues) d’autre part.
Avec le temps, chacun découvre des mécanismes insoupçonnés, bien faits pour REPRODUIRE UN ORDRE SOCIAL, et jouant sur de FAUSSES solidarités, dont on découvre trop tard qu’elles ont servi des intérêts calculés contre l’insouciance et la probité du voisin. De ces regrets, il reste encore quelque chose de sauvé.
La transmission par héritage donne une valeur à la personne, à sa vie, à la descendance, c’est un message, du lien, un exemple positif. Au négatif, il y a ceux qui détruisent l’éducation dès la famille (sans avoir besoin d’augmenter les enseignants qui travaillent mal), jouent au tiercé, fument, boivent un coup, et laissent les choses aux « responsables ».
Un équilibre social est à restaurer, donner plus justement quel que soit le moyen. Et puisque l’habitude est de prendre, de moins prendre pour commencer...
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Sachant que vu l’âge auquel on hérite actuellement (>60 ans), le « pécule » accumulé n’a aucun intérêt pour les enfants héritants qui se sont déjà construit dans la vie. Maison ...
Par contre pour les petits-enfants (génération 40 ans), cela peut permettre de donner un coups de pouce à l’accession à la propriété. Et vu le cours de la pierre, ca ne peut pas faire de mal. Mais comme héritage au 2ème degré, taxation supplémentaire. Donc les enfants héritent et redistribuent en sous-main aux petits-enfants à qui c’est nécessaire.
Et ceux pour qui l’héritage seraient le plus intéressant, les arrières-petits-enfants, sont tellement taxés que cela ne leur sert à rien d’hériter, la plus-part ne sont pas en mesure de payer les droits.
Si on commençait à uniformiser le taux sur la filliation directe, ce serait déjà une avancée.
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C’est une bonne idée. Elle n’est peut-être pas réaliste. La constitution et la conservation d’un patrimoine dépendent sûrement de la veille active de qui en a la garde. Trop vieux, trop jeune... et zoup !
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Quand un homme ou une femme travaille toute sa vie et réussit à mettre de l’argent de côté pour ses successeurs, il ou elle a déjà payé des taxes au moment où il a gagné ce capital. Pourquoi les héritiers devraient-ils repayer des taxes dessus ?
Par ailleurs, supprimer les droits de succession pour 90% des cas, comme le propose Nicolas Sarkozy, ça veut dire redonner du pouvoir d’achat et les moyens de consommer aux enfants ou petits-enfants héritiers. C’est donc une façon de réinjecter de l’argent dans l’économie, ce qui soutien la croissance et l’emploi.
J’y suis favorable.
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Quand l’Etat boucle son budget, il le fait en regardant ses dépenses et ses recettes. Cet article ne s’intéresse pas aux dépenses de l’Etat, elles sont ce qu’elles sont, mais à ses recettes. Si nous supprimons les droits de successions, nous supprimons des recettes. Pour équilibrer le budget de l’Etat, nous devons donc augmenter d’autres impôts.
Par conséquent, celui qui « aura travaillé toute sa vie pour économiser un pécule pour ses enfants », si les droits de successions étaient supprimés, aura pu moins économiser, puisqu’il aurait été plus imposé... L’héritage à transmettre à ses enfants sera pas conséquent plus petit !
Par contre, celui qui aura touché un héritage pourra retransmettre le même héritage, augmenté des revenus du capital à ses enfants.
Travaillez plus, on vous dit !
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essayez de comprendre quelques faits psychologiques et economiques de base.
1/ Cest le travail qui cree de la richesse 2/ Un individu s’arrete de travailler lorsque cela ne lui rapporte plus rien, ou marginalement plus rien.
DONC a moins de changer ces principes, et je vous souhaite bon courage, tout impot penalisant le travail est nefaste a l’economie et a la societe toute entiere (tva, chomage,...)
BREF, malgre l’inequite que cela semble presenter a vos yeux, il faut mieux encourager les gens a travailler pour eux, qu’a vivre aux crochets de la societe. L’heritage fait partie de ces impots spoliateurs qui penalisent le travail.
Enfin pour finir, personne ne s’enterre avec son capital. Les capitaux detenus par les gens, ne le sont qu’a titre temporaire, et finissent toujours tot ou tard dans les poches de la tva, tipp, .....
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Le marxisme ne passera pas. Croyez moi,le Francais qui a travaille toute sa vie pour transmettre a ses enfants le fruit de son labeur,ne se laissera pas spolier. Il faut absolument combattre la jalousie en France.
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D’un point de vue de contribuable, je préfère de loin payer des impôts une fois mort que de mon vivant. Je préfère également être moins imposé sur l’argent que je gagne en travaillant que sur celui qui m’est donné parce que je suis tombé dans le bon utérus .
Ceux qui sont nés avec une petite cuillère en or dans la bouche ne sont pas de cet avis !
il faut inverser la vapeur , plus d’argent pour les travailleurs et moins pour les rentiers !
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SI on lançait plutôt, une Autre Campagne, non électorale ?
« Invitation à organiser les fêtes du désastre politique, à déserter certaines campagnes et à en rejoindre d’autres »...
« Vive le candidat Patate ! » [1] est un autre cri de ralliement pour les insatisfaits. Tant il est vrai que l’électeur est à la transformation sociale ce que le touriste est au voyage.
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SI on lançait plutôt, une Autre Campagne, non électorale ?
« Invitation à organiser les fêtes du désastre politique, à déserter certaines campagnes et à en rejoindre d’autres »...
« Vive le candidat Patate ! » [1] est un autre cri de ralliement pour les insatisfaits. Tant il est vrai que l’électeur est à la transformation sociale ce que le touriste est au voyage.
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SI on lançait plutôt, une Autre Campagne, non électorale ?
« Invitation à organiser les fêtes du désastre politique, à déserter certaines campagnes et à en rejoindre d’autres »...
« Vive le candidat Patate ! » [1] est un autre cri de ralliement pour les insatisfaits. Tant il est vrai que l’électeur est à la transformation sociale ce que le touriste est au voyage.
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SI on lançait plutôt, une Autre Campagne, non électorale ?
« Invitation à organiser les fêtes du désastre politique, à déserter certaines campagnes et à en rejoindre d’autres »...
« Vive le candidat Patate ! » [1] est un autre cri de ralliement pour les insatisfaits. Tant il est vrai que l’électeur est à la transformation sociale ce que le touriste est au voyage.
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J’aime beaucoup le programme de Sarko ... mais pas sur tous les points.
Rien à rajouter à ce qu’à dit l’auteur de l’article, avec qui je susi entièrement d’acord
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Il y eut cet article en son temps : http://www.inegalites.fr/article.php3?id_article=545
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Tiens mon commentaire n’est pas passé.
Je recommence :
Il y eu cet article en son temps : http://www.inegalites.fr/article.php3?id_article=545
où Warren Buffet et Bill Gates disent que cela n’a pas de sens de transmettre une telle fortune à leurs descendants et qu’il est plus juste qu’elle revienne à la collectivité.
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Si cest le cas, il suffit a ces braves gens de donner l’integralite de leur fortune de leur vivant a des oeuvres.
Cest leur choix et leur liberte, mais peut-on comparer la situation de l’homme le plus riche du monde avec celles des 6 milliards d’autres ?......
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Allons jusqu’a l’absurde. Si je ne peux transmettre mon heritage, je pense que je le ferais bruler, pourquoi le donner a l’etat ? Un feu d’artifice permettrait d’augmenter le CA des entrepises de farces et attrapes.
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Il est curieux que tous ceux qui parlent doctement des droits de succession oublient de parler des droits de succession que l’on paye entre conjoints. Ignorance ou mensonge par omission ?
J’ai travaillé toute ma vie depuis l’age de 17 ans et demi, j’ai régulièrement payés mes impôts, 53 ans et demi. Avec mon épouse nous avons un petit appartement à St Denis, un petite maison au bord de l’étang de Leucate, une peugeot neuve et un peu d’argent mis de côté pour mon épouse quand elle ne touchera plus que la pension de reversion. Rien qui me permette de tricher à l’ISF.
Si mon épouse part la première je devrais payer plus de 70.000 euros de droits de succession. Sur des biens qui sont le fruit de MON travail, mon épouse, pour des raisons familiales n’a pas travaillé. J’appelle cela du vol.
Si je pars le premier mon épouse devra payer la même somme, j’appelle cela une machine à fabriquer de la pauvreté. Car, elle ne pourra maintenir son « train de vie » avec sa petite pension de reversion, il lui faudra vendre pour payer les droits de succession et vivre chichement. Ce n’est plus du vol c’est de la spoliation.
Avant de dire des conneries on se renseigne, on étudie et on essaie de ne pas oublier, comme DSK, que la majorité des successions se font entre époux et autres pacsés, pas tous assujettis à l’ISF comme nos brillants énarques reconvertis dans le social. Eux c’est le fruit de LEUR travail, c’est le fruit de LEUR épargne, lourdement imposés lorsqu’ils l’ont gagné, que l’on impose encore lourdement à la fin de leur vie.
Notre docte partageux aurait dû faire un petit calcul avant de philosopher sur le fruit du travail, l’impôt et blablabla.
Le survivant d’un couple sans enfants doit payer 3.400 euros pour un capital légèrement supérieur à 100.000 euros. Au dela il sera taxé, comme disent les truands, à 20%. C’est à dire que si le couple possède un petit appartement, ou une petite maison sur les hauteurs de Cannes, une petite voiture et pas de liquidités il devra emprunter ou vendre son appartement et chercher le HLM que nos brillants énarques politiciens n’ont pas construit durant ces 20 dernières années.
Cela est valable pour les anciens dont je fais partie, mais également pour la veuve jeune avec enfants. Si ce n’est pas une machine à fabriquer de la pauvreté je veux bien manger mon chapeau. C’est à dire tous ceux à qui nos brillants énarques ISFés vont solliciter les suffrages. Pour paraphraser Brassens, il y d’autres moyens d’y échapper et nos ISFés les connaissent.
A la présidentielle j’ai décidé de voter pour le candidat qui supprimera cet impôt inique, les droits de succession entre conjoints, si c’est Sarkosy, vive Sarkosy
Chaque fois que j’en parle, je supprends, et, n’en déplaise à notre docte partageux, je fais des adeptes pour le « dangereux » Sarko.
. En particulier chez les couples jeunes avec enfants et endettés jusqu’au cou.
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Il est incroyable de lire de telles âneries de la plume d’un ingénieur. Quand on entend parler de droits de succession on « oublie » toujours de parler de la majorité des successions, celles qui se font entre conjoints. Ignorance ou mensonge par omission ?
J’ai travaillé depuis l’âge de 17 ans et demi et j’ai toujours payé l’impôt sur le revenu, 53 ans et demi. Nous possédons, avec mon épouse, un petit appartement à St Denis, une petite maison sur les rives de l’étang de Leucate, une Peugeot neuve et un peu d’argent pour que mon épouse puisse vivre avec sa pension de reversion. Elle n’a pas travaillé pour des raisons familiales.
Ce que nous possédons est donc le fruit de MON travail, le fruit de MON épargne, le fruit de MON mérite. Si mon épouse part la première je serai imposé sur MES biens à hauteur de 70.000 euros, j’appelle cela du vol, n’en déplaise à notre partageux méritocrate de Jacques.
.
Si je pars le premier mon épouse, pour maintenir un train de vie trés modeste, comparé à celui de nos brillants énarques reconvertis dans le social, devra vendre un partie de notre patrimoine pour payer ces 70.000 euros. J’appelle cela de la spoliation, n’en déplaise à notre méritocrate de Jacques.
.
Un petit calcul rapide, à la portée d’un ingénieur aurait permis à Jacques « de la fermer avant de l’ouvrir » comme disait Pierre Dac. Le conjoint survivant sans enfants devra payer 3.400 euros si le patrimoine de la succession est à la hauteur de 100.000 euros. Au dela de 100.000 euros il sera taxé, comme disent les truands, à 20%.
C’est à dire qu’un couple sans enfants possédant un petit appartement en banlieue, ne parlons pas de Paris, ni de la petie bicoque sur les hauteurs de Cannes, une petite voiture, sans grandes liquidités sera taxé à 20% sur le fruit de toute une vie de travail, de mérite comme disent les nantis du PS et de l’UDF. Le conjoint survivant devra vendre son appartement et aller vivre dans le HLM que n’ont pas constuit nos brillants énarques ISFé reocnvertis dans le social. Les droits de succession, plus qu’un impôt inique est une machine à fabriquer de la misére. Il s’applique aussi à la jeune veuve avec enfants dont l’époux est mort sur la route. Je croyais Jacques que dans nos écoles d’ingénieurs on essayait de développer l’esprit d’analyse et de critique.
C’est pour voir disparaître cet impôt inique, les droits de succession entre conjoints, que j’ai décidé de voter pour celui qui proposerait de les supprimer. Si c’est le « dangereux » Sarkosy, ne vous en déplaise Jacques, je m’en balance, je pense à mon épouse et ne veut pas la condamner à la misère quand je ne serai plus là. Il est d’ailleurs curieux que lorsque j’explique cela à de jeunes couples endettés juqu’au cou, ils découvrent l’iniquité de cet impôt entre époux, et j’ai le sentiment de rendre plus sympa « l’affreux » Sarko.
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Ben, bien sûr ! OK ! Et votre témoignage renforce ma colère. Révolté je suis, de cet argumentaire faux et Avide de caution morale. Et des intérêts qu’il soustend.
Et on se retourne le matelas de Pépé avec le vieux ! Une mise en scène qui pourrait s’intituler : « Pour quelques (médiocres) centimes de plus ». C’est cet argent qui donne... des « garanties » sur l’avenir ?
Aux petits vieux, bientôt plus rien pour échapper aux soins obligatoires et « gracieusement » mis à leur disposition (ni enfants ni petits-enfants). Avec un peu plus de moyens, on financera (encore) des stages pour aller rattrapper Papy qui se barre en bonnet de nuit, il paraît qu’ils sont « Alzheimer ». On trouvera des RMIstes « motivés » pour la Chasse... « à l’emploi »... On dégagera ENCORE des primes de rentabilité pour l’Encadrement.
Ah, Bravo ! En voilà un article pensé... Mais oui, je sais, il faut plus de moyen... Et vive le « social » !
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Effectivement, je n’ai pas parlé des successions au sein du couple. C’est un sujet auquel je n’ai pas réfléchi, mais votre indignation me semble parfaitement normale.
Si vous voulez bien relire mon article en remplaçant « succession » par « succession en ligne directe », pour corriger mon omission.
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Il est tentant de taxer a 100% la succession mais cela pose quelques problemes : - cela ne reduit en rien l’inegalite des chances dans la vie puisque la succession se fait plutot vers les 50 ans et apres ou les gens sont deja bien etablis dans la vie - cela entrainer des problemes colateraux : une maison familiale disparait (que faire si les enfant y vivent ? Les jeter dehors ?) - si les gens savent que tout disparaitra a la mort, ils seront moins interesses a investir dans l’economie : on aura une classe moyenne confortable, toujours une classe pauvre et plus de classe riche (moins en fait). La consequence est que la creation de richesse sera affectee, et l’innovation ralentira. Oublier la reditribution du gateau, le gateau sera plus petit. Retrospectivement, on ne serait probablement pas en train d’argumenter sur internet, puisqu’il n’y aurait pas (encore) d’internet.
Les rentiers dont tu parles, sont taxes sur leur benefices, d’une maniere ou d’un autre. Prenons le cas extreme de quelqu’un qui herite, ne travaille pas et ne fait pas fructifier son capital (pas de benefice), pour vivre, il va consommer ce capital, donc le diminuer, et tout reviendra a la normal une (ou deux) generations plus tard.
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Jusqu’à présent je pouvait dire être droite. A présent, quand je vois les cadeaux financiers aux plus riches, sans compensation, tant il est clair que Mr Sarkozy privilégie très nettement le capital et la rente face au labeur, je suis, comme beaucoup de Français de classe moyenne, obligé de remettre ma pensée politique en question. Ce n’est pas pour autant que je vais me tourner vers la gauche caviar qui nous a démontré lorsqu’elle était aux manettes qu’il était possible de voter une majorité de textes anti-sociaux sous un gouvernement socialiste (ce nest pas parce que je suis Français que j’ai la mémoire courte).
Je suppose que c’est comme cela que les personnes de ma catégorie sociale se trouvent obligés de basculer vers des politiques tel Bayrou (pour les timorés)quand il nous aura expliqué son programme économique et social exact, Le Pen (pour les inconscient)dont le programme n’a pas réellement changé depuis 50 ans, l’extrème gauche (pour ceux qui n’ont pas tout compris) dont les programmes n’ont pas variés non plus, juste enrichi d’écologie plus ou moins hasardeuse.
En tous cas cette campagne qui s’annonçait soporifique commence à m’interpeller. A quand les débats si possible contradictoires, que l’on finisse de se faire une opinion, car ce n’est pas, pour l’instant avec les questions posées par les journalistes des médias « traditionnels » que l’on risque de se faire une idée sur les programmes exact, et les financements qui leurs sont associés. Ce n’est d’ailleurs pas non plus les posts des purs militants UMP/PS/UDF/FN... qui feront avancer le smilblick !
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Il est tentant de taxer a 100% la succession mais cela pose quelques problemes : - cela ne reduit en rien l’inegalite des chances dans la vie puisque la succession se fait plutot vers les 50 ans et apres ou les gens sont deja bien etablis dans la vie - cela entrainer des problemes colateraux : une maison familiale disparait (que faire si les enfant y vivent ? Les jeter dehors ?) - si les gens savent que tout disparaitra a la mort, ils seront moins interesses a investir dans l’economie : on aura une classe moyenne confortable, toujours une classe pauvre et plus de classe riche (moins en fait). La consequence est que la creation de richesse sera affectee, et l’innovation ralentira. Oublier la reditribution du gateau, le gateau sera plus petit. Retrospectivement, on ne serait probablement pas en train d’argumenter sur internet, puisqu’il n’y aurait pas (encore) d’internet.
Les rentiers dont tu parles, sont taxes sur leur benefices, d’une maniere ou d’un autre. Prenons le cas extreme de quelqu’un qui herite, ne travaille pas et ne fait pas fructifier son capital (pas de benefice), pour vivre, il va consommer ce capital, donc le diminuer, et tout reviendra a la normal une (ou deux) generations plus tard.
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Avec l’evolution positive de l’esperance de vie, la vente en viager a des particuliers, a perdu tout interet pour l’acheteur individuel. C’etait pourtant une possibilite de transmettre une partie du patrimoine aux enfants et petits-enfants dans le cadre des donations sans attendre le deces des parents ou grands-parents Dans certains pays anglo-saxons les investisseurs (banques, fonds de pensions...) se sont subsistués aux individus. Pour augmenter le pouvoir d’achat des plus jeunes ne serait-il pas judicieux de promouvoir un tel systeme incitatif de vente du patrimoine a des investisseurs tout en preservant la jouissance du bien, de celui qui vend, au dernier des vivants.
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21h34 toujours pas de commentaires, dommage car Jacques ment par omission
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Le scandale sont les droits de succession entre époux qui ont travaillé et économisé toute leur vie
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Entre époux ce n’est pas un cadeau au capital, c’est de la spoliation, une machine à déclencher la misère
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une machine à déclencher la misère
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Ca n’est pas un programme politique pour la France et les français mais un « cadeau » de Nicolas pour sa bonne ville de Neuilly et ses habitants si méritants qu’ils en méritent plus
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faites vos comptes, au dessus de 100.000 euros l’Etat vous pique 20% si votre conjoint décède, c’est du racket
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A l’auteur Les commentaires sont inaccessibles, cela tombe bien,je vais me lâcher longuement en espérant que vous les recevez quand même et en permettant d’être un peu personnel
Article fascinant a bien des égards. Mériterait une lecture quasi psychanalytique.
La présentation de l’auteur est un plaidoyer anti Sarkozy JE SUIS : profondément convaincu que Sarkozy est extrêmement dangereux.. A part cela il a vaguement trente ans et travaille dans un truc genre France telecom. A se demander si il existe....
Pourtant a travers les dis et non dis, un profil se dessine et on souhaiterai vivement en savoir plus...
Commençons
« C’est un impôt qui permet de financer la société, le supprimer c’est supprimer un revenu pour l’Etat »
Cette confusion entre l’état et la société est le début de la confusion mentale qui parcourt cette pensée. Je n’épiloguerais pas. Au niveau de l’inconscient pour lui la société c’est l’état et sans doute vice versa.
Ce monsieur n’est certainement pas libéral et sans doute pas un individualiste. Il est certainement etatiste. Dans cette logique, il est bien compréhensible qu’une voie de financement de la réduction de l’impôt sur le patrimoine lui échappe, la réduction des dépenses de l’état, par exemple en étant plus efficace. « Pour compenser cette perte... » Il raisonne a dépenses au minimum constantes. C’est donc un conservateur.
Pour l’auteur l’acte de transmission est avant tout un acte d’égoïsme, vouloir se survivre a soi même. En fin d’article il évoquera de possibles liens affectifs, mais à la marge et dans les limites du raisonnable. Vouloir se survivre certes, vouloir transmettre aussi, c’est un acte d’amour autant qu’un acte d’égoïsme. C’est effectivement peu raisonnable. Ce monsieur ne le voit pas ou mal. On aurait donc tendance à penser que c’est un « matérialiste » mais aussi qu’il a eu lui-même une histoire familiale compliquée.
Mais qu’il soit « matérialiste » n’est vrai que superficiellement car il a une vision fantasmée du pouvoir parfaitement irrationnelle.
« Nous transmettons des valeurs et une culture qui permettent de se lancer dans la vie » La transmission d’un patrimoine matériel est source d’inégalité, la transmission d’un patrimoine culturel a priori non ?
Ors, une oligarchie peut être une ploutocratie mais pas nécessairement.
Les inégalités culturelles à la naissance ont souvent des conséquences sur toute une vie aussi grave que les inégalités de patrimoine.
Avec un système scolaire qui promeut les enfants de prof, ne parvient pas réellement a « ramener dans le rang les gosses de riches », mais exclu très efficacement les enfants de pauvre par millions, on comprends assez bien l’intérêt politique qu’il y a a focaliser l’attention sur les successions des 300 000 redevables a l’IFS et a essayer de faire croire qu’ils ont un pouvoir social.
Pourtant, vos ploutocrate n’ont pas réussi a éviter les nationalisations votées démocratiquement qui les spoliait en 81. Les profs et fils de profs (voir la bio de Julliard a l’UNEF) ont très bien réussi a faire capoter le CPE voté démocratiquement qui ne touchait en rien en pratique a leurs intérêts) Les ploutocrates ne parviennent a s’approprier que 17% du pib (part revenant aux entreprises dans la création de richesse donc 83% leur échappe)
Je ne doute pas que Madame Royal ait construit elle-même son patrimoine financier, mais elle est fille de colonel et petite fille de polytechnicien et énarque. Haut fonctionnaires de l’Etat de père en fille. Plus de 50 % du PIB gere par l’etat.
Où est l’oligarchie ?
Ce monsieur est donc sans doute un privilégié, relatif, de la culture et il n’y voit que justice, mais non du patrimoine, et cela l’irrite. Comme en France, pour l’essentiel de nos concitoyens, la construction du patrimoine est de l’ordre du comportement individuel plus que du niveau de revenu, (les inégalités intra catégorie sont en termes relatifs plus importantes qu’intercategoriels ou, un ouvrier économe peut constituer un patrimoine non négligeable et plus qu’un cadre dépensier), force est de conclure que les parents de l’auteur ont sans doute ete victimes de la société de consommation ou d’accidents familiaux.
Dans la suite, la confusion mentale atteint son maximum
Mélanger les impôts sur la création de richesse, sur le patrimoine, sur les personnes additionner des flux et des stocks etc... je n’y reviendrai pas sauf pour dire que pour lui, la conclusion précède la démonstration celle-ci n’ayant donc pas beaucoup d’importance. Si la conclusion était inverse il la démontrerait aussi et j’y reviendrai.
On peut constater que l’auteur n’est pas particulièrement concerné par la philosophie en général et les droits de l’homme en particulier.
L’essentiel du patrimoine dont on parle, c’est du logement pour la grande masse des français.
Avec la fiscalité actuelle constituer un patrimoine transmissible est presque déjà devenu un non sens économique. On économise après impôt pour placer un argent dont les revenus sont imposables avant d’emprunter a un taux réel rendu élevé par l’effet d’éviction, on paye des impôts a l’achat puis pendant toute la détention du bien avant de payer un impôt souvent confiscatoire sur la succession (obligation de vendre faute de moyens). Economiser pour ça relève presque plus d’un choix philosophique qu’économique. Vous devriez dire, tant pis pour eux !
Le droit de propriété et son caractère sacré ne sont pas une lubie de bourgeois introduite dans la déclaration par hasard. Propriétaire de mon logement je suis plus libre. Je peux demain dire merde a mon patron. Je ne suis pas dépendant d’un propriétaire. Je ne dois pas filer doux avec l’état comme en URSS ou tous les logements étaient publics. Je ne dois pas faire des risettes à mon maire pour avoir un HLM par piston.
Compris comme un élément de liberté, le droit de propriété est un héritage fort de la philosophie des lumières. C’est vrai de tout patrimoine.
On comprend d’autant mieux que les parents souhaitent le transmettre à leurs enfants et soient prêt à se priver pour cela. Que ceux qui n’en ont pas sont au moins aussi désireux d’en constituer un en tendance pour eux et leur progéniture, quand ils en ont, que de le supprimer pour les autres.
A ce stade, on a déjà deviné que l’auteur est un homme d’une gauche assez ancienne qu’il n’attendait sans doute rien de sa famille et n’avait sans doute pas d’enfants. Mais on peut aller plus loin encore.
LA révolution des trente dernières années est que la majorité des français est devenue propriétaire. Les riches l’étaient déjà et les pauvres ne le sont toujours pas. C’est la classe moyenne et en particulier ceux qui peuvent emprunter sans risque lié a leurs revenus qui a, massivement, acheté. En caricaturant, la frange supérieure de la fonction publique PS.
D’ailleurs, dans une logique très marxiste, la question du coût à l’achat de l’immobilier est devenue clef au PS. A ce prix la, on ne peut plus acheter... ! Et cela va vite. Jospin en était encore a ma connaissance a avoir un loyer privilégie par relation la ou Royal déclare déjà a l’ISF.
Comme la génération au pouvoir n’est plus toute jeune, et qu’ils n’aiment pas leurs enfants moins que les autres, la question de la transmission commence a se poser (68 c’est vieux déjà) Il n’est pas étonnant que les Strauss kahniens ouvrent le feux en envisageant l’exonération des « successions raisonnables » (c’est-à-dire en gros équivalente a la moyenne de celle d’un cadre A de la fonction publique au doigt mouillé...)
Donc vous faites vraisemblablement partie de la gauche archeo marxiste étatiste antilibérale et antiindividualiste.
Alors deux hypothèses.
1) Vous etes le fils d’un couple mixte d’enseignants socialo communiste brisé par les controverses idéologique. Ils ont divorcé après vous avoir payé des études qui vous ont permis d’accéder a un statut de cadre moyen moyen supérieur dans une ex administration mais le coût du divorce ne leur permettra pas de vous laisser un patrimoine et ils claquent leur fric pour se consoler ou pour survivre séparément. Pour cet ensemble de raisons vous etes passe au trotskisme. Vous n’etes pas mariés et n’avez pas d’enfants par peur de l’exemple de vos parents.
2) Vous etes le collectif action militante sur les blogs dans le cadre de presidentielle tout sauf Sarkozy de la section SUD de France Telecom et vous préparez déjà les justification de la non réintroduction de l’impôt sur les successions de 95 % des français hors Lagardere et bouyghes lors des prochaines présidentielles ou vous soutiendraient a contre cœur Strauss Kahn au pour éviter la réélection de Sarkozy
Vous ais je devine ?
Une réponse m’amuserait beaucoup. ...
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éric nous pond décidément des oeufs d’or. Ca fait plaisir de lire ce genre de choses.
Seul reproche : trop d’humour, l’ironie de vos deux hypothèses finales devenait une perche tendue. L’auteur l’a parfaitement saisie. Le laconisme de sa dénégation, par contraste avec les longues réponses qu’il peut faire par ailleurs, est hautement significatif.
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Gem si vous repassez par la. Tres sensible a vos felicitations car j’apprecie moi meme beaucoup en general ce que vous ecrivez. Je suis sensible a votre reproche. Je sais en theorie qu’en s’adressant a des gens de gauche, l’humour ne vaut rien et qu’il vaut mieux adopter le style grande conscience indignee si on veut les convaincre un peu et que s’attaquer« quelque part » a leur « identite » en ne la prenant pas au serieux et la pire demarche possible puisqu’etre a gauche est souvent a mon sens avoir un probleme avec soi meme,. J’avais prevenu l’auteur que j’allais me lacher...Parfois, en lisant ce type de papier, on oublie qu’ils disent n’importe quoi dans une perspective opportuniste et on ne peut s’empecher de reagir
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Puisque manifestement vous êtes frustré de mon manque de réaction face à votre « humour », allons-y. Si on a vaguement trente ans et qu’on travaille, pour vous on est pas autorisé à avoir de convictions par rapport au comportement, aux messages et au programme de Nicolas Sarkozy. Je suppose qu’en maître à penser que vous êtes, vous disposer vous de toute la légitimité pour donner votre avis pseudo-éclairé sur tout sujet. Je vous remercie de corriger mes approximations, l’Etat est bien différent de la société, mais il a en charge son bien-être. Ainsi, financer l’Etat est une forme de contribution pour la société. J’ai fait des raccourcis qui ne passaient manifestement pas chez vous. Certes, votre idée de la réduction des dépenses est intéressante, mais quand ses dépenses sont 30% au dessus de ses revenus, on pense à réduire ses dépenses plutôt qu’à réduire ses revenus.
Pour ce qui est du matérialisme, je pense qu’on à mieux à transmettre que son patrimoine matériel. Cela fait manifestement de moi un « matérialiste », il faudra que vous m’expliquiez votre définition. Par contre, vous semblez persuadé que l’amour passe par l’argent. Je n’ose imaginer vos nuits passionnées si d’aventures vous vous fendiez d’une liasses de billets de 500 euros.
Désolé pour mon histoire familiale parfaitement banale, je ne comprends pas bien pourquoi vous vous en inquiétez.
« Les inégalités culturelles à la naissance ont souvent des conséquences sur toute une vie aussi grave que les inégalités de patrimoine. » C’est bien pour cela que nous avons des écoles publiques et gratuites, obligatoires. Que nous avons des bibliothèques publiques, des musés publiques, etc... Il me semble que l’Etat lutte pour que chacun puisse accéder à une offre culturelle minimum. Mais vous y verrez sans doute un complot gauchiste permettant aux professeurs et aux artistes de se vautrez dans l’argent public. Que proposeriez-vous pour lutter contre ces inégalités ?
D’un autre côté, j’ai peur qu’Alzheimer vous guette. En effet, je vous parle de l’avenir quand vous me citez des exemples du passé (nationalisations, Jospin, etc...). Vous me parlez du patrimoine de Ségolène Royal quand je vous parle de fiscalité des successions. Manifestement, vous vivez dans la rancoeur et le passé. Avez-vous, il y a un demi-siècle, été recalé à un concours de la fonction publique ? d’une quelconque grande école ?
Par ailleurs, vous maniez les chiffres avec grâce pour déformer leur signification. Ce que j’ai pu trouver qui se rapproche de vos 17% est : « les dividendes offerts aux actionnaires dans l’ensemble des entreprises non financières (hors banques et assurances) en France représentent 16 % des richesses produites (valeur ajoutée) ». Hors banque et assurance, mais ça m’étonnerait qu’ils ne fasse que 1%, et surtout on parle de dividendes. Vous semblez ignorez que le dividende est certes une partie de la rente du capital, mais que l’investissement dans l’entreprise permet d’augmenter (en théorie) la valeur de celle-ci. Et que l’investissement est 30% supérieur aux dividendes. Ce qui veut dire que la rentabilité du capital représente plus de 35% de la richesse produite, hors banque assurance.
Effectivement, un ouvrier pourra se constituer un capital. Savez-vous que 300 k€, le prix d’un deux pièces à Paris, ne représente qu’un peu plus de 25 ans de SMIC. Autant dire que le smicard peu se constituer un patrimoine s’il oublie de se nourrir, se vêtir, se loger et vivre pendant 25 ans.
Quand à l’impôt « confiscatoire » sur les successions, savez-vous qu’il existe aujourd’hui des abattements qui font que 100 k€ de la succession sont exonérés en cas d’héritier direct unique ? Qu’ensuite, jusqu’à 500 k€, le taux est inférieur à 20%. Je n’y vois rien de confiscatoire, et je trouverais normal de le payer sur la succession de mes parents.
Pour ce qui est de l’immobilier, pourquoi profiterais-je de la maison de mes parents si je suis incapable de payer 20% du prix de celle-ci pour l’acquérir ? Mais vous devez être un écureuil, frustré de ne pouvoir conserver et votre domicile, et la maison des grands parents en Auvergne, et celle des parents en Normandie. Finalement, vous découvrez que pour avoir plusieurs résidences, il faut gagner de l’argent soi-même au lieu de simplement en hériter. Heureusement qu’avec Monsieur Sarkozy, on pourra être riche de père en fils sereinement, et qu’on pourra conserver toutes ces maisons pour jouir de son patrimoine familial. Bien entendu, la crise du logement actuelle n’est pas un problème, ayons plus de logements vides.
Quand vous parlé du caractère sacré des droits de propriétés, doit on comprendre que vous louez un culte à l’argent et à la possession ? Avez vous beaucoup eu beaucoup de manques dans votre enfance, de privations dues à une vie rigoureuse car religieuse ? Ou alors est ce juste une peur panique de voir spolier ce qui vient de votre famille catholique et que vous ne seriez pas capable de réaliser par vous-même ?
Par ailleurs, encore une fois vous entretenez la confusion entre la propriété et la succession, c’est à dire que vous mélanger le flux et le stock (vous avez cependant le copyright sur ce reproche). Est-ce une démarche volontaire pour construire un discours indémontable car non construit, ou alors est votre esprit qui est si confus ?
Ensuite, vous nous ressortez la grande tirade sur la succession de la résidence principale. Encore une fois, si on est pas capable de payer des droits de succession sur une résidence principale, on est certainement pas capable de l’entretenir correctement. En ce sens, les droits de successions sont même salutaires.
Par la suite, vous recracher une bile incompréhensible sur la gauche qui serait devenue propriétaire. La gauche donc les oligarques de la culture prolétarienne si j’ai bien compris. Finalement, vous haïssez qu’ils deviennent propriétaires, cela vous hérisse. Toute propriété doit elle être le fruit d’un héritage ancestral, doit on la mériter par son sang ?
Pour la conclusion sur la gauche « archeo marxiste étatiste antilibérale et antiindividualiste », je vous trouve un peu excessif.
Mon article se bornait à militer contre la diminution des droits de succession, un principe libéral par excellence. Savez-vous que les Etats-Unis ont des impots sur les successions bien plus important que nous, car le mythe du self-made man est à la base du rêve américain ? Que Bill Gates s’oppose à leur diminution par les conservateurs (W notamment) ?
Ainsi, le « antilibéral » est de trop, je me qualifierais plus comme un libéral étatiste, car effectivement pour moi le libre marché doit être régulé par une instance représentative du peuple, capable de prendre en compte des problématiques autre que la création de richesse pour l’actionnaire. Le archéo, j’imagine que c’est pour la touche de folklore, comme le crypto devant communiste, à moins que ce ne soit une expression de votre amour du passé. Le marxiste, c’était à cause de la ploutocratie ? En fait, je ne suis pas tellement branché « lutte des classes », car plus que les individus, à mon sens ce sont les masses financières qui corrompent notre sociétés. Les fonds de pensions, les fonds d’épargne, finalement l’argent des travailleurs, qui prend une dynamique propres et exploite ces mêmes travailleurs. Ou plutôt les autres, car ces fonds sont américains, tandis que les travailleurs qu’ils exploitent sont mondiaux... Pour le antiindividualiste, je ne sais pas dans quel sens vous l’entendez, mais effectivement, je pense que la société actuelle s’est structurée autour de l’individu, et que les relations sociales se sont distendues, notamment en raison des loisirs individuels (Télévision, Internet, PC...) qui nous éloignent de nos voisins tout en nous rapprochant d’inconnus. Je ne sais pas si c’est un progrès ou une régression, mais je regrette ce manque de sociabilité général, auquel cependant je ne contribue que trop peu.
Quand à mes deux profils, la seule chose plausible est que je pourrais soutenir Strauss-Khan s’il se présentait.
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A l ;auteur, si on continue on va etre seul sur le fil a s’echanger des brulots de 15 pages, mais enfin,personne n’est oblige de lire et votre position me fascine... !
1) Non, non, c’est gem pas moi. Personnellement je suis persuadé que les gens de gauche, quand on leur répond comme ils nous parlent deviennent furieux mais en général préfèrent mimer l’indifférence.
2) le cv vise plus ou moins a donner une idée d’a qui on parle, je trouve curieux de définir un être par sa peur de Sarkozy.
3) Revenu/dépenses Je suis bien d’accord, je diverge en ce que je pense qu’il y assez de gras pour diminuer les revenus aussi.
4) Sur ce point nous sommes un peu d’accord, le mieux que l’on transmette n’est pas matériel c’est pourquoi les vrais inégalités au départ ne le sont pas non plus. Se focaliser sur les successions est une hypocrisie.
5) Un comportement rationnel face à la mort serait de profiter au maximum de son argent tant qu’on le peut. L’impôt sur les successions peut y inciter. Transmettre des valeurs a encore un cote égoïste, cela ne vous prive de rien et est satisfaisant pour l’esprit, transmettre de l’argent est un vrai altruisme.... !
6) Les amours tarifés ? Contrairement à vous je ne connais pas les tarifs, mais mon dieu ! Ce que vous évoquez me fait froid dans le dos ! Heureusement, pourquoi payer quand on a la chance d’habiter en Russie ou en l’absence de politiquement correct on peut encore dire a une fille qu’elle est joie sans risquer un procès pour harcèlement ?
7) Ecoles publiques : s’il vous plait, et même si l’article est formellement catastrophique pour des raisons techniques, essayez de jeter un coup d’œil http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=15843 Le problème est que notre service public est devenu, objectivement, fonctionnellement, une usine a exclure les pauvres et cela me parait être un problème beaucoup plus important que celui de succession dont l’évocation me parait être a nouveau un moyen de sous entendre que le vrai problème est celui des moyens et qu’il suffit de faire payer les riches. Ce type de discours nous a conduit la où nous en sommes et cela explique le peu de respect que je lui porte.
Pour réduire toutes ces inégalités, je propose de voter Sarkozy évidemment !
8) Il y a un demi siècle, je n’étais pas né mais je m’apprêtait a venir au monde dans un pays ou, la droite Gaulliste au pouvoir, les inégalités salariales diminuaient régulièrement, la fiscalité était encore raisonnable, l’ascenseur social fonctionnait a plein, on accueillait des migrants en quantité sans grandes difficultés. Il y avait deux ou trois millions de fonctionnaires en moins et tout le monde était fier d’un service public que le monde nous enviait. La poste, les hôpitaux, l’école, la SNCF ne marchaient pas si mal. L’école elle-même permettait a la plus part des gens de s’en sortir. Malraux était au ministère de la culture. Cela a changé en gros a partir de 1981. Arrêt de la baisse des inégalités, hausse du nombre de fonctionnaires, dégradation constatée par les syndicats eux même de la qualité des services publics a budget et personnel croissant explosion de l’exclusion sociale et jack Lang pour financer des intermittents du spectacle a la culture etc...
9) Alors oui, je ne peux empêcher qu’une certaine nostalgie, n’ait une influence certaine sur ma vision de l’avenir...
10) Les Grandes écoles françaises et moi, j’ais faillis vous répondre, mais la ou je vis tous cela est tellement dépourvu d’importance... 11) Je ne rentrerai pas très avant dans la controverse, mais avec des prélèvements hors tout a plus de 55% au sens large si le capital est a 35% cela signifierait que nous vivons tous avec 10% de la richesse produite. ... !!!? Mais cela ne change rien à la logique d’ensemble à ce niveau, nous sommes dans une logique étatique. Mais si il faut commencer par les bases http://geronim.free.fr/ecogene/approfondissements/approf15.htm Bon d’accord il est marxiste, d’accord ses chiffres ne sont pas les plus récents, mais il montre bien que la réalité de moyen terme c’est que la part de l’état augmente vite au détriment des ménages, la part des entreprises stagnant (même si il conclu le contraire... !)
12) Je ne connais pas les prix parisiens mais je vous fais confiance 300keuro ! toujours la même difficulté à vous inscrire dans le temps et à vous mettre a la place des autres. Un ouvrier s’achète rarement un 2 pièce dans Paris. Notons d’abord que les emplois ouvriers y sont rares. Il y a dix ans le dit deux pièces valait la moitie soit 12,5 ans de SMIC, soit pour un couple 6 ans de revenu. Le logement moyen d’un français lui revient environ 4 ans de revenu. Conclusion, habiter le centre des capitales historiques n’est pas donné à tout le monde ! Mais la, effectivement, je ne voit pas comment en finir avec cette inégalité flagrante sauf pour reprendre une proposition ancienne en prolongeant les champs Élysée jusqu’à la mer. Et ce, même si tous les héritiers de deux pièces a Paris sont obligés de vendre..... En ce qui vous concerne, dans 10 ans le deux pièces à Paris si on en juge par Bruxelles et Berlin à toute les chances d’être a nouveau abordable peut être toujours difficilement pour un couple d’ouvrier mais pour un couple de cadre moyen. Au reste, si vous vous intéressiez à la condition des smicards, je ne crois pas que vous auriez choisi un exemple parisien...
13) Abattement : vous m’avez mal lu. Certes nous ne bénéficions pas d’un abattement de 1 million de $ comme les américains qui vont d’ailleurs au moins provisoirement supprimer tout impôt sur les successions, (http://www.minefi.gouv.fr/performance/pdf/fiscalite_etats_unis.pdf)
mais oui, c’est un impôt usine a gaz, parfaitement symbolique et inutile pour les gens riches et malin et qui n’est destiné qu’a satisfaire de vagues prurits égalitariste tout en mettant nombre de gens plus modestes dans des situations difficiles.
Payer 20% pour avoir le droit d’habiter la maison de ses parents ? La discussion sur ce point ne m’intéresse pas vraiment et je vous prie de m’en excuser.
Catholique et auvergnat avec résidence a Deauville ? Cela renouvelle un peu le cliche breton ou NAP. Je crois que vous ne connaissez pas plus les impétrant que les smicards.
Voyez vous, pour avoir beaucoup fréquenté les limonadiers a Paris, qui correspondent a peu prêt a votre description je crois que vous sous estimez le fait que leurs enfants ont une conscience aigue de l’origine du patrimoine de leur parents qui eux aussi, transmettent des valeurs (par exemple travail) et ils prennent la succession tôt et dans tous les domaines. Personnellement, bien que j’ais pu voir comment cela peu payer en matière de patrimoine, je ne suis pas prêt a bosser autant.
N’étant pas moi-même catholique je n’en suis que d’autant plus a l’aise pour m’attrister au passage de vos préjugés antipapistes dans lesquels je ne serai pas éloigné de voir une stigmatisation fondée sur l’appartenance religieuse on ne peut plus suspecte....Je laisse les auvergnats se défendre tous seuls, mais ne pas comprendre que la maison de la grand mère au pays n’est pas une question d’argent....J’en conclu essentiellement que vous n’etes pas plus auvergnat que moi.
Pour le reste vous me faites plaisir en confirmant quelques intuitions sur l’avenir de la pensée de gauche. Le libéral croit au libre marché et à sa régulation par l’état. Ajouter étatiste, c’est un peu comme quand la gauche a rajouté démocrate a socialiste. Dans le terme social démocrate, c’est toujours le second qui était péjoratif. Nous allons avoir une gauche socialiste étatiste libérale.
Nouveau discours d’auto-justification de ses comportements
Cela ne changera pas grand-chose a ceux-ci, très bien décrit par Chauvel en filigrane dans son livre sur la classe moyenne par l’éducation , férocement égoïste, très indifférente aux plus défavorisés envieuse de ceux qu’elle imagine être riches et qui plus est « injustement » (c’est-à-dire plus qu’elle). Peu soucieuse du passé, (évoquer Jospin s’est se faire traiter de dinosaure) assez indifférente a l’avenir, la transmission (Nos enfants ? Nous leurs laisserons nos valeurs,... et nos dettes) elle continuera a s’étonner de la dissolution du lien social devant ses écran d’ordinateur tout en s’indignant de l’injustice social criante qui fait que le bistroquet auvergnat catholique perde du temps et de l’argent pour réunir les cousins au pays dans la maison des grands parents ou aller a la messe et ne souffre pas autant que lui de la solitude crée par l’ultralibéralisme mondialise barbarisant....
La solution ? Lui retirer la maison !
Pour finir Strauss kahn me parait un excellent choix pour vous : extrait
A gauche en Europe
La tendance Strauss Kahnienne, dans son colloque sur les inégalités, constate que tous les chiffres montrent que les inégalités sont stables Qu’après redistribution les super salaires n’en sont plus guère (même si au passage elle signale que les cadres gagnent 2,7 fois plus que les ouvriers. Constate que la situation économique de l’ensemble de la population s’est améliorée. Que les sentiments d’inégalité s’accroît et que donc cela signifie que les chiffres ne prouvent rien, mais que simplement les inégalités ont changé de nature et que si elles ne sont plus statistiquement observables elles ne s’en accroissent pas moins....
Pour faire face, elle veut promouvoir :
« Le réformisme radical »
- Radical Complet, total, absolu ; sans exception ou atténuation.
- Réformisme Tendance favorable au changement par les réformes. Doctrine visant à une transformation progressive de la société capitaliste par la voie de réformes et de moyens légaux et non à une transformation brutale par la voie de la révolution.Strauss Kahn et ses amis veulent donc radicalement sans exception ou atténuation une transformation progressive complète et absolue sans transformation brutale....
On va brutalement tout changer sans brutalité...
Mais la je suis méchant, car au fond je le préfère quand même aux autres. A tous prendre mieux vaut le libéral étatisme. Que le social étatisme. Entre cela et l’union de la gauche durable et de la gauche de rupture qui nous promet pour bientôt le concept de « rupture durable » (c’est-à-dire que cela casse en permanence) mon choix serait fait si je n’avais déjà choisi la rupture tout cour avec cette culture de gauche....
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* La suppression des droits de successions est donc la porte ouverte à une ploutocratie, où nous verrions l’émergence d’une classe de rentiers héréditaires qui tiendrait le pays. Un peu comme les enfants Lagardère, Bouygues, Dassault, par ailleurs tous amis de celui qui propose la suppression des droits de succession.
En gros, encore une idée pour les riches et les bourges.
Excellent article, simple et concis, il en faut plus comme ça sur AgoraVox !
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Il est tentant de taxer a 100% la succession mais cela pose quelques problemes : - cela ne reduit en rien l’inegalite des chances dans la vie puisque la succession se fait plutot vers les 50 ans et apres ou les gens sont deja bien etablis dans la vie - cela entrainer des problemes colateraux : une maison familiale disparait (que faire si les enfant y vivent ? Les jeter dehors ?) - si les gens savent que tout disparaitra a la mort, ils seront moins interesses a investir dans l’economie : on aura une classe moyenne confortable, toujours une classe pauvre et plus de classe riche (moins en fait). La consequence est que la creation de richesse sera affectee, et l’innovation ralentira. Oublier la reditribution du gateau, le gateau sera plus petit. Retrospectivement, on ne serait probablement pas en train d’argumenter sur internet, puisqu’il n’y aurait pas (encore) d’internet.
Les rentiers dont tu parles, sont taxes sur leur benefices, d’une maniere ou d’un autre. Prenons le cas extreme de quelqu’un qui herite, ne travaille pas et ne fait pas fructifier son capital (pas de benefice), pour vivre, il va consommer ce capital, donc le diminuer, et tout reviendra a la normal une (ou deux) generations plus tard.
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C’est sûr que depuis plusieurs années nous sommes dans une société où il vaut mieux avoir des parents (fortunés donc) qui vous montent un bon PEA pour votre avenir plutôt que de milieu modeste qui vous poussent à faire des études.
Je ne sais pas si il s’agit d’un problème franco-français.
Pour exemple : ma femme enseignante, 5 ans d’étude = 1800 € / mois tout compris, d’un autre coté ma belle soeur : esthéticienne à temps partiel mais une grand mère pleine aux as et sans héritiers directs = PEA + assurance vie = maison payée et 1500 € d’intêrets qui tombent tous les mois. (je tiens à préciser que je n’ai rien contre les esthéticiennes ni contre ceux qui n’ont pas poussé dans les études !).
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De ce pas je vais m’ inscrire dans une école d’ esthéticienne .
Sept
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Ho Agoravox, pourquoi les 93 réactions sont masquées ?
Tant pis je réagis quand même
J’ai voté article intéressant mais je ne suis pas d’accord. Votre analyse est incomplète et sent le parti pris (ce dont vous avez le droit) ou le jeune âge (ce qui n’est pas anormal)
Vous oubliez au moins 2 choses :
1° L’impôt sur les successions transgresse un principe fiscal fondamental qui est celui de ne pas taxer 2 fois le même revenu.
2° La succession non ou faiblement taxée enrichit l’héritier. Cette richesse supplémentaire sera inévitablement investie ou reversée dans la consommation, ce qui est bon pour l’économie (et arrêtons avec le fantasme de la fuite à l’étranger qui ne représente qu’une portion infirme du capital national).
Etant quelque peu votre ainé, je peux vous dire également que les temps ont bien changé et que la situation des jeunes aujourd’hui est bien plus mauvaise que celle de la génération précédente : augmentation de la précarité et baisse du pouvoir d’achat ne sont pas seulement des arguments politiques, c’est aussi une vraie réalité.
Il y a 30 ans, avec 2 SMIC et les alloc on pouvait accéder à la propriété, aujourd’hui pouvez-vous le faire ? Assurément non.
Dans ce contexte un peu de gras en provenance des parents est bienvenu pour compenser l’incurie économique de nos gouvernants.
Quant à la baisse de la mane financière directe pour l’état, elle devra tôt ou tard se traduire par une baisse des charges de l’état, car cela aussi est une réalité qui finira par s’imposer : nous avons trop de fonctionnaires.
Et puisque nous dérivons vers l’avenir, nous pouvons même imaginer que l’enrichissement de la partie la plus jeune de la population produirait un effet tellement rassurant qu’elle libèrerait des énergies créatrices, inventerait de nouveaux emplois en nombre tel que le licenciement deviendrait un phénomène banal tant la facilité de retrouver un emploi serait une évidence. Il existe déjà des pays européens pour lesquels ce scenario n’est pas loin de la réalité.
Ceci dit : Bayrou = Président
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1° L’impôt sur les successions transgresse un principe fiscal fondamental qui est celui de ne pas taxer 2 fois le même revenu. => Tout comme l’IR qui vient après les charges patronales et salariales, puis la TVA sur la dépense de ce qu’il reste. On ne taxe pas deux fois le même revenu, mais ce qui reste après les taxes précédentes. Le seul impôt qui taxe un revenu déjà taxé est la combinaison IR + CSG non déductible.
2° Et ceux qui travaillent, et qui ne doivent compter que sur leur travail pour vivre et se loger, qui leur donne un coup de pouce ?
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J’adhère entièrement aux conclusions de cet exposé !
Une autre injustice criante : lors de la transmission d’un patrimoine, chaque légataire héritera d’une part d’autant plus réduite que le nombre d’héritiers est élevé. Pourquoi ne pas envisager des droits dégressifs en regard du nombre d’enfants ?
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Oui, d’accord. Mais alors, il faudrait certainement repenser le système dans son ensemble.
Les fratries nombreuses sont, suivant le système d’aide aux familles, plus soutenues. Ces moyens et allocations, et tout budget afférent, SERVENT-ILS CHEZ NOUS LA FRATERNITE et le droit d’avoir une vie adulte et indépendante ?
On aboutit actuellement, et en penchant dans le sens indiqué par l’arithmétique élémentaire, à « une part plus réduite » en cas de partage nombreux. Cette réduction affecte la valeur INDIVIDUELLE d’une diminution.
Au niveau des succession, cette intention simplement est rappelée. On peut dire que ce dessein est Républicain, réequilibre le partage des rôles entre la famille et l’état.
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Bon article sur un sujet de société important en France. En effet nombre de citoyens voient d’un mauvais oeil que leur patrimoine accumulé par leur travail et leurs économies soient in fine récupéré par l’Etat (considéré alors comme le vilain méchant arnaqueur). De même la mentalité louable de vouloir aider ses enfants de son mieux, dans une société capitaliste néo-libérale, passe sans détour par une aide financière, un tremplin pour réussir.
Là où le bas blesse c’est justement dans la contradiction soulevé par Mr Sarkozy. J’avoue que je ne partage pas ses idées, mais objectivement, on ne peut pas vouloir développer le mérite au travail et en même temps offrir le résultat du travail de ses ainés sans réussite personnelle notable. Evidemment il y a des enfants qui utilisent ce tremplin pour avancer, développer le patrimoine et apporter des financements utiles à la société, sans compter la préservation de capitaux sur le territoire. Et puis il y aura ceux qui dilapideront ce patrimoine sans gloire.
D’un point de vue humain, il est curieux de voir des gens sacrifier leur vie (économiser = se contraindre) au profit de leur progéniture. Ils ne profiteront pas de leur vie, se saigneront aux 4 veines pour garantir un héritage honorable. Ce principe est destructeur et ne favorise pas la consommation, cheval de bataille de nombreux candidats pourtant.
De mon expérience personnelle j’ai regretté de ne pas avoir de soutient financier de ma famille, dont les moyens ne sont pas suffisant, j’ai été écoeuré de voir des fainénants obtenir véhicule, maison, liquidité sans rien faire d’autre que s’appuyer sur leur famille. On peut mesurer l’inégalité ainsi créée. J’ai pu me glorifier d’avoir réussit ma vie seul et même si je souhaite un bon avenir à mes enfants, je souhaite aussi qu’ils apprennent à se débrouiller par leur propres moyens.
Pour conclure je dirai que l’on oublie que l’impôt sert à tous, l’ISF n’est pas de l’argent perdu, mais une répartition entre tous les citoyens. Pour éviter la formation de Grande Famille Riche et Influente (en bien ou en mal) il est nécessaire. Pour rassurer les citoyens il doit cependant laisser une marge de manoeuvre afin que les aspirations parentales naturelles soient satisfaites. Par exemple sur la résidence principale qui représente souvent une valeur plus affective que financière.
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A la mort de mon père il y a un an et demi, on a payé des droits de succession énormes (plus de 100 000 euros). J’ai trouvé cela juste. Une partie de cet argent sera gaspillé par l’Etat ? Pas grave. Qui ne gaspille pas un peu ? (regardez vos poubelles qui débordent avant de mater celles de l’Etat). L’essentiel c’est qu’une bonne partie de l’argent pris sur mon héritage servira bien (aux hôpitaux et à l’école). Et au plan des valeurs je trouve juste de redistribuer une partie de la chance (injuste) que j’ai eue en naissant dans une famille riche. C’est cela pour moi, la responsabilité.
Les français ont les yeux plein de caca et ils voteront sarko.
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je suis aussi née dans une famille aisée. mais la maladie et le handicap qu’elle entraine, ont fait que j’ai perdu mon boulot bien rémunéré et que je me retrouve à plus de 50 ans, à galérer avec 490€ par mois, car je n’ai pas pu retrouver un travail autre qu’un mi-temps payé au smig...
ce qui fait que je suis obligée de me séparer de la maison de mes grands-parents, car je ne peux payer les droits de succession... j’en ai gros sur la patate, car c’est la maison de mon enfance, et j’aurais bien aimé la conserver.
mais je ne voterai pas pour autant, pour little nicolas pour pouvoir ne pas payer mes droits de succesion...
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@ Cl4ud3
ce qui est lamentable ce sont ces lois qui restent universelles et non étudiées en fonction des personnes, votre situation me touche beaucoup Cl et je vous trouve très correcte, très responsable, même !
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... et puis à la fin, on termine ainsi :
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Désolé un bug technique a bloqué tous les commentaires qui sont rétablis. Ils se peut que 2 ou 3 se soient perdu. N’hésitez pas à les reposter si c’est le cas
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Tous cela, comme beaucoup de discours de gauche est d’un parfait irréalisme et d’une noire hypocrisie.
Le patrimoine moyen net en France est de 270 000 euro après retranchement de 35 000 euro de dettes en moyenne (Insee). Soit 6 ans de revenu moyens. Compte tenu des effets d’age, etc...
Le patrimoine des personnes âgées doit être de toute évidence dans le haut de la fourchette. Et la succession moyenne est de 55 000 euro ! ?
La réalité est que l’impôt sur les successions est une usine a gaz ou a coup de donations partage d’enveloppes, et autres complications, avec un coup de collecte sans doute très élevé, on se fait plaisir en mimant l’égalité pour détourner l’attention des vrais inégalités.
Mais en pratique il est vraisemblablement surtout payé par les moins informés. Ceux qui n’ont pas de notaire de famille par exemple. (Comme l’ISF dont la majorité était payé dans les années 90 par les détenteurs de bons anonymes du trésor et à cette date, c’était surtout de petits retraités qui achetaient sur conseil de leur percepteur.)
Cela signifie aussi que les inégalités de patrimoine liées a l’héritage matériel sont beaucoup moins importantes et de moindre conséquence ( 6 ans sur une vie de travail) que les inégalités culturelles et éducatives).
Je reviens à ce que j’abordais dans le commentaire précèdent. Si la question de l’égalité était importante pour les partisans de cet impôt, ils devraient d’abord demander des points négatifs aux examens pour tous les enfants dont les parents sont culturellement privilégiés.Par exemple enfants de profs.
L’homme de gauche de base est en général assez privilégie sur le plan éducatif surtout depuis que les pauvres votent Le pen il est donc parfaitement compréhensible qu’il s’intéresse d’abord aux « privilèges » « des autres ».
L’homme de gauche est très favorable à la taxation des successions et très hostile à toute mesure qui diminuerait le caractère inégalitaire de notre système scolaire. Possibilité de recours au prive élargi sur fond public, suppression de la carte scolaire, acquisition de savoirs « traditionnels » pour les plus défavorisés.
Mais surtout, la constitution d’un patrimoine dans l’optique d’une transmission entre génération reflète une philosophie de la vie qui est contraire a celle de l’homme de gauche et c’est sans doute surtout cela qui explique cette focalisation : un enjeu idéologique plus que réellement économique.
La logique en est l’irresponsabilité. Irresponsabilité entre conjoint (notion d’engagement réversible) irresponsabilité entre générations (dette publique, caniculés, impôt sur la succession etc...). A gauche, on appelle cela la lutte pour l’autonomie contre l’hétéronomie.
Tous cela est parfaitement légitime. Nous sommes en démocratie.
Mais que la génération du « ici et maintenant » et après moi le déluge, qui entre le RMI, la carte scolaire, et les 35 heures a réussi a faire de l’exclusion sociale un héritage transmissible au nom son féroce égoïsme de classe. Qui sous Jospin consacrait 3 fois plus d’argent a l’animation des ses loisirs (intermittents du spectacle 900 millions d’euro) qu’aux pauvres (politique de la ville 300 millions « nominalement ») essaye de nous faire croire que c’est de la générosité et un souci d’égalité... Cela est plus attristant qu’irritant car de toute evidence il y croient eux meme....
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L’INSEE donne plutôt un revenu disponible par ménage moyen de 28 835 euros en 2004, et un médian à 24 599. Ce qui fait que le patrimoine moyen net représente plutôt 10 ans de travail... mais un peu plus de six ans de revenus brut, je te l’accorde !
Quand au machiavélisme de l’homme de gauche, qui veut faire en sorte que la culture et l’éducation soit les vrais facteurs discriminants, j’ai du mal à te suivre...
Tu veux dire qu’il faudrait mettre en place un revenu égal pour tous, quel que soit son niveau d’éducation, son travail, ses responsabilité ?!? Pourquoi pas, mais je ne pensais pas que c’était l’idéal de l’homme de droite.
Ou alors tu veux dire que tu penses que les le complot gauchiste et professoral tiens la société, et que les gens éduqués forment un lobby pour spolier les riches ? Peu efficace, ce lobby, vu ce que gagnent les profs.
Peut-être que tu es révolté que les enfants de riche ne puissent pas bénéficier d’une éducation haut de gamme et sélective sponsorisée par l’Etat, pour combler le déficit de temps que leurs parents ne peuvent leur consacrer, trop occupé qu’ils sont à gagner de l’argent pour leur constituer un patrimoine ? Je crois que les cours particulier, l’accès aux études payantes (Ecoles de commerce notamment) et le financement de ces études par les parents est déjà un plus fort pour ces pauvres riches.
Et peut-être que les parents devraient se poser sérieusement la question de ce qu’ils voudraient le plus transmettre à leurs enfants, entre un capital et du temps, de l’amour et une éducation.
Mais peut-être que c’est l’homme de gauche qui force l’homme de droite à négliger ses enfants, et à travailler plus pour gagner plus et se constituer un patrimoine...
PS : je ne dis pas que la vie est facile pour tout le monde, et que quelquefois nous ne sommes pas obligés de faire des compromis douloureux entre notre vie familiale, et le fait de ramener de quoi vivre au foyer. Alors, posons nous effectivement des questions de société, voulons nous réellement travailler plus pour gagner plus, et être en mesure de transmettre intégralement le fruit monétaire de notre vie, ou travailler moins, gagner moins, mais transmettre un héritage culturel, affectif et des valeurs.
Vous avez fait votre choix, et moi le mien !
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L’INSEE donne plutôt un revenu disponible par ménage moyen de 28 835 euros en 2004, et un médian à 24 599. Ce qui fait que le patrimoine moyen net représente plutôt 10 ans de travail... mais un peu plus de six ans de revenus brut, je te l’accorde !
Quand au machiavélisme de l’homme de gauche, qui veut faire en sorte que la culture et l’éducation soit les vrais facteurs discriminants, j’ai du mal à te suivre...
Tu veux dire qu’il faudrait mettre en place un revenu égal pour tous, quel que soit son niveau d’éducation, son travail, ses responsabilité ?!? Pourquoi pas, mais je ne pensais pas que c’était l’idéal de l’homme de droite.
Ou alors tu veux dire que tu penses que les le complot gauchiste et professoral tiens la société, et que les gens éduqués forment un lobby pour spolier les riches ? Peu efficace, ce lobby, vu ce que gagnent les profs.
Peut-être que tu es révolté que les enfants de riche ne puissent pas bénéficier d’une éducation haut de gamme et sélective sponsorisée par l’Etat, pour combler le déficit de temps que leurs parents ne peuvent leur consacrer, trop occupé qu’ils sont à gagner de l’argent pour leur constituer un patrimoine ? Je crois que les cours particulier, l’accès aux études payantes (Ecoles de commerce notamment) et le financement de ces études par les parents est déjà un plus fort pour ces pauvres riches.
Et peut-être que les parents devraient se poser sérieusement la question de ce qu’ils voudraient le plus transmettre à leurs enfants, entre un capital et du temps, de l’amour et une éducation.
Mais peut-être que c’est l’homme de gauche qui force l’homme de droite à négliger ses enfants, et à travailler plus pour gagner plus et se constituer un patrimoine...
PS : je ne dis pas que la vie est facile pour tout le monde, et que quelquefois nous ne sommes pas obligés de faire des compromis douloureux entre notre vie familiale, et le fait de ramener de quoi vivre au foyer. Alors, posons nous effectivement des questions de société, voulons nous réellement travailler plus pour gagner plus, et être en mesure de transmettre intégralement le fruit monétaire de notre vie, ou travailler moins, gagner moins, mais transmettre un héritage culturel, affectif et des valeurs.
Vous avez fait votre choix, et moi le mien !
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