@JL
Le théorème de Conway et Kochen nous dit libre arbitre ==> pas de variables cachées. La contraposée qui nous intéresse variables cachées ===> pas de libre arbitre au sens défini comme suit :
l’impossibilité de définir une fonction à l’instant t dépendant de l’état préalable de l’univers avant t et produisant l’état mesuré à t.
Je suis totalement d’accord avec les arguments génériques de Pierrot ainsi que les vôtres.
Mais dans le cas d’espèce on peut venir taquiner la métaphysique. Pourquoi ?
Parce que le théorème ne préjuge nullement de la manière dont est obtenue ce libre arbitre, seul le résultat importe, même si c’est un gentil elfe qui a soufflé le choix de l’expérimentateur. S’il y a des variables cachées on est sûr que même ce gentil elfe n’a pas de libre arbitre au sens défini, c’est à dire qu’il ne peut établir un choix indépendamment du passé car son choix serait alors une fonction du passé.
Notez que ceci est vrai dans une logique incluant le tiers-exclus. Et mon sentiment personnel comme je le développe à l’auteur est que l’on peut avoir une solution tiers incluse en s’appuyant sur l’interprétation relationniste de la MQ, qui nous mènerait à la caducité de la notion, soit ni variables cachées ni libre arbitre faute d’agents à qui l’assigner. C’est analogue à l’objection produite par les bouddhistes qui considèrent via l’interdépendance et la coproduction, la notion caduque.