@nono le simplet
Quand ma barraque a été pris par le désastre, j’ai fait une sorte de galipette intellectuelle, quand il a fallu que je la vide de tout ce qu’elle contenait. D’un coté ce qui m’était indispensable, de l’autre ce qui était de la « déco ». Au milieu ce que émotionnellement je ne voulais pas me séparer. Ce qui a abouti à l’abandon d’environ 2 tonnes de bouquins, disques, bd, filés à des assos. Pour ne pas parler du reste. Moto bradée, vélos abandonnés...Tout à coup le matériel n’a plus d’importance. J’ai mieux mesuré ce que mon grand père avait vécu quand il est parti sur les routes de l’exode en 40 abandonnant sa barraque
Maintenant forcément je regrette d’avoir laissé filé des trucs. Mes encyclopédies universalis, l’intégrale de Jules Vernes brochée, plein de BD des années 70...J’ai quand même gardé mes vieux pilotes et l’intégrale des « PEANUTS » « Tu ne touches pas à ma collec de »so foot" a hurlé mon gamin.
Un copain s’est bloqué le dos avec ce carton là précisément, en déménageant. Mais ce genre de crise est intéressante, même si elle est très douloureuse. Car quand tu domines la benne de la déchèterie avec tes cartons c’est autre chose que Napoléon sur le fait d’une pyramide, avec ses siècles soit disant à le contempler.