@JMBerniolles
Les réflexions de Spartacus procèdent d’une vision lucide de l’histoire et des erreurs monumentales de ceux à qui une idéologie creuse sert de pensée et même de vision. Ce sont les mêmes qu’on voit chanter les louanges du sinistre abruti Maduro qui nous expliquaient au milieu des années 70 qu’on ne concevrait certes pas qu’on obligeât les Parisiens à aller arracher les betteraves dans la plaine picarde, mais que le Kampuchea démocratique de Pol Pot n’était pas la France et que les Cambodgiens chassés manu militari de Phnom Penh par les Khmers rouges ne tarderaient guère à s’en trouver mieux. De fait, plus d’un million d’entre eux, cinq ans plus tard, ne ressentaient plus la moindre douleur et se trouvaient à jamais à l’abri des affres de la faim. Des maoïstes pareillement, à la fin des années soixante, nous avaient déjà fait le coup avec une révolution culturelle chinoise où ils voyaient la naissance d’un monde futur idéal.
Pol Pot n’a pas pu tuer tout le monde, pas plus que Mao, pas plus que Staline en 1932 par l’holodomor en Ukraine. Je suppose que vous le regrettez amèrement.
J’espère quand même que dans six mois, étant donné ce qui se prépare au Venezuela, vous n’aurez pas à vous sentir aussi ridicule d’avoir écrit ces articles que les « spécialistes » du Monde nous exposant avec enthousiasme, il y a plus de quarante ans, les grands espoirs de la révolution cambodgienne.