Venezuela Caribe
Le corps de cet article a été écrit avant la dérisoire tentative de "coup militaire", sur lequel on revient brièvement, de Juan Guaido et Leopoldo Lopez déjà impliqué dans le "coup" de 2002 contre Chavez.
Dans un monde normal cet espace des Caraïbes devrait être un vrai paradis terrestre ( Michel Camilo Caribe).
Malheureusement un certain nombre de choses conditionnent les destinées des pays qui l’occupent. Pétrole, minerais, trafics de drogues, aspiration des peuples à vivre libres sont autant de facteurs qui placent ces pays et leurs peuples sous la menace de l’empire anglo-saxon.
Vis à vis de l’Amérique latine les différents pouvoirs aux USA, au fil du temps, ont maintenu la vieille doctrine dite Monroe, du début du XIX éme siècle, qui impose la domination nord américaine sur tous ces pays de culture latine et de religion catholique. On notera ici qu’il y a une véritable différence culturelle et religieuse entre les deux Amériques et que cela joue d’une certaine manière sur leurs rapports. C’est à dire que même dans le cas de l’emploi de la force, une certaine diplomatie est nécessaire.
Les USA, en fait leur service secret dédié, la CIA, viennent de provoquer un basculement de pouvoir en faveur de leurs marionnettes, en Argentine d’abord, puis récemment au Brésil, un pays clé puisqu’il est engagé dans l’organisation dont l’acronyme est BRICS (pour les pays qu’elle rassemble Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui constitue, dans certaines limites, un contre pouvoir au niveau mondial.
On analysera la spécificité et les particularités de la situation du Venezuela vis à vis des attaques que ce pays subit et les raisons de sa résistance, étonnante étant donné l'ampleur des manoeuvres de déstabilisation et d'étouffement déployées par les USA.

La guerre contre le Venezuela
Depuis l’avènement de Hugo Chavez au Venezuela en 1999, un militaire qui a impulsé ce que l’on a qualifié de révolution bolivarienne, les USA n’ont eu de cesse de provoquer, avec les méthodes éprouvées (*), un changement de pouvoir en leur faveur dans ce grand pays sud américain qui donne sur le golfe des Caraïbes et a des frontières communes avec le Brésil, la Colombie et la Guyana britannique notamment.
Alors que de tous les fronts où l’empire anglo saxon et ses bras armés que sont l’Otan et l’armée américaine mènent des actions de provocations et d’agression, - Extême Orient, Moyen Orient, dont le pauvre Yémen, Ukraine, en Afrique, .. le Venezuela semblait le plus facile à maîtriser, les représentants du « Deep state » directement impliqués dans les manœuvres, sont jusqu’à présent en échec.
Il est clair que pour le Venezuela, ceux-ci ne se sont pas embarrassés de maquiller et de camoufler leurs actions déstabilisatrices, - promotion d’une marionnette, Juan Guaido « Gweedo », tentatives d’infiltrations militaires sous un prétexte « humanitaire » auquel personne ne croit, défection provoquée de militaires vénézuéliens, tentative d’assassinat sur Maduro, hold up sur les avoirs de ce pays malheureusement confiés à des Banques du système, séquestration de réserves d’or par les anglais, attaques sur le système de gestion de la production électrique du Venezuela....-, et nomination comme responsable de l’action américaine de l’infâme Eliott Abrams condamné en 1991 pour avoir monté, sans accords, des escadrons de la mort à El Salvador et pour l’affaire des contras iraniens au Nicaragua . Sans doute les neocons pensaient-ils régler l’affaire en une ou deux semaines. Ce qui renvoie aux estimations de Juppé pour la Syrie. Et ils se sont lourdement trompés, montrant ainsi leur peu de compréhension et de maîtrise des rapports de forces.
Il est donc intéressant d’analyser plus en détails cette question du Venezuela et de montrer ce qui enraye, pour le moment mais déjà depuis un certain temps, l’action subversive des neocons qui tiennent le Deep Sate.
L’aspect économique
C’est un volet largement commenté, de manière très tendancieuse, dans nos médias inféodés et sur les plateaux télé par des « experts » du système, toujours très zélés aussi pour dépeindre une réalité économique fictive pour nous mêmes.
C’est aussi le domaine où l’action des USA peut avoir le plus de chance de provoquer le changement de régime souhaité.
Et on ne saurait nier les problèmes de l’économie vénézuélienne.
Il faut d’abord situer ceux-ci dans le contexte.
Il y a d’abord la situation générale des pays d’Amérique du Sud. En relation avec la domination de l’Amérique du Nord, qui n’était pas directement coloniale, les pays de cette zone ont développé des économies qui s’apparentent à celle d’un pays colonisé. C’est à dire que sous la direction d’élites corrompues les pays d’Amérique latine ont exporté leurs richesses, souvent sous forme brute, - minerais, pétrole, produits de l’agriculture et de l’élevage... -. Ainsi, avant sa crise économique de la fin du XX ème siècle qui était déjà une crise du néo libéralisme notamment dans son aspect monétaire, l’Argentine avait massivement développé, au prix d’une déforestation importante, son élevage à des fins d’exportations vers les USA. Avec le même désastre environnemental la Brésil produit des agrocarburants, dont un rapport caché au public, en France, sur leur bilan, a mis en évidence tous les problèmes liés et conclut au non intérêt (sous l’aspect généralisé) de cette production.
C’est légèrement différent dans la mesure où ce carburant peut être utilisé au Brésil. Les revenus de ces exportations sont largement exploités par les clans au pouvoir avec une redistribution minime vers les couches populaires, tandis que les classes moyennes en profitent un peu également. Le trafic de drogue qui a été largement développé et exploité par la CIA, la mafia cubaine de Miami et la Mafia américaine (organisations que l’on retrouve, sous la couverture interne du FBI, dans l’assassinat de JFK, voir notamment le livre de James Ellroy American Tabloïd) est bâti sur le même modèle.
Le Venezuela d’avant Chavez n’échappait évidemment pas à ce modèle de type colonial donc. .
Ce pays est extrêmement riche en Pétrole, en Gaz naturel et minerais variés, dont l’or. Néanmoins la caractéristique de son pétrole est d’être « lourd », c’est à dire majoritairement issu de sables bitumeux. Ce qui rend son exploitation plus complexe, notamment au niveau du raffinage où il faut pratiquer une dissolution par du pétrole léger, et plus coûteuse. Pour l’exploitation de son pétrole le Venezuela a créé, en 1976, une entreprise d’état, PDVSA qui exploitait le pétrole en partenariat avec des compagnies pétrolières étrangères, dont Total, jusqu’à ce que Chavez les expulse en 2007. Ce qui a permis de distribuer une partie de la rente pétrolière aux couches moyennes. Si le Venezuela possède des capacités de raffinage celles-ci sont en sous capacité du fait de problèmes de maintenance et d’investissements. Le raffinage du pétrole vénézuélien est totalement contrôlé par une filiale à 100% de PDVSA, Citgo avec une capacité totale de près de 3 millions de barils par jour. Ce raffinage est effectué au moins pour moitié à l’étranger, principalement aux USA et dans d’autres pays des caraïbes. Le siège de Citgo était basé à Houston, Texas, ce qui plaçait cette société, de fait, sous le contrôle des Banques américaines.
La rente pétrolière constitue plus de la moitié du PIB du Venezuela et assure une part importante de l’emploi, mais il y a néanmoins un part industrielle non négligeable. C’est plutôt basique avec l’industrie textile, acier et aluminium, un peu d’industrie automobile, l’agroalimentaire.. Il est à souligner que l’hydroélectricité est à l’origine d’une part majeure de la production d’électricité.
La part de production agricole est assez diversifiée et il faut noter que celle-ci est en forte hausse depuis le tournant des années 2000.
La démographie qui donne une idée de la stabilité du pays et de ses conditions de vie reste positive au Venezuela. Il y a une mortalité infantile malheureusement assez élevée, mais l’espérance de vie y est au delà de 70 ans. Une émigration notable, principalement vers le pays voisin La Colombie est à remarquer.
Du point de vue économique on peut donc dire que la « révolution bolivarienne » dont on voit ainsi les limites, n’a pas provoqué de grands bouleversements, ni de grandes avancées.
L’économie du Venezuela reste donc très fragile du fait de sa dépendance au pétrole, elle est aussi, pour le moment très vulnérable vis à vis des attaques et des sanctions que l’empire anglo saxon impose à ce pays latin.
Le président Chavez puis son successeur Maduro ont régulièrement fait appel à des économistes indépendants et non alignés pour définir des axes d’actions et de développement prioritaires pour leur pays. Parmi les idées avancées il y en a une qui a été retenue qui est de créer une crypto monnaie, le Petro, basée sur le pétrole et servant dans les transactions pétrolières.
Il a été amusant de constater combien les « économistes » inféodés du néo libéralisme ont décrié cette initiative, alors que c’est à peu de chose près l’idée du petro dollar. Il est pourtant bien clair que les sanctions américaines, ainsi que le partenariat du Venezuela avec la Russie et la Chine, notamment pour l’exploitation de son pétrole vont donner du corps à cette idée.
On pourrait craindre, et ce n’est naturellement pas à écarter, que cette réorientation dans les alliances se traduisent par une exploitation du commerce pétrolier vénézuélien du même type qu’avec les multi nationales occidentales, néanmoins deux choses expriment une réalité différente. Il y a d’abord les investissements russes et chinois au Venezuela et puis l’aide diplomatique et militaire fortes et peut-être décisives que ces deux grands pays lui apportent.
Quelques aspects positifs du pouvoir bolivarien
Avant d’aborder les actions subversives que les neo cons américains, le trio Bolton, Abrams et Pence, le cubain Marc Rubio qui est la bêtise incarnée étant maintenu en arrière plan, déploient, et puisque le tableau précédent du domaine de l’économie ne peut plaider en faveur du pouvoir bolivarien, de nature bourgeoise et plutôt sous forme de clan, il convient de citer les éléments positifs. Ce sont essentiellement une part de redistribution d’un peu de la rente pétrolière aux défavorisés, un accès à une alimentation moins chère avec des magasins dédiés par l’état, aux soins, un effort de construction d’habitations et enfin un net effort sur l’alphabétisation.
Les actions subversives et les actions des neo cons contre le Venezuela
On peut dire que toute la panoplie des mesures déstabilisatrices, d’étranglement économique et de menaces d’actions militaires est mise en œuvre dans cette affaire du Venezuela.
Dans le cas du Venezuela la caractéristique majeure de ces actions d’ingérence et d’agression est que celles-ci se font sans fards, sans aucune préoccupation diplomatique y compris pour sauver la face de dirigeants ‘alliés’ obligés de reconnaître la marionnette américaine désignée comme ‘Président’, alors qu’un Président élu et réélu est en place.
Ces actions déstabilisatrices et de renversement ont été engagées dès l’avènement de Chavez. Un court coup d’état militaire, avec l’emprisonnement de Chavez a été organisé en 2002, il a lamentablement échoué après une mobilisation populaire massive. Cela aurait du avertir les neo cons sur la nature et la difficulté de leur tâche, mais ceux-ci ne brillent pas par leur intelligence et ils désirent ardemment avoir enfin de la réussite vis à vis de la résistance mondiale qui s’organise et les met en échec au Moyen et extrême Orient, en Ukraine, en Afrique même....
Tout ce qui a été organisé de manière classique, corruption, soutien de l’opposition, actions armées ponctuelles à l’intérieur du pays, guerre économique, - qui fait beaucoup souffrir le pays et ses habitants - propagande anti Maduro, un dictateur évidemment qui oppresse son peuple, mise en place d’un pouvoir parallèle..-, tentative de basculement de l’armée vénézuélienne, mise en place du groupe de Lima en 2017, constitué de pays importants d’Amérique latine, 13 - Brésil, Argentine, Chili, Colombie, Honduras, Panama.... inféodés aux USA et sous la direction du Canada, afin de faire pression sur le Venezuela et ses alliés sud américains, réunis pour la démocratie et l’action humanitaire bien entendu mais avant tout pour orchestrer une action militaire.... a échoué. Jusqu’à présent faut-il ajouter.
Si bien qu’aujourd’hui on se retrouve devant l’escalade de la guerre économique et sous la menace d’une action militaire.
Il convient donc d’examiner les rapports de forces dans ces deux domaine : économique et militaire
Étant donné la fragilité et la vulnérabilité de l’économie du Venezuela ainsi que sa situation géographique, l’angle des attaques sur son économie a été privilégié d’entrée de jeu par les USA. Le vol de plusieurs dizaines de milliards d’euros en avoir et dépôts d’or, des blocages d’importations ont déjà provoqués des problèmes pour les remboursements de dettes, pour les investissements nécessaires et pour l’approvisionnement... la baisse importante du prix du baril avait déjà porté un coup sévère à l’économie du Venezuela (la tendance est aujourd’hui nettement à la hausse). La guerre économique contre ce pays va s’intensifier, avec, particulièrement, le blocage des exportations de pétrole et de gaz. Celles-ci ont été réorientées vers l’Inde, la Chine, Singapour.. Cela peut aller jusqu’au fait de couler des navires pétroliers. La même menace est lancée contre l’Iran qui possède des moyens de défense et de rétorsion notamment le blocage du détroit d’Ormuz.
Un gros inconvénient direct de ces menaces et plus encore des mesures de cet ordre, se situe au niveau de la forte hausse du prix du pétrole que cela entraîne automatiquement. Parce que l’Arabie saoudite ne peut plus augmenter sa production de pétrole. L’absence des pétroles iraniens et vénézuéliens sur les marchés entraînerait donc une forte hausse du prix du baril. Les USA compte sans doute sur leur pétrole et gaz de schistes, mais il se trouve que cette exploitation utilisée à plein est beaucoup moins prometteuse que ce qui avait été estimé au départ.
Malgré cela la guerre économique reste l’arme la plus efficace sur le moyen terme.
L’aspect militaire
Les neo cons rêvent d’une action militaire d’écrasement du Venezuela qui serait aussi un exemple pour d’autres pays qui s’aviseraient de rejeter la tutelle de l’empire anglo saxon. L’idée de base est d’utiliser, en fonction de la géographie, les militaires de la Colombie et du Brésil avec l’appui de la logistique et des bombardements américains. On pourrait penser qu’il y a là un rapport de forces écrasant.
Mais il semble que pour l’instant les militaires brésiliens et colombiens refusent d’engager des actions militaires contre le Venezuela. D’une part, ils ne sont pas assurés d’une victoire rapide et d’autre part leurs engagements militaires pourraient avoir des conséquences de déstabilisation du pouvoir dans leur pays respectif.
En envoyant pour un court séjour deux bombardiers stratégiques capables d’emporter des charges nucléaires au Venezuela, la Russie a ainsi marqué avec force son soutien militaire à ce pays avec lequel il a des accords dans ce domaine. La Chine a pour sa part envoyé un navire militaire hôpital et de l’aide humanitaire.
Du matériel militaire a aussi été fourni à l’armée vénézuélienne qui dispose notamment de missiles de défense S300. Et il y a du personnel d’encadrement militaire russe et cubain sans doute.
Avec le positionnement dans le Golfe du Mexique et la mer des caraïbes et l’opportunité de port en Guyana britannique, les USA ont évidemment la possibilité de faire pleuvoir bombes et missiles sur ce pays d’Amérique latine. Mais cette action militaire qui ferait beaucoup de morts civiles pourraient avoir un effet dévastateur sur les peuples d’Amérique latine, tandis qu’elles renforceraient le peuple vénézuélien dans sa résistance. Sans actions terrestres efficaces, ces frappes ne régleraient sans doute pas la question militaire. Enfin, il est clair que les américains ne peuvent se permettre des pertes notables.
Si l’attaque militaire n’a pas eu encore lieu tandis que l’effet « Gweedo » s’éteint peu à peu, c’est bien qu’elle pose problème. Un certain nombre de conditions, dont la participation des armées brésilienne et colombienne, ne sont pas réunies.
On ne peut bien entendu écarter une action militaire d’envergure contre le Venezuela, mais il semble que la méthode la plus efficace réside dans la guerre économique totale.
Conclusion
Alors que dans les « coups » réussis en Argentine et au Brésil, les concepteurs de la CIA entre autres, avaient pu faire présenter les événements comme résultant d’une guerre de clans reconnus comme corrompus, les manœuvres et attaques au grand jour contre le Venezuela, malgré une campagne de propagande diabolisant Maduro, ont pris l’allure d’une agression américaine contre le peuple vénézuélien.
Cela a plusieurs conséquences.
La première étant que l’armée vénézuélienne est restée fidèle au pouvoir en place et que le peuple vénézuélien se mobilise dans des milices de défense.
La deuxième est liée aux liens culturel et religieux qui unissent tous les pays d’Amérique latine qui fait que cette agression contre le peuple vénézuélien peut être ressentie par tous les peuples d’Amérique latine comme les concernant également.
Dans ce contexte une action militaire généralisée US contre le Venezuela aurait sans doute un très grand effet déstabilisateur. Ce qui conduit les militaires brésiliens et colombiens a être plus que réticents vis à vis d’une participation à une telle opération militaire.
La guerre économique reste ainsi la plus grande arme entre les mains des neo cons.
Il faut nécessairement que celle-ci donne des résultats à moyen terme parce que ces actions au niveau économique entraînent obligatoirement une réorientation positive de l’économie du pays sanctionné. Pour le Venezuela cela signifie le recours à une monnaie propre pour son commerce extérieur, le terrain est préparé avec la crypto monnaie le petro, ainsi qu’une coopération et des échanges accrus avec l’Eurasie. Notons qu’il en est de même pour l’Iran.
La partie est loin d’être gagnée pour le Venezuela, mais le fait d’avoir pu résister à la phase d’attaques concentrées avec la reconnaissance de la marionnette Guaido, les actions « humanitaires », le vol d’avoirs, la tentative de faire basculer l’armée, les blacks out électriques..., a son importance pour la suite des événements.
Coup « militaire » du 30 avril 2019
Dans la ligne de ce qui a été décrit précédemment, un « coup » militaire a été tenté avec l’artisan de celui de 2002 contre Chavez, Leopoldo Lopez qui avait été libéré de sa prison par des militaires, à l’appel de la marionnette américaine Guaido.
La tentative avait en elle-même un aspect dérisoire et n’est pas arrivée à grand-chose y compris dans sa première phase, mais elle devait sûrement être utilisée pour justifier une intervention américaine. Si Maduro avait pu être tenu pour responsable d’un bain de sang répressif.
Apparemment les brésiliens et les colombiens se sont défilés devant l’opération militaire que les américains attendaient d’eux. Ce qui oblige ceux-ci à être en première ligne de l’action militaire.
Il y a eu une réaction populaire immédiate et les militaires n’ont pas fait défaut au gouvernement légitime.
On peut dire que de la part des neo-cons américains, menés sur cette question par Pompeo Abrams et Pence, il y a une méconnaissance des réalités, une impatience idiote alors que leurs sanctions économiques ne font pas encore leur plein effet, et une impréparation confondante, notamment avec la nécessité pour eux de convaincre les colombiens d’engager une action militaire d’envergure contre le Venezuela.
Une intervention militaire directe des américains n’est malheureusement pas à écarter, mais la base diplomatique ainsi que la propagande destinée aux peuples sud américains n’existent pas.
(*)
Des options comme la corruption des personnes et même des états comme dans le cas de Équateur qui vient de recevoir plusieurs milliards de dollars (en prêt FMI on sait ce que cela signifie, mais c’est le pays qui paye pas son « élite ») en récompense de son traître lâchage de Julian Assange, la déstabilisation des états avec des mouvements d’opposition et des escadrons de la mort,... sont des méthodes privilégiées.
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