bon... comment dire.
outre que je ne veux pas parler des affaires auxquelles vous faites allusion car au fond on est dans le doute.
Je suis bien conscient que la politique est souvent monstrueuse et qu’elle fait parfois le pire.
Ce n’est pas ce que je dis. Les affaires dont vous parlez ou le type d’agissement auquel vous faites référence sont des affaires de placard. (ce n’est pas un jugement sur leur importance ou gravité)...
arf... laissez moi le dire autrement : quelle autre démocratie est vierge de ce genre d’agissement (ceux auxquels vous faites référence) ?? probablement aucune malheureusement.
Dans quelle autre démocratie une telle vision de l’usage du pouvoir pourrait elle être tenable ?
aujourd’hui par exemple il y a l’amérique de Bush (quand on pense que Clinton a risqué l’impeachment pour un cigare) qui est équivalente.
et la france.
ce que je veux dire c’est que nous avons l’illusion qui a sauté. Et l’illusion c’est fondamental. L’illusion qui doit se maintenir que le gouvernement est au service de l’interet général. Pour la première fois un gouvernement offre le spectacle de la rivalité interne et de l’instrumentalisation totale de l’outil politique au service seul de l’ambition.
Je veux dire il ne font même plus semblant et faire semblant c’est prendre le temps de respecter une sorte de convenance qui implique la conscience qu’il reste important d’être digne vis à vis du peuple. Là ça a sauté. Et ce n’est pas bien. On pourrait dire « au moins c’est moins hypocrite » or non. C’est moins efficace. Quand vous vous contrebalancez du rapport à vos administrés alors vous vous contrebalancez de la politique que vous leur soumettez et surtout vous faites sauter l’exemple.
un peu comme si un pouvoir se mettait à fusiller dans la rue plutôt que de maquiller en accident ou comme si un ministre disait « je veux être ministre de l’interieur pour servir mes interets seuls »... ah non ! ça c’est authentique c’est sarko...