@Et hop !
Je sais pas si c’est pour faire des économies. A mon avis il vaut mieux réorienter cet argent vers les avantages familiaux. Cette réforme de la reversion est tellement stupide que je me demande si c’est pas fait pour flinguer définitivement son existence
même. J’aurais dû
détailler un peu plus la reversion actuelle dans le régime de base et à
l’AGIRC-ARRCO (qui concernent le gros des troupes), ce qui m’aurait
permis de comparer pour chaque cas présenté ce que ça donne avec la reversion qu’on connaît juste pour se rendre compte que le système
actuel reste quand-même plus socialement acceptable que le système
Delevoye/Bonnet. En réalité je pense que l’idée ne vient pas de Delevoye mais (à mon avis) de Carole Bonnet .. utiliser Google pour trouver ses textes…
on retrouve exactement son style rédactionnel dans le document no 11 de la
réunion du COR du 31 janvier 2019 sur lequel il s’est aligné. Le problème c’est que les documents du COR ne
sont pas signés. On ne sait pas qui les écrit, qui les valide ni si les membres
du COR sont d’accord ou pas (je parle pas des membres du secrétariat général du COR, c’est différent du COR). La Cour des Comptes demandait une harmonisation des
conditions d’attribution. Or là on ne pourrait plus parler de
reversion mais de partage post mortem des pensions pondérées avec un
coefficient prédéterminé, donc c’est autre chose que la reversion. Si l’absence de prise en compte des biens propres se confirmait on n’y comprendrait plus rien car on pourrait en arriver à donner une reversion à un millionnaire devenu veuf mais qui de ce fait n’aurait jamais voulu travailler. Le futur principe, s’il est adopté, conduirait au final
à des situations plus indéfendables que les règles existantes : si il y a une certaine complexité
dans l’existant c’est bien parce qu’il doit y avoir une raison.