@Gollum
Ce qui est toujours amusant avec vous, c’est que vous vous escrimez à vouloir que les Chrétiens interprètent la Bible à votre manière où ici, à la manière des Témoins de Jéhovah.
Il n’existe aucune divination dans la Bible. Absolument rien qui se passe comme c’est écrit et qui nous concerne. Même l’annonce de l’arrivée de Jésus par les prophètes n’a pas permis que tous les Juifs reconnaissent Jésus. Tout ce que nous avons à savoir sur la fin du monde a été annoncé par Jésus et la révélation est close avec la pentecôte. De ce fait le livre de l’Apocalypse ne peut rien ajouter à ce qui a déjà été dit sur le le retour du Christ. Ce livre est à lire comme le livre d’Ezekiel. C’est un avertissement pour notre éducation dans le style des apocalypses très à la mode dans l’antiquité. Avant l’an mille, les humains supposaient que cette période de 1000 ans allait s’achever et le monde se détruire. Il ne s’est rien passé. Donc si vous avez une explication intéressante, donnez-là, mais nous savons déjà que rien n’est à prendre à la lettre. Nous ne savons même pas si l’auteur de cette lettre est l’auteur de l’Évangile. Ce texte de l’apocalypse est le dernier, mais aussi le dernier par importance dans le Nouveau Testament.
Si nous prenions ce texte à la lettre, il y aurait des incohérences avec les Evangiles, or toute rupture dans la vraisemblance est un avertissement à ne pas prendre ce texte à la lettre. Par exemple : « et ils furent jugés, chacun selon ses actes » (Ap 20, 13). Or nous savons par les Évangiles que c’est ce que nous sommes qui nous sauve et non nos actes. Le bon larron sur la croix a été sauvé par sa reconnaissance de l’innocence de Jésus et non par les actes abominables qui avaient valu sa condamnation à mort (sur terre). Sa dernière parole a été une parole d’amour, ce qui le rend compatible avec l’amour de Dieu. La miséricorde de Dieu ne peut être qu’absolue, ce n’est pas Dieu qui nous condamne, mais c’est nous qui nous condamnons en refusant son amour.
« Bien-aimés, il est une chose qui ne doit pas vous échapper : pour le Seigneur, un seul jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un seul jour. » (2Pierre 3, 8). C’est encore un avertissement à ne pas prendre l’Apocalypse à la lettre.
Dans le chapitre 19, il est question d’un faux prophète, mais des faux prophètes, il y en a eu des dizaines, voire des centaines depuis Jésus et il y en a toujours. Savez-vous duquel il s’agit ?
Cette idée d’un règne de mille ans n’apparaît qu’au chapitre 20. Donc, avant de faire une interprétation de ce chapitre, avez-vous une explication détaillée pour les 19 chapitres précédents ?