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Commentaire de Étirév

sur Trois idoles philosophiques


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Étirév 22 mai 2019 09:54

Descartes

Lorsque Descartes voulut faire table rase dans son entendement, la première phrase qu’il aurait dû dire, pour reconstruire l’édifice de ses croyances, au lieu d’être son fameux : « Je pense, donc je suis », aurait dû être : « Je parle, donc je pense », car cette phrase qu’il prononçait mentalement, il la prenait dans sa connaissance qu’il avait du langage dont il avait oublié de se défaire comme de ses autres connaissances.

Spinoza

Le panthéisme, en faisant de Dieu le « Grand Tout » qui anime l’Univers, formulait donc la véritable doctrine scientifique de la divinité. Il ne lui manquait plus qu’une chose : donner à ce principe universel un nom qui permit de le connaitre, de le retrouver dans la Nature, de le définir ; allons plus loin, de le ranger dans la nomenclature des corps simples.

C’est ce que la science moderne a fait. Mais Spinoza est né trop tôt pour avoir vu la sanction de sa doctrine dans l’œuvre de Lavoisier. Il est resté dans les nuages indécis de la spéculation, il n’a pas su mettre l’idée flottant dans son esprit sur le terrain plus sûr, mais moins brillant, des sciences positives.

Nietzsche

Les hommes comme Nietzsche ne laissent, dans le monde, qu’une impression : « C’est un misogyne !... » Leur science est néant, leur œuvre on l’oublie, leur haine seule reste.

La science de Nietzsche n’est, du reste, pas à lui ; sa haine seule lui appartient. Il est philologue, il étudie les textes antiques et nous les traduit. C’est un plagiaire des idées lointaines, celles que personne ne réclame, c’est pour cela qu’il est quelquefois étonnant, il nous rend des idées très anciennes qu’il attribue à l’homme supérieur, le suprahumain.

Livres de Femmes, Livres de Vérités


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