@Christian Labrune
bonsoir,
Je partage vous deux avis, celui-ci et celui qui le suit ! Il y a un problème fondamental dans toute situation complexe, et pour l’apprécier il faut se rappeler que la première Europe ( celle des six) était destinée à faire barrage à la chute de l’Italie dans l’empire soviétique ... cela continua cahin-caha et surtout de façon chaotique.
Le péril ( si péril il y eut) étant passé, bien des intérêts fortement bousculés après mai 1945, reprirent de la vigueur, de la force et des pouvoirs à la chute du mur ... Et se servirent, et se servent encore balançant ça et là des projets de réforme, des accords fumeux parce que rien n’est adapté : dans cet état de désordre qui vit notamment le lobby des maraîchers interdire les concombres présentant un flèche de plus d’un centimètre — et ce n’est pas le seul exemple courtelinesque ... les pouvoirs politiques désemparés devant le mécontentement général des peuples ( sauf un ...) lancent idées sur idées et encore idées de plus en plus loups-phoques dans l’espoir ( bien connu en matière de risques complexes) qu’à la suite la situation ne soit pas au moins pire que celle vers laquelle ils se dirigent ! Ceci est une méthodologie très,... très,... très... connue et dans bien des situations délicates de toute nature.
L’Europe est morte ... et répond parfaitement à la description que le sénateur Victor Hugo fit, dans le grand monologue de Ruy Blas de la situation espagnole. La différence ? Là où Hugo plaça des lobbyistes de la monarchie espagnole on doit voir intérêts lobbyistes européens ....
Le système européen s’effondrera ... autant garder notre armée et notre force de frappe nucléaire au cas où le profiteur .....