Les
premiers hommes qui resplendissaient de la pureté morale de l’Enfant, de sa
naïveté, de sa droiture, de son exquise sensibilité, ne sont pas plus les fils
des singes qu’ils ne sont le vieil Adam des théologiens fait de toutes pièces
par un Dieu inconnu.
Ces
deux chemins inverses qui ont été suivis pour nous expliquer les origines, nous
révèlent deux faiblesses humaines.
Si
la tradition telle qu’on nous la présente est inadmissible, c’est parce que les
Écritures dans lesquelles elle est déposée ont été altérées, leur signification
primitive n’y peut plus être aperçue.
Si
ces récits nous étaient parvenus dans leur forme initiale, nous y retrouverions
des idées vraies, une science grandiose. Ce qui le prouve, c’est qu’à travers
les interpolations et les altérations, nous apercevons encore les lueurs de la
grande et simple vérité.
La
cause qui a poussé l’homme à altérer les Ecritures et à fausser l’Histoire est
sa grande honte, c’est le mensonge formidable, roulé à travers les générations,
et qui est le fait capital de l’évolution sociale de l’Humanité.
Il
est rappelé et dévoilé intégralement ICI.
La
seconde faiblesse humaine est celle qui a engendré l’erreur moderne.
L’homme
veut paraître en progrès. M. Cari Vogt n’a-t-il pas dit un jour : « J’aime
mieux venir d’un singe que d’un Abel dégénéré ».
Là
est la cause réelle de cette doctrine absurde, elle donne à l’homme orgueilleux
l’illusion du progrès et lui cache une déchéance que son orgueil même dénonce.
Le
darwinisme est né de cette hypocrisie. Si l’humanité a marché en progressant,
comment expliquez-vous ces héros hindous, égyptiens, chaldéens, phéniciens et
phrygiens, aryens et chinois, qui sont au seuil de l’histoire et nous
représentent la jeunesse phylogénique de l’homme ? Ce sont eux qui fondent les
grandes civilisations…
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véritables origines, nos racines, notre Arbre généalogique