@Renaud Bouchard
1)protection des marins.
Vous écrivez avec raison « qu’est ce qu’ils craignaient ». Une crainte peut être raisonnable ou pas, basée sur du connu ou pas. Là ce peut être dû à une méconnaissance. On ne connait pas les conditions antérieures, un masque et des gants ne sont pas ridicules.
2) le carnet de vaccination. La plupart des maladies chiantes et infectieuses ne sont pas couvertes par les vaccins style choléra, gâle,...
Une personne avec tout ses vaccins vivant dans un milieu style Monaco, après un séjour dans un camp de réfugiés, pas sûr que je ne prendrai pas de précautions.
Je dis celà mais les chiens de rue chez moi viennent pour leurs soins, j’ai les mains tellement pommadées par de l’anti fongique, bactérien que je fais sans gants.
Idem pour les personnes pour la teigne, je me lave les mains avant et après.
3) l’amateurisme.
Une infirmière ou docteur la première fois qu’il est confronté à de l’exotisme malgré leur professionalisme feront amateurs. Prenez une tenue blanche « tivex », le top en protection, chez moi en 10’ on est trempé et en 1h c’est le coup de chaleur avec ses 30-40% de mortalité.
4) pour le palu. Je connais le vecteur et je m’en protège. Au moment du chik il y avait 18 cas dans un rayon de 15m autour de ma chambre, deux mois sans piqure de moustique. Un problème de rigueur, rapide et silencieux le moustique tigre mais il n’aime pas le OFF repellent local.
Le moustique dans sa vie fait 300m maxi. Avec de la rigueur on éloigne le vecteur de la source de la maladie. Autant ils s’en sont fichu localement du chik (vaccination automatique de la population) pour la dengue ils ont mis les moyens, pour éradiqué ici ça été plus vite qu’à la Réunion plus petite et riche. Plus un moustique à moins 500m. Ca frappe à la porte, ça traite maison et jardin. Celui qui n’est pas d’accord ça lui fait drôle, les flics et l’armée aide pour les récalcitrants.
5) pour la surpopulation c’était plus boutade, ceux qui font une fixette sur les pandémies font souvent une fixette sur la surpopulation ce qui est en opposition. Je veux une réduction de la population à condition que ce soit chez les autres.
J’ai vécu plus de la moitié de ma vie hors de France, je me voyais pas à la retraite discuter prostate au bistrot du coin dans un pays surprotégé où les gens ont facilement peur. J’ai certainement une vision différente.