Vivre ensemble, être malade ensemble, et demain…mourir ensemble ? Sociétés, maladies et brassages de populations
« […] Par-delà le gouffre de l’espace, des esprits qui sont à nos esprits ce que les nôtres sont à ceux des bêtes qui périssent, des intellects vastes, calmes et impitoyables, considéraient cette terre avec des yeux envieux, dressaient lentement et sûrement leurs plans pour la conquête de notre monde […] »
H. G. Wells, The War of the Worlds, 1897, Pearson's Magazine

Vous souvenez-vous de quelle manière les créatures décrites par H.G. Wells dans son roman intitulé La Guerre des mondes, venues de Mars pour envahir la Terre, finissent par être terrassées malgré la puissance de leur « rayon ardent », arme terrifiante à laquelle rien ne résiste ? La réponse est simple : les microbes terriens contre lesquels ils ne sont pas immunisés finissent par les neutraliser et les tuer.
Technologie et avancée des sciences aidant, la Science-Fiction et l’Anticipation continuent leur progression fulgurante dans un univers, le nôtre, qui finit à la longue par intégrer comme plausible, possible, réalisable et désormais en cours de réalisation, tout ce qui en d’autres temps aurait relevé de l’utopie, des dystopies et serait resté soigneusement enfermé dans le cercle des « œuvres de l’imagination ».
Mais si les dystopies constituent un terrain de choix pour les œuvres de l’esprit, qu’en est-il dans le monde réel qui nous entoure et dans lequel nous vivons ? Qu’en est-il de cet « infiniment petit », de ces virus, de ces bactéries, de ces microbes, mais aussi de toutes ces autres maladies nouvelles qui circulent et pourraient bien nous terrasser, nous aussi, sachant qu’en la matière l’être humain ne devrait pas baisser la garde et renoncer à ses défenses immunitaires, à ses pratiques d'hygiène élémentaire, ouvrant la porte à toutes les pathologies (celles que l'Europe pensait avoir éradiquées après des efforts scientifiques et médicaux exceptionnels - tuberculose, diphtérie, typhus, variole, peste, choléra, poliomyélite -, mais aussi celles nouvellement apparues ou à venir) au nom d'un aveuglement politique désastreux ?
I- Constat
Comme l’écrit Charles Elie Guzman dans l’excellente revue UP, reprenant une étude publiée par le Johns Hopkins Center for Health Security, « les dernières données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont formelles : la probabilité de l’émergence d’une pandémie ne cesse d’augmenter. Chaque jour on apprend l’existence d’un nouvel agent pathogène tandis que la population mondiale ne cesse d’augmenter et les interconnexions au travers de la planète se font de plus en plus denses. Une réunion de paramètres qui favoriseraient l’éclosion et la propagation d’une maladie ravageuse. »
Selon l’OMS, l’organisme en charge de la santé dans le monde, une pandémie mondiale pourrait éclater à tout moment. De quelle maladie s’agit-il ? S’agirait-il d’une maladie encore inconnue que l’OMS désigne sous le nom de « maladie X », un mystérieux agent pathogène qui n’a pas encore été découvert mais dont la menace est imminente et apparemment inévitable ? Un danger officiellement inscrit dans la liste des épidémies les plus dangereuses, au même titre qu’Ébola, la fièvre hémorragique, le coronavirus du syndrome respiratoire (MERS), le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ou le virus Zika ? Le cas le plus probable serait une zoonose, une transmission de l’animal à l’homme. 70 % des maladies récemment découvertes provenaient de sources animales, qu’elles soient domestiques ou sauvages. Rappelons que c’est le cas d’Ébola mais aussi du virus HIV, continue l’auteur de l’article.
Mais qu’en est-il des autres maladies qui existent déjà et qui reviennent en Europe ?
Face à ce risque, comment se préparer ? Mme Joanne Liu, la présidente de Médecins sans frontières (MSF), se montrait bien perplexe dans une interview au Monde sur l’idée d’un grand plan qui permettrait de faire barrage à une pandémie majeure. « À quoi sert(-il) de se faire peur ? Les épidémies sont le symptôme de la fragilité d’un système de santé. Commençons par donner accès aux soins aux populations les plus vulnérables, plaide-t-elle. Éliminons ce qui tue vraiment. Le choléra fait plus de 100 000 morts par an. » Le paludisme, le tabagisme, l’alcoolisme, les pollutions chimiques, agricoles, alimentaires, aquatiques, aériennes, les cancers, l’automobile aussi, dira-t-on. Mais c’est là un autre sujet et concentrons-nous sur d’autres affections plus invisibles dans leurs origines.
Le 12 février 2018, au sommet de Dubaï, le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus estimait qu’écarter tout risque de pandémie était un rêve impossible. En revanche, disait-il, « avec une préparation méticuleuse et une riposte rapide, nous pouvons éviter que la plupart des flambées échappent à tout contrôle et nous pouvons limiter l’impact de celles qui se propagent au niveau international. » Selon lui, la mission de l’OMS est de travailler partout dans le monde pour renforcer les systèmes de santé et mettre fortement l’accent sur les systèmes de surveillance.
Fort bien. Mais où en sommes-nous ?
II- Question
On ne réalisera vraiment l’étendue du problème qu’au moment où éclateront, sans qu’on puisse les juguler autrement que de manière coercitive et donc dramatique, des foyers de maladies dont la population européenne qui discute désormais les vaccinations, a oublié l’existence comme les effets terrifiants, telles que le choléra et pourquoi pas la peste.
Or, et c’est là un point notable, il se trouve que le corps médical sait parfaitement que le retour de certaines maladies en France est lié en partie à l’immigration .
La gale, le scorbut, la tuberculose, la dengue, le chikungunya, la bilharziose ou schistosomiase (2ème endémie parasitaire mondiale après le paludisme avec de 20.000 à 200.000 décès par an, la fièvre à virus West-Nile (précisons ici qu’il s’agit en l’espèce d’une zoonose - transmission effectuée par moustiques, oiseaux, chevaux -, connue depuis 1960 sous le nom de fièvre de Camargue), le zika sont déjà là…et pour les gourmands, les fièvres hémorragiques et autres maladies à virus sont loin d’être anecdotiques.
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=bilharziose
https://www.who.int/topics/haemorrhagic_fevers_viral/fr/
Dès lors, réalise-t-on donc vraiment que toutes ces populations aux santés éprouvées qui entrent en Europe et en France (illégalement ou non, peu importe désormais puisqu’il n’existe plus aucun contrôle, aucun passeport et encore moins de carnet de vaccination OMS) le font, dépourvues de couverture vaccinale préventive et porteuses de maladies, dont des maladies génétiques très graves dont on tait l’existence, comme la drépanocytose, maladie génétique touchant particulièrement les personnes originaires d'Afrique, des Antilles, d'Afrique du Nord, alors qu’elles constituent avec leurs taux de prévalences désormais établis un très sérieux problème de santé publique directement imputable aux flux migratoires et aux brassages de populations ? Voyez ci-après :
http://robertdebre.aphp.fr/drepanocytose/
http://filiere-mcgre.fr/drepanocytose/
http://www.tousalecole.fr/content/dr%C3%A9panocytose
https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/drepanocytose
III- Situation incontrôlable
Bien que parfaitement connue, il se trouve que cette situation, comme chacun peut le vérifier, suscite comme par hasard une réaction de rejet immédiat dès qu’elle est abordée car se dresse immanquablement l’obstacle du politiquement (in)correct. Un basculement cognitif se produit, qui exclut toute réflexion posée et ouvre grandes les portes de l'affectif de sorte que la frontière devient brusquement très mince entre la prévention et la santé publique et les accusations de racisme et d’eugénisme alors qu’il s’agit simplement...de rester en bonne santé et surtout d'éviter que des populations qui se croient encore préservées ne deviennent à leur tour gravement malades au contact d'autres populations auxquelles elles sont confrontées malgré elles et dont on leur impose la présence par le biais d'une immigration démentielle et totalement incontrôlée.
Lisez plutôt :
https://www.breizh-info.com/2018/09/07/101902/medecine-maladies-immigration
http://invs.santepubliquefrance.fr/beh/2006/43_44/beh_43_44_2006.pdf
https://journals.openedition.org/revdh/5977
https://www.senat.fr/rap/r05-300-1/r05-300-155.html
S’agissant des maladies infectieuses, les études de l’Institut national de veille sanitaire (InVS) permettent en effet d’observer des taux de prévalence significativement plus importants dans certaines populations étrangères que dans le reste de la population, en particulier pour le VIH, les hépatites virales chroniques et la tuberculose.
https://www.irdes.fr/documentation/syntheses/la-sante-des-migrants.pdf
D’après le Haut conseil pour la santé publique lui-même, le nombre de cas de gale a augmenté de 10% depuis 2002 : on en recense désormais 328 cas pour 100 000 personnes. Pour la tuberculose, la Guyane et Mayotte, deux départements Français d’Outre-Mer, seraient les points d’entrées principaux de la maladie. En Algérie, une épidémie de choléra a été constatée, suscitant plus que des inquiétudes chez tous ceux qui, nombreux, circulent et passent leurs vacances « au bled » avant de revenir en France.
https://www.pasteur.dz/fr/vie-scientifique-pasteur/actuality/251-le-cholera-est-une-maladie-evitable
Deux heures d'avion, et hop ! Un à cinq jours d'incubation et bienvenue au Club de la Maladie des Mains Sales...mortelle, faut-il le rappeler.
https://www.who.int/topics/cholera/fr/
Outre le retour de ces maladies que l’on croyait disparues, l’augmentation des cas d’IST (Infections sexuellement transmissibles) et de MST (Maladies sexuellement transmissibles) inquiète les autorités, qui, officiellement, expliquent cette recrudescence par « un manque d’information des jeunes » et « des comportements à risque en hausse ». (Tu parles !) Parmi elles, on remarque le grand retour des infections à gonocoque (des organes génitaux) et à chlamydia, qui ont triplé entre 2012 et 2016. Cette dernière infection a touché au moins 268 000 personnes en 2016, en majorité des jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans chez lesquelles cette maladie silencieuse est la première cause d’infertilité. Selon le site d’information pratique PasseportSanté.net, 1,4 % des hommes et 1,6 % des femmes de 18 à 44 ans sont atteints par cette IST dans l’Hexagone.
IV- Tous ensemble ? Le « Grand Mélange » doit-il continuer ?
Certaines maladies infectieuses peuvent rester a- ou paucisymptomatiques (ie. avec une ou plusieurs pathologies dont les symptômes ne sont pas visibles ou pas mesurables ) durant de nombreuses années avant de provoquer des manifestations cliniques parfois sévères. Les migrants sont particulièrement vulnérables à plusieurs maladies infectieuses persistantes, en raison d’une exposition dans leur pays d’origine et de leurs conditions de vie particulières. On ne saurait ignorer l’existence de maladies parasitaires persistantes souvent négligées, telles que la schistosomiase, la strongyloïdiase et la maladie de Chagas. De plus, en cas de co-infections avec le VIH ou les hépatites B et C, certaines de ces parasitoses persistantes induisent une morbidité plus grave. Ces aspects sont d’autant plus importants à connaître que l’ensemble de ces maladies, tant virales que parasitaires, sont particulièrement fréquentes chez les migrants.
Et particulièrement contagieuses.
« Nous allons vers de graves problèmes sanitaires si les autorités continuent à la fois d’accueillir et de mal accueillir ceux qui arrivent et d’exposer la population française. »
De retour en France, il semblerait en effet (mais j’espère être démenti et rassuré par quelques lecteurs informés) que l’on ne trouve plus aucune étude réalisées dans les camps de migrants ou auprès des populations immigrées en cette année 2018 (et même fin 2017) sur le site de l’Institut de Veille Sanitaire, alors même que dans les grandes métropoles, on constate une multiplication des maladies. Pour quelle raison ?
Conclusion provisoire
Il me semble, pour ma part, que « bien accueillir » ne signifie pas pour autant accepter l’installation définitive de tous ces gens en Europe et en France, mais plutôt, dans le meilleur des cas, tout mettre en œuvre (grâce à l’OMS, par exemple, grâce aussi au dévouement de multiples organismes dont l’efficacité n’est plus à démontrer, comme l’Institut Pasteur, par exemple) pour les soigner et les soumettre de manière obligatoire à des examens préventifs avec couverture vaccinale, mises en quarantaine pour éviter toute contagion, et, finalement, une fois soignés, rétablis, assurer dignement – par avion et en toute sécurité -, leur retour aux lieux d’origine comme l’a finalement prouvé l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés…
…sachant que la mesure immédiate devrait être le « No Way », comme en Australie. https://www.francetvinfo.fr/monde/asie/no-way-la-campagne-sans-concessions-de-l-australie-contre-les-migrants-clandestins_720529.html
Quant aux coûts médicaux de tous ces soins - réellement humanitaires -, il est évident que des Etats aux « poches profondes », dotés de Fonds Souverains richissimes, pourraient évidemment subvenir à tous ces besoins financiers plutôt que de se ruiner dans des guerres ineptes (comme le montre tristement l’Arabie Saoudite avec la guerre d’attrition du Yémen, par exemple).
Sources :
Nick Alexopulos, May 10, 2018, Johns Hopkins Center for Health Security. Public Release : 29-May-2018, Report identifies characteristics of microorganisms most likely to cause a global pandemic. Researchers at the Johns Hopkins Center for Health Security develop forward-looking framework for special category of the most serious emerging infectious diseases to help inform future preparedness and response efforts.
https://www.eurekalert.org/pub_releases/2018-05/jhcf-ric052518.php
Crédit Image : Usage restriction : None. https://www.eurekalert.org/multimedia/pub/171529.php
Researchers at the Johns Hopkins Center for Health Security find that a potential global catastrophic risk-level pandemic pathogen will most likely have a respiratory mode of transmission.
Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Pouvons-nous créer un monde exempt de pandémies ? Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, Sommet mondial des gouvernements, Dubaï, Émirats arabes unis, 12 février 2018
L’OMS est formelle : nous sommes à deux doigts d’une pandémie mondiale
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