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Commentaire de Hervé Hum

sur « Le bon Socialiste, la brute conservatrice et le truand Libéral » par Éric Guéguen


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Hervé Hum Hervé Hum 27 mai 2019 15:39

Eric Gueguen oubli un petit détail, c’est qu’avant d’être conservateur, il faut être novateur ou ici, libéral. A moins de penser que la tradition n’a pas de commencement !

Conséquence, le libéral d’aujourd’hui, est le conservateur de demain, une fois qu’il à pris le pouvoir et assis sa propre morale qu’il établie en tradition.

Quand au socialiste, s’il n’est ni libéral, ni conservateur, c’est qu’il ne se situe pas au même niveau, c’est à dire, qu’il est la condition pour pouvoir vivre en société, et de ce fait, est autant libéral que conservateur, dès l’instant où ils vivent en société.

Car c’est là que se situe la différence, entre vivre en société ou non. On peut certes réduire la vie en communauté à la famille, mais cela implique les mêmes conditions d’existences, c’est à dire, l’absolue nécessité de règles ou lois communes qui prennent la forme de la tradition. Bref, le libéral ne peut rester tel que définit ici, qu’en devenant dictateur, tyran, sans cela, il sera soumis à la loi commune, à la tradition, sauf à devenir ermite, mais alors, la question de savoir s’il est libéral, conservateur ou socialiste n’a plus de sens ! (ce qu’il fait ici et en toute logique, ne peut supporter la présence de son frère qu’en lui imposant sa loi).

Autrement dit, en société, le libéral et le conservateur ne peuvent que se battre sur le contenu de la loi ou tradition, mais le libéral ne peut en aucun cas renier la loi ou tradition en tant que tel et de fait, le libéral défend aussi l’ordre moral, celui qui sert ses intérêts !

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