Orwell est toutefois d’une origine bourgeoise très relative. S’il fait ses études à Eton, c’est en temps que boursier, avec le mépris que cela suppose chez les autres élèves. Ses articles et écrits édités chez Arvea en 3 tomes sont précieuse à lire, pour le comprendre... Il évoque d’ailleurs malicieusement ses fils de princes russe, qui dans les années 10 lui demandaient avec morgue combien de voitures son père avait ( Peut être sont ils devenus chauffeurs de taxi à Paris ?). C’est de ces expériences qui sont venus son indignation sociale, qui reste constante d’un livre à l’autre, le fil rouge de toute son œuvre. Orwell trimera toute sa vie, ne verra que la fortune et la célébrité lui arriver sur son lit de mort..C’est pas vraiment elle qu’il cherchait, mais quelque chose d’autre, mettant plusieurs fois sa vie en jeu( le trimard, la catalogne où il reçu une balle dans la gorge)...Il choppera la tuberculose dans les abris pour nécessiteux. Malade il vit seul dans une maison perdue sur une lle d’écosse, où il écrit 1984... Quand il meurt il laisse tout de même une belle lumière derrière lui. J’ai tout lu de lui...En dehors de ses classiques, j’aime particulièrement « un peu d’air frais », qui est une sorte de fable écologique désenchantée, quand un quadragénaire revient sur les lieux de son enfance, pour pêcher à la ligne dans un lac qui a disparu sous les immondices.