@Fergus
Vous vous multipliez ici, sans convaincre, pour défendre cette superstructure véreuse et vénale qu’est l’UE.
Avec ce qui se passe pour GE/Alstom à Belfort, dont l’annonce a été repoussée après les élections européennes, on a une image réaliste de ce qu’est l’UE et sa politique, particulièrement sous Macron.
Vu de France, depuis des années et quel que soit le résultat des élections innombrables, la même politique néo libérale de destruction de notre pays et d’asservissement de son peuple, s’applique et ce n’est évidemment pas les élections pour un Parlement bidon qui vont changer cela.
Pourquoi ?
Parce qu’à partir des années 80, le clivage gauche/droite, qui était parfois juste un élément de façade (lorsque Guy Mollet entamait avec les britanniques l’affaire de Suez par exemple) a été remplacé par une réalité plus fondamentale.
Il y a les mouvements politiques et syndicaux qui collaborent ** avec le système néo libéral sous couvert d’attachement à une « Europe » complètement fictive. Pour l’instant ces partis qui viennent de tous les horizons sont largement majoritaires.
Et puis il y a des courants de résistance. Qui sont censurés, étouffés, dénigrés par nos médias inféodés. Clairement l’UPR en fait partie. D’où la nécessité de taper sur ce parti politique et son leader, alors que dans le même temps on dit qu’il ne représente rien. De la même manière on censure Jean-Claude Michéa parce qu’il a été le premier à dénoncer cette duperie qu’est devenue le clivage Gauche/.Droite.
L’UE est une entité en plein marasme et en pleine crise. Donc ces courants pour le moment marginaux, représentent en fait l’avenir.
En France il est malheureusement à prévoir que ceux-ci ne pourront éviter l’effondrement et la faillite de notre pays, mais peut-être auront-ils le poids suffisant à ce moment là pour participer à la renaissance de notre pays. C’est précisément l’esprit du CNR.
** Ce n’est pas un hasard si le tournant néo libéral s’est accentué avec Mitterrand. La vérité sur ce personnage issu de la troisième République est qu’il a été un collaborateur à Vichy jusqu’à ce qu’il comprenne que les allemands avaient perdu la guerre à l’Est. Quant à sa personnalité elle est bien traduite par les consignes de répression forte qu’il a données lors de ce que l’on nomme maintenant la guerre d’Algérie dans le cadre de ses responsabilité de ministre.