L’auteur en fait des tonnes sur un des personnages assez ridicule
de Mai 1968. Un Mai 68 qui avait une tout autre dimension que
l’étalage des états d’âme de quelques jeunes en recherche de
notoriété par un engagement contre le milieu social de leurs
parents.
Voilà donc qu’il aurait des comptes à rendre à l’Histoire,
dixit. Comment ? Cohn-Bendit, l’Histoire avec un grand H. Cette
création médiatique de l’époque n’a pas déçu, il était déjà
un intellectuel en recherche d’une notoriété pour se poser, bien se
poser. Il a joué à ce petit jeu du révolté et de l’anarchiste au
moment où il fallait être devant, il n’a pas été le seul les
Geismard, Sauvageot, Krivine, Goupil, ... se sont autoproclamés les
leaders d’un mouvement aussi disparate qu’éphémère.
Dans le mouvement des Gilets Jaunes, les Nicolle, Cauchy, Drouet,
... ne sont plus seulement en première ligne des manifestations, ils
sont invités permanents des chaînes d’information qui ont
remplacées les reportages en direct des radios périphériques comme
ont disait à l’époque. Il faut être vu.
Peu importe les dérives de ces baudruches de 68 ou de maintenant,
il ne sont que des créations médiatiques avec un immense appétit à
la notoriété. Le discours est le même, ils sont là assis
sur leur prétention, mais à les entendre ce n’est pas important,
c’est le mouvement qui l’est, il ne sont que l’expression du
mouvement. Foutaise.
Mai 68, ce n’est pas Cohen-Bendit, ni tous les autres pitres,
c’est cette ouvrière de Wonder qui ne veut reprendre le travail
malgré l’exhortation des syndicats qui viennent de signer avec la
direction « Non, je ne rentrerai pas ... ». Voici le lien
vers un film "La
reprise du travail aux usines Wonder". Ironie de
l’histoire, Wonder sera « repris » par une autre figure
médiatique Bernard Tapie.
Sur la farce de TF1 : Cohn-Bendit manipule les propos de Collard,
il est fidèle à sa ligne de conduite qui n’a jamais changé : il
faut être vu. Il n’existe que par les médias, et comme les
célébrités des émissions de télé-réalité, il tomberait dans
un oubli complet si le plus souvent possible, il n’apparaissait. Si
par chance, il peut provoquer ou passer pour une victime, il ne
manque jamais de telles opportunités.
Le « tu es de trop » était la dénonciation de la double
représentation de LREM sur le plateau de TF1, alors qu’un autre
politique de LREM est là. Collard conteste sa présence en tant que
conseiller de Macron alors que TF1 le présente comme « témoin »
pour sa « science » sur l’Europe.