@Arogavox
Vous
confondez
dénatalité,
qui est ne pas naître,
avec euthanasie qui est donner la mort, comme
eugénisme, amélioration
de
l’espèce humaine par la sélection,
avec dénatalité
(humaine),
encouragement
à
limiter le
nombre excessif
des
premiers prédateurs de la planète.
À
l’aube de notre ère, la Terre était peuplée d’environ 250 millions
d’êtres humains.Ils
seront bientôt 10 milliards,
dont plus
de 1,5 milliard dans un état de pauvreté profonde. L’homme et le
progrès dont il est l’auteur ont ainsi créé, en 20 siècles,
environ 6
fois plus de miséreux qu’il y avait d’habitants de toutes conditions
sur terre à une époque qui peut être considérée comme le début
de son entreprise de civilisation à l’échelle planétaire.
Ce constat n’entache en rien celui selon
lequel, alors que le nombre de pauvres a été multiplié par 6 –
ce qui est un strict minimum, supposant que tous les êtres humains
vivant en l’an 1 aient été pauvres –, la population totale,
toutes conditions confondues l’a été par 40. De quoi effectivement
dédramatiser, en la relativisant, la multiplication du nombre de
pauvres. Mais ce qui nous intéresse ici est la pauvreté et sa
progression en nombre. Ce qui est important et prioritaire n’est pas
de savoir si la civilisation a créé plus de riches que de pauvres
mais quels ont été ses effets sur la pauvreté. Quand bien même il
n’existerait qu’une poignée de miséreux sur terre, c’est leur sort
qui nous intéresse et non celui des heureux élus qui ont le bonheur
d’échapper à la pauvreté. Or la réponse est indiscutable, le
nombre de pauvres profonds a augmenté d’au moins un milliard et
quelques centaines de millions en vingt siècles.
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