@Alexis,
c’est toujours intéressant d’avoir une contradiction quand bien même qu’elle viendrait à manquer d’objectivité. Pensez-vous vraiment être au fait de ce qui se passe en Afrique sous prétexte que vous y avez été un certains nombre de fois ???
Si cela suffit pour se faire un opinion des us en place depuis des décennies, alors vous avez certainement raison. Je pense néanmoins qu’il faille dépasser votre vision. Je ne peux vous en tenir rigueur en l’espèce, parce que tout est fait pour vous obscurcir l’esprit et force est de constater que cela fonctionne à merveille, peut-être un peu moins qu’à l’endroit de fouifouille qui me traite de nazi noir, je suis catastrophé de lire ses propos. Cela prouve juste une chose et celle-ci est factuelle, c’est un négationniste définitivement . Pour revenir à notre sujet.
Créée en 1939, la zone franc est un espace économique et monétaire
d’Afrique subsaharienne, où vivent quelque 155 millions d’habitants.
Deux sous-ensembles la composent : l’Union économique et monétaire ouest
africaine (UEMOA) et la Communauté économique et monétaire de l’Afrique
Centrale (CEMAC).
La monnaie commune à cette zone est depuis 1945
le « franc CFA » (signifiant « franc de la communauté financière africaine »
dans l’UEMOA et "franc de la coopération financière en Afrique
centrale« dans la CEMAC). Le »CFA", autrefois arrimé au franc français,
est aujourd’hui lié à l’euro par un système de parité fixe.
La
zone franc comprend 14 pays d’Afrique subsaharienne : 8 membres de
l’UEMOA (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger,
Sénégal, Togo) et 6 de la CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon,
Guinée-équatoriale, Tchad). Ces deux zones ont chacune leur banque
centrale, basées à Dakar (BCEAO) et Yaoundé (BEAC).
La zone franc
compte par ailleurs un quinzième membre, l’archipel des Comores, dont la
monnaie a toutefois une parité différente de celle des 14 autres pays,
ainsi que la France, liée statutairement à l’ensemble de la zone.
Comment fonctionne le système ?
Du
fait de sa parité fixe, la valeur du franc CFA évolue de façon
parallèle à celle de l’euro. C’est Paris, à travers un accord de
coopération monétaire, qui garantit la convertibilité du franc avec la
monnaie européenne, de façon illimitée.
En contrepartie, les
banques centrales de la zone franc doivent déposer 50% de leurs réserves
de change auprès du Trésor français, sur un compte dit « d’opérations ».
En 2015, le dépôt de la BEAC et la BCEAO dans les coffres du Trésor
représentait environ 14 milliards d’euros.
Comment développer un politique économique digne de ce nom avec de telles assujettissements, vous voyez bien que c’est contrariant à souhait
Soyons clair, je ne dis pas que tout est la faute de la France, mais bien évidemment qu’elle participe par sa politique envers l’Afrique à capitaliser plutôt ses intérêts qu’à faire en sorte que les pays liés au franc cfa puissent sortir de son étreinte.