Effectivement, à l’origine, pour les pères fondateurs, l’anarchie est la loi même de la « NATURE » dont l’évolution n’est que la fédération intelligente d’ « éléments dispersés », (éléments constituants), qui s’efforcent de trouver un modèle d’organisation (éléments constitué) en rejetant tout pouvoir : il n’y pas de « pouvoir » dans la nature !
Ainsi, dans la « NATURE », tout participe, tout collabore, tout s’entretient ; il y a là comme une forme d’intelligence collective, une intelligence d’ensemble, une logique d’ensemble une « écologie » : de l’entendement !
On est également, là, dans le concept beaucoup plus récent, environ 50 à 60 ans, de la « systémie », et même plus de l’ « écosystémie » afin d’éviter de tomber dans l’écueil du système pour le système et le système imbécile ; notamment d’un rationalisme systémique qui confine à la chose pour la chose et à la chose imbécile : à l’épiphénoménologie !
Il n’y a pas de système qui ne soit pas ouvert sur son environnement, qui ne soit pas d’une façon ou d’une autre influencé par son environnement auquel il appartient par nature.
On est, là, dans le principe cognitif de Blaise PASCAL : en « écosystémie » !
« Toute chose étant causée et causante, constituée et constituante, englobée et englobante (aidée et aidante, médiate et immédiate… disait Pascal) et, toutes s’entretenant par un lien naturel et insensible (lien écosystémique) qui lie les plus éloignées et les plus différentes, je tiens pour impossible de connaître les parties sans connaître le tout, non plus que de connaître le tout sans connaître particulièrement les parties ».
Blaise Pascal avait ressenti avant tout le monde la nécessité d’une pensée et d’une approche différente de celle de Descartes ; en fait, il avait une idée de la « complexité » du monde « physique » comme de celui « métaphysique » des humains ! Ceci quand Descartes, lui, n’en n’avait aucune et cherchait on ne sait quoi et nous cherchons encore ! Blaise Pascal était « écologiste » bien avant l’heure, il partageait même une vision « quantique » du monde bien avant la physique quantique ; on peut même dire qu’il était « écosystémiste », bien avant l’heure !
Au sens littérale du terme, celui de Proudhon, « absence de pouvoir », Pascal, et même les philosophes de l’antiquité, étaient des anarchistes. Le problème, et c’est un gros problème, c’est que le concept a été trop dévoyé… ce qui est peu dire, qu’il est devenus lourd d’un passé d’une extrême violence ponctuée d’assassinats ! Pour mémoire : le Président de la République française, Sadi Carnot (1894, l’Impératrice Elisabeth D’Autriche (1898), le Roi d’Italie Humbert 1er (1900) ou le Président des Etats-Unis, McKinley (10901).
L’ « écologie », l’écosystémie, qui, au plan du « SAVOIR », la « complexité » devrait avoir largement pris le pas sur le « rationalisme technoscientiste » ! L’« écologie » relève donc d’une pensée « anarchique » quant au savoir rationalo économico technoscientiste voué à cette ploutocratie qui nous dirige, et qui mène « technoscientifiquement » et « économiquement » notre monde des humains au transhumanisme et donc à sa perte en terme de « principe d’humanité » !
Le problème c’est que les écologistes, eux- mêmes, ne savent pas, ne mesurent pas la « puissance naturelle » de la « logique écologique », de la logique d’ensemble, de l’entendement, autrement dit de la bonne intelligence du concept ! Une logique « écosystémique » qui est à l’origine de toute cette complexité qui nous entoure et nous gouverne ; que nous contrarions pour des raisons de rationalisme totalement stupides ! Stupides car le terme de rationalisme ne vient pas de la « raison » comme veulent nous le faire croire les « rationalistes » : il provient exclusivement du « ratio » des mathématiques ! Un rationalisme paroxysme de rationalité qui abuse tout !