@izarn
Bonsoir et merci pour votre commentaire.
« (...) nos dirigeant valets de pied, européisme qui ne veut dire qu’une chose : Américanisme prononcé frôlant la trahison... »
, dites-vous.
Le qualificatif de « laquais » serait préférable.
Celui de traîtres coupables d’intelligence avec agents d’une puissance étrangère est encore plus adéquat.
Voici un article et un ouvrage qui devraient certinement vous intéresser avec notamment les analyses et l’ouvrage d’Eric Branca que je ne saurais trop vous recommander ainsi qu’aux lecteurs.
Eric Branca, L’ami américain, Washington contre de Gaulle, 1940-1969 (Perrin, 2017),
est
le fruit d’une patiente recherche dans les archives américaines
déclassifiées, mais aussi de témoignages recueillis depuis près de
trente ans auprès des derniers témoins de cette période-clé.
Toutes choses qui éclairent d’un jour nouveau, et parfois très cru,
la guerre secrète menée par les Etats-Unis pour empêcher Charles De Gaulle de parvenir au pouvoir et, in fine, la France de recouvrer le rang que la Seconde guerre mondiale lui avait fait perdre.
Souveraineté nationale contre
« rationalité supranationale » ; indépendance des Etats contre force des
engrenages ; démocratie contre technocratie ; l’affrontement De
Gaulle-Monnet dépasse les hommes pour toucher à l’essentiel.
Une guerre secrète : l’hyperpuissance contre le Connétable.
Pourquoi
de Gaulle refusa-t-il, en 1964, de présider les commémorations du
vingtième anniversaire du débarquement allié en Normandie ? Parce qu’il
se souvenait que, sans sa volonté farouche de faire échec aux plans de
Roosevelt, la France ruinée de 1944 n’aurait pas été traitée autrement
que l’Allemagne vaincue, privée d’une fraction de son territoire et
placée sous administration militaire américaine. Pis, c’est sur une
partie des élites de Vichy que, durant tout le confit, la Maison-Blanche
avait misé pour barrer la route à l’homme du 18-Juin.
Grâce
aux archives déclassifiées, mais aussi à des témoignages inexploités, il
est désormais possible de raconter pour la première fois cette " guerre
de trente ans " qui, de 1940 à 1969, opposa le Connétable de la France
libre à la volonté de puissance des Etats-Unis. Alors que, aux instants
les plus cruciaux de la guerre froide, le soutien du Général resta
toujours acquis à Washington, le Département d’Etat et la CIA ont
beaucoup tenté pour l’éliminer de la scène internationale. Du
financement du FLN algérien au concours prêté à l’OAS, de l’espionnage
nucléaire à la corruption d’une partie de la classe politique française,
en passant par l’enrôlement d’Hollywood dans la croisade antigaulliste,
Eric Branca raconte avec verve l’histoire secrète et inédite d’un
conflit rendu d’une brûlante actualité par l’élection de Donald Trump.
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article351
https://notes-geopolitiques.com/geopolitique-de-lami-americain/
Bien à vous,
Renaud Bouchard