@Kapimo
Dans un système supranational comme l’Union européenne, il ne saurait être question de « démocratie ». Les traités que la France doit respecter, ont balisé toutes les orientations de politiques économiques.
-
Les orientations programmatiques de l’Union européenne en matière économique, politique et sociale, sont intégrées aux traités et donc gelées.
-
Ces orientations sont juridiquement obligatoires et indiscutables au sein des institutions de l’Union européenne et des Etats membres devant les mettre en œuvre.
Ce n’est plus le Président de la République ni le gouvernement français qui conduisent la politique économique et sociale de la France. Celle-ci nous est en effet fixée annuellement à travers les Grandes Orientations de Politique économique, GOPE, que la Commission européenne adresse à la France en vertu de l’article 121 du Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne, TFUE, et que nos gouvernants sont dans l’obligation de mettre en oeuvre. En restant dans l’Union Européenne, nous savons avec certitude que la politique économique et sociale de notre pays sera très exactement celle fixée par Bruxelles, celle que nous subissons depuis quelques années avec le démantèlement programmé de nos conquêtes sociales nées du Conseil National de la Résistance.
Les lobbies sont à l’oeuvre à Bruxelles, les enveloppent circulent, le Président sortant de la Commission se recycle chez Goldman Sachs et les Commissaires européens terminent leur course dans des consortiums internationaux. pour services rendus. Non, définitivement non, il ne peut y avoir de démocratie à travers la supranationalité européenne, qui a d’ailleurs été bâtie à cette fin, pour éloigner le pouvoir du Peuple le plus possible. De ce point de vue l’UE est un réussite magnifique.