@lloreen
ces marionnettes programmées de « Lathée-Levy-Sion »...
deux enfoirés dont un journaliste connu et l’autre « community manager » sous-marin de FI... qui ont emmené Étienne Chouard dans les sables mouvants de la shoah, un coup bas qui ne va pas honorer la profession !
Se seraient-ils risqués à aller son terrain, l’économie, à le questionner sur la finance avant guerre, les banques, les maîtres des forges, car c’est bien connu l’argent est le nerf de la guerre ! et comme hélas l’histoire se répète... Lui auraient-ils demandé ce qu’il pensait par exemple de l’analyse qu’en fait l’historienne Annie Lacroix-Riz ?
Le choix de la défaite Le choix de la défaite : Les élites françaises dans les années 1930 Annie Lacroix-Riz (2010)
Le grand historien Marc Bloch écrivait en avril 1944 : « Le
jour viendra […] et peut-être bientôt où il sera possible de faire la
lumière sur les intrigues menées chez nous de 1933 à 1939 en faveur de
l’Axe Rome-Berlin pour lui livrer la domination de l’Europe en
détruisant de nos propres mains tout l’édifice de nos alliances et de
nos amitiés. »
Annie Lacroix-Riz analyse l’histoire
des années 1930 pour éclairer les causes de la défaite de 1940. Selon
elle, les Français n’ont pas été simplement vaincus en cinq jours par
une Wehrmacht invincible ; le haut patronat les a sacrifiés à son plan
de « réforme de l’État » copié sur les voisins fascistes et à son
obsession d’accord avec le Reich. Cette affirmation incroyable paraît
moins audacieuse à la lecture des archives, françaises et étrangères,
relatives à une décennie d’actions des élites : militaires ;
politiciens ; journalistes ; hommes d’affaires surtout, qui régnaient
sur tous les autres, avec à leur tête la Banque de France et le Comité
des Forges.
L’autonomie des politiciens ou des journalistes relève
ainsi du mythe, celle des militaires aussi. C’est bien la France des
grands intérêts économiques et financiers qui dicta le choix de
l’Allemagne comme partenaire privilégié dès les années 1920 et sabota
l’alliance russe de revers qui avait évité la défaite en 1914.
Aujourd’hui, l’accès aux archives éclaire les causes intérieures et
extérieures de la Défaite et permet « l’instruction du procès de la
vaste entreprise de trahison » que réclamait Marc Bloch.