• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de HS

sur Le terrorisme perdure en Algérie


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

HS (---.---.117.140) 16 mars 2007 20:22

Les peuples et même certains gouvernants d’Afrique et du Monde arabe, connaissent le sort fait ou annoncé par l’OTAN aux peuples de Yougoslavie, de Palestine, d’Irak, du Liban ou d’Iran. Ils n’ont aucune envie d’être à leur tour victimes de la nouvelle doctrine de l’OTAN proclamée au milieu des années 90, puis aussitôt mise en œuvre par l’extension et une plus grande articulation des rouages militaires américano-européens. Partout où sont mis en place des mécanismes associés de près ou de loin au projet global atlantique, c’est irrévocablement, à court ou moyen terme, l’escalade des tragédies et de la dépendance, l’engrenage des violences et des ruines. C’est l’annonce programmée du démantèlement des Etats nationaux à la faveur des stratégies de divisions ethniques, linguistiques, religieuses ou idéologiques, érigées en instruments de démolition de l’esprit de paix, de liberté, de bien-être, de concorde et de respect interethnique ou interconfessionnel. Les comportements des monopoles pétroliers et ceux du complexe militaro-industriel des USA sont fortement imbriqués. Il est impossible de séparer les questions de sécurité et de paix des questions de souveraineté nationale sur les ressources énergétiques. Si vous vous interrogez sur les raisons pour lesquelles on invoque les différences de civilisation pour allumer de nouveaux foyers de guerre, n’allez pas chercher bien loin. Si vous voulez savoir pourquoi un certain nombre de peuples et leurs gouvernants sont diabolisés par des cercles impérialistes et leurs plumitifs, jusqu’à se faire traiter d’indésirables et de graines de « terroristes » dans leurs propres pays, interrogez seulement Samuel Huntington. Il vous l’expliquera lui-même, en dévoilant dans son ouvrage à la fois le seul dieu qu’il révère et son instrument sacré. Derrière le fatras laborieux des considérations sur la primauté des valeurs judéo-chrétiennes, il affirmait crûment que le but suprême doit être « les intérêts des USA tels que l’Histoire les a constitués » (p 346). Quant à l’instrument de ce postulat qui n’admet aucune contestation, c’est l’organisation de l’OTAN, que selon lui, il importe à tout prix et dans les meilleurs délais de mettre en état de remplir sa mission (p 346 et suivantes). Message bien reçu, sinon inspiré, par le Pentagone et la haute finance mondialisée.

Partout dans l’arc de crise mondial dessiné par l’administration des USA, trois cartes géographiques se superposent et coïncident parfaitement : la première est celle des ressources en hydrocarbures confirmées ou probables (avec leurs voies d’acheminement) ; la seconde carte est celle de l’ implantation militaire existante (ou projetée) des contingents euro-américains liés directement ou non à l’OTAN ; la troisième est la carte des peuples que la théorie débile du choc des civilisations classe parmi les ennemis potentiels immédiats ou futurs de la soi-disant unique civilisation porteuse de valeurs respectables. Les peuples qui dérangent, parce qu’ils sont porteurs d’une résistance légitime déjà à l’œuvre ou potentielle, ce sont en premier lieu les peuples musulmans que la Nature a fait vivre sur des champs immenses de gaz et de pétrole. Mais aussi d’autres pestiférés que les « experts » en civilisations, plus Croisés que chercheurs, ont exclu de la civilisation « élue » : les peuples chrétiens orthodoxes et autres asiatiques. Voila pourquoi, en plus de l’islamophobie endémique, on cherche auprès de l’opinion occidentale, à semer la peur et la méfiance envers Russes, Chinois et autres ressortissants de puissances susceptibles de résister à l’hégémonisme atlantique.

Les peuples et même certains gouvernants d’Afrique et du Monde arabe, connaissent le sort fait ou annoncé par l’OTAN aux peuples de Yougoslavie, de Palestine, d’Irak, du Liban ou d’Iran. Ils n’ont aucune envie d’être à leur tour victimes de la nouvelle doctrine de l’OTAN proclamée au milieu des années 90, puis aussitôt mise en œuvre par l’extension et une plus grande articulation des rouages militaires américano-européens. Partout où sont mis en place des mécanismes associés de près ou de loin au projet global atlantique, c’est irrévocablement, à court ou moyen terme, l’escalade des tragédies et de la dépendance, l’engrenage des violences et des ruines. C’est l’annonce programmée du démantèlement des Etats nationaux à la faveur des stratégies de divisions ethniques, linguistiques, religieuses ou idéologiques, érigées en instruments de démolition de l’esprit de paix, de liberté, de bien-être, de concorde et de respect interethnique ou interconfessionnel. Les comportements des monopoles pétroliers et ceux du complexe militaro-industriel des USA sont fortement imbriqués. Il est impossible de séparer les questions de sécurité et de paix des questions de souveraineté nationale sur les ressources énergétiques. Si vous vous interrogez sur les raisons pour lesquelles on invoque les différences de civilisation pour allumer de nouveaux foyers de guerre, n’allez pas chercher bien loin. Si vous voulez savoir pourquoi un certain nombre de peuples et leurs gouvernants sont diabolisés par des cercles impérialistes et leurs plumitifs, jusqu’à se faire traiter d’indésirables et de graines de « terroristes » dans leurs propres pays, interrogez seulement Samuel Huntington. Il vous l’expliquera lui-même, en dévoilant dans son ouvrage à la fois le seul dieu qu’il révère et son instrument sacré. Derrière le fatras laborieux des considérations sur la primauté des valeurs judéo-chrétiennes, il affirmait crûment que le but suprême doit être « les intérêts des USA tels que l’Histoire les a constitués » (p 346). Quant à l’instrument de ce postulat qui n’admet aucune contestation, c’est l’organisation de l’OTAN, que selon lui, il importe à tout prix et dans les meilleurs délais de mettre en état de remplir sa mission (p 346 et suivantes). Message bien reçu, sinon inspiré, par le Pentagone et la haute finance mondialisée.

Partout dans l’arc de crise mondial dessiné par l’administration des USA, trois cartes géographiques se superposent et coïncident parfaitement : la première est celle des ressources en hydrocarbures confirmées ou probables (avec leurs voies d’acheminement) ; la seconde carte est celle de l’ implantation militaire existante (ou projetée) des contingents euro-américains liés directement ou non à l’OTAN ; la troisième est la carte des peuples que la théorie débile du choc des civilisations classe parmi les ennemis potentiels immédiats ou futurs de la soi-disant unique civilisation porteuse de valeurs respectables. Les peuples qui dérangent, parce qu’ils sont porteurs d’une résistance légitime déjà à l’œuvre ou potentielle, ce sont en premier lieu les peuples musulmans que la Nature a fait vivre sur des champs immenses de gaz et de pétrole. Mais aussi d’autres pestiférés que les « experts » en civilisations, plus Croisés que chercheurs, ont exclu de la civilisation « élue » : les peuples chrétiens orthodoxes et autres asiatiques. Voila pourquoi, en plus de l’islamophobie endémique, on cherche auprès de l’opinion occidentale, à semer la peur et la méfiance envers Russes, Chinois et autres ressortissants de puissances susceptibles de résister à l’hégémonisme atlantique.

Les choses seront en bonne voie lorsque l’évidence suivante aura émergé des longues expériences malheureuses : la force des oppresseurs réside moins dans leur propre puissance militaire ou autre, que dans la division des opprimés et des exploités. La force principale des opprimés réside dans leur action unie, à travers diversité et divergences.

L’Algérie malgré ses déboires passés et ses difficultés présentes ne manque pas d’atouts, matériels et humains. Elle est encore en mesure par ses di verses potentialités, de contribuer à rapprocher un peu plus les courants régionaux et mondiaux soucieux de paix, de développement, de démocratie et de justice sociale. Elle ferait ainsi mieux face aux périls internes ou environnants. Elle affronterait mieux la montée régionale des dangers de division et de chaos, les intolérances nationalistes et confessionnelles et toutes les formes de haine entre les peuples, érigées en instruments d’hégémonie.

L’Algérie a de grands atouts, à condition de surmonter et corriger son déficit démocratique. Ce mal pernicieux n’a cessé de la ronger et qui a gravement interrompu son essor dans tous les domaines sans exception. Sadek


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès