Peut-être qu’il n’y a plus d’argent en France pour se payer une Ecole.... c’est a dire des professeurs, des locaux, des programmes et probablement des élèves.
Alors, on peut bien se poser la question suivante : Où est passé l’argent ?
Car, il fut un temps où tout cela était possible.
Il y avait de quoi défendre notre pays avec une armée, assurer la sécurité avec la police, éduquer nos enfants avec l’école, soigner tout le monde avec l’hôpital....
Les ports et bateaux, chemin de fer et trains, routes et voitures étaient financés... mais d’où venait l’argent pour se payer tout cela.... et pourtant il y avait déjà des industries dans le nord, dans l’est... des cultures partout ravagées périodiquement par le froid, le chaud, la grêle tout compris comme maintenant...
Il fut même un temps récent où notre pays a fait du nucleaire une arme certes, mais aussi une industrie que nous ne savons même plus reproduire, on ne sait même plus souder un simple bout de ferraille pour l’EPR alors que les chinois viennent d’en terminer deux.
Est-on sur que nous sachions encore faire des rafales sans Catia et pourquoi ne savons nous pas construire le second porte-avions dont nous avons besoin ?
Le TGV pendulaire est-il toujours la vitrine de notre industrie ou simplement la publicité que GE nous a acheté ?
Peut on imaginer que l’argent a disparu ? Ou bien n’en avons nous plus assez pour acheter ailleurs ce que nous ne savons plus faire en France.
Pire savons nous encore faire quelque chose chez nous ?
C’est une (bonne) question que je me pose a moi-même et je ne suis pas loin de penser que tout ce que nous faisons en France, même la politique, est devenu inaccessible faute d’une volonté et d’une Ecole (avec un E celle qui transmet notre culture et notre civilisation) que nous laissons indigente, insignifiante et abandonnée
Serait-il temps de s’en préoccuper... d’urgence ?
Et quand je pense que certains veulent encore diluer notre pauvreté dans celle des autres européens pour etre plus fort ? quelle erreur, nous seront encore plus pauvre et s’il reste quelques richesses en Europe, ce sont elles qui vont disparaitre comme ont disparu les nôtres.