@ Martin de Wallon
Si l’on avait eu le bon sens de garder telle quelle la loi de 1881 sur la liberté de la presse sans y ajouter depuis la loi Pleven de 1972 une quantité de lois pour restreindre ladite liberté, des propos abjects tels que ceux de Soral, des rappeur Conrad ( Conard ) , Médine et autres Dieudonné passeraient inaperçus et ne seraient traités que par le mépris qu’ils inspirent.
Dès lors que l’on menace ces crétins de prison, on en fait des martyrs pour d’autres décérébrés qui ne vont avoir de cesse que de lire leurs écrits, par un processus s’apparentant à celui décrit dans l’effet Streisand.
Autrement dit, toute tentative de restreindre leur liberté de proférer des insanités est totalement contre-productive.
Il faut donc en revenir à la lettre de la loi de 1881 sur la liberté de la presse. La liberté d’expression est aussi, et même avant tout, celle de dire les pires insanités quand bien même celles-ci soient difficilement supportables.
Par ailleurs, un an de prison coûte 32000 euros à l’état, c’est-à-dire au contribuable. Il y a donc mieux à faire de l’argent public que de dépenser 64000 euros emprisonner des gens pendant deux ans pour délit d’opinion, si détestables soient elles. Mieux vaudrait emprisonner les délinquants de droit commun multirécidivistes qui sont un beaucoup plus grand danger pour la société.