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Commentaire de ribouldingue

sur Yves Cochet, Lucie Lucas et Pablo Servigne : force et faiblesse de la collapsologie


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ribouldingue ribouldingue 2 juillet 2019 23:57

Depuis le 1 juillet 2019, les pauvres n’ont plus le droit de se servir de ce symbole de liberté, cet objet roulant qui a fait la joie des prolos aux temps des 30 glorieuses et je cite bien sûr : La voiture... Ainsi en a décidé le roi et ses deux affidées Hidalgo et Pécresse. Et oui mesdames messieurs ! Les pauvres sont devenus indésirables aux yeux de ce monde merveilleux fait de strass et de paillettes. Les capitalistes sont devenus é-co-lo-gi-ques qu’on vous dit et de ce fait avéré estampillé « made in verdoyant » ils veulent se débarrasser des pauvres qui puent la sueur, la vinasse, ont les cheveux gras, des traces de pneus dans leurs slips. Pour la simple raison, que ces crasseux polluent la belle cité médiévale parisienne qui au fil des années deviendra le grand Paris en noyant au passage les banlieues limitrophes qui pullulent encore de ces pauvres qui osent rouler dans de vieilles voitures (780000 voitures classées crit’air 5 et non classées et ça ne concerne que la seine saint-denis) qui font piquer les yeux et tousser le seigneur et les deux princesses hidalgo et pécresse. Salauds de pauvres ! Allez griller en enfer ! « vade rétro satanas ». Nous pouvons par ce crime de lèse majesté entendre encore en écho le doux refrain du sieur Nicolas Paul Stéphane Sarkozy de Nagy-Bocsa intronisé pour l’occasion en 2007 , vociférer sous les fenêtres des badauds comme un vulgaire chanteur de rues « vous en avez marre de cette racaille ? crôassait-il alors, du haut de ses talonnettes pour se sentir plus grand et la bête noire d’ajouter : on va passer le karcher ma bonne dame.

Le rêve est devenu réalité. Les pauvres n’ont plus accès à la capitale en voitures et on les éloigne de plus en plus loin de la cité où crèchent nos valeureux capitalistes « Cachez moi cette misère que je ne saurais voir –dixit le roi.

L’interdiction de circuler avec leurs vieilles voitures dans leurs propres lieux de résidences dans le périmètre délimité par la A86 dite "zone à circulation restreinte (ZCR) des banlieues limitrophes » les pauvres en sont réduits au strict minimum vital « du marche ou crève » dicté par le capitalisme à outrance. Euh !.. pardon je voulais dire l’écologie j’oubliais que les capitalistes s’étaient repeins la façade en vert . Alors pour faire bonne figure le roi a proposé une alternative aux pauvres pour qu’ils se débarrassent de leurs carrosses polluant s’ils veulent faire partie de la joyeuse équipe de peter pan l’homme tout vert« LA PRIME A LA RECONVERSION » c’est beau... on dirait du baudelaire « dans l’invitation au voyage » sauf que en guise de voyage pour les pauvres ça ressemble à un cauchemar. Les pauvres qui passent toute leur misérable vie à compter leurs ronds doivent maintenant s’adapter au monde merveilleux de mickey et le roi propose cet alléchant et unique choix  pour faire plaisir aux gueux « on file 2000 balles à ceux qui ne sont pas imposables et 1000 balles pour les imposables pour s’acheter une nouvelle bagnole au minimum de l’année 2006 qui coûtera environ 5000 balles si toutefois son taux de CO2 ne dépasse pas 122mg sinon la prime à la casse donnée pour leur vieille guimbarde ne sera pas rétribuée et passera à la trappe. Bien entendu la nouvelle acquisition à 4 roues sera foutue aux rebus  l’année prochaine puisqu’elle passera d’office en « crit »air 4 » et voilà comment le brave « Gulliver macron » entube nos joyeux gais lurons par ce simple mais radical dictât : soit t’achètes une nouvelle caisse soit tu marches à pied. Dans la logique d’un raisonnement sensé on entre à pas de géant dans un régime totalitaire.

On commence par supprimer les libertés et on finit par envoyer les indésirables dans des  wagons à bestiaux remplis jusqu’au ras de la gueule dans des camps voués à l’éradication.


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