Et si on expliquait comment fonctionne l’immunothérapie.
Depuis 2012 — 2015 les scientifiques ont mit en évidence des mécanismes de désactivation du system immunitaire par les cellules cancéreuses, l’idée a donc été de mettre au point un traitement pour réactiver le system immunitaire en bloquant avec un anti-corp la molécule qui désactive.
Actuellement nous avons 1 voie de désactivation qui possède son traitement, c’est la voie PDL1
Mais il existe d’autres voie de désactivation, B7-1 ; TIM3 ; BTLA ; VISTA ; LAG3 ; etc ...
Chaqu’une de ces voies ont actuellement leur immunothérapie en cour de développement.
Le gros problème, c’est que pour le moment nous ne possédons pas d’outil pour mettre en évidence les voies qui sont désactivés, c’est donc un coût de chance quand le médecin tombe dessus (environ 20% pour PDL1).
Deuxième problème chaque traitement et laboratoire qui développent ces traitement ne travail pas en harmonie, donc si plusieurs voies sont désactivés la combinaisons des traitement n’est pas à l’ordre du jour.
Troisième problème, les traitements sont sectorisés en fonction de la localité du cancer, même si les mécanismes de désactivation sont les même, le cancer du poumon aura accès aux immunothérapies mais pas le cancer du cerveau.
Quatrième problème, ces traitements se basent sur la biopsie qui n’a pas fait ses preuves d’efficacité et beaucoup se voient refuser le traitement alors qu’il pourrait être efficace.
Cinquième problème, l’immunothérapie n’est pas un traitement de première intention et elle passe après des chimios qui ont le plus souvent fait de gros dégâts.
Pour la recherche les regards se tournent vers la flore intestinal, car même si on ne comprend pas encore pourquoi, l’efficacité des immunothérapies est dépendante de l’état de la flore, il ne reste plus qu’un pas avant qu’on cherche à modifier cette flore afin d’influencer le résultats des traitements.
Aussi bizarre que ça puisse paraître la fécalothérapie sera probablement un jour utilisé contre le cancer.