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Commentaire de Hervé Hum

sur Gaïa et Marie les mères des Nations


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Hervé Hum Hervé Hum 11 juillet 2019 08:36

@Legestr glaz

Je comprend ce que vous écrivez, mais pour autant, la règle est en général que les joueurs se congratules entre eux ! Il peut certes y avoir des rivalités internes, mais elles doivent impérativement s’effacer devant le collectif. Sans cela, je vous garantie qu’une équipe, même composé des meilleurs joueurs du monde ne peut pas gagner si chacun ne fait que tirer la couverture à lui, parce qu’aucun joueur ne fera la dernière passe et tout simplement, n’auront aucune cohésion de jeu. En entreprise, c’est pareil et est la hantise des dirigeants, car une compétition intérieure peut carrément couler une entreprise si elle prédomine sur le collectif. Ici, vous niez la réalité pour affirmer votre position.

Je n’écris pas qu’il ne s’agit pas d’un jeu de compétition, je dis qu’elle met en présence deux équipes dont les joueurs ont tous intérêts à collaborer le mieux possible sous peine d’avoir aucune chance de gagner contre une équipe qui peut être moins forte en qualité de jeu individuel, mais plus forte en solidarité et donc cohésion. Or, si le but de la compétition est de gagner, alors, la collaboration entre joueurs d’une même équipe n’est pas une option, mais une condition de réussite, et ce, quel que soit le domaine observé.

De plus, je vous ait écrit que les deux forment une dualité dynamique, où ni l’un ni l’autre peut être supprimé. Prenez les soldats d’une armé, l’esprit de collaboration en est le socle pour pouvoir vaincre l’ennemie.

La relation est simple, en interne, la coopération s’impose toujours sur la compétition, c’est à dire, que les rivalités peuvent exister, elles doivent se taire face au collectif. En externe, c’est l’inverse !

Appliqué aux nations, c’est la même chose. Extérieures les unes aux autres, c’est toujours la compétition qui domine la coopération et l’histoire ne fait que le démontrer. Par contre, en interne, comme un empire, ce doit être l’inverse, sans cela, l’empire s’effondre sur lui même. Si vous montez encore d’un cran et allez jusqu’à considérer la planète entière, tant que les nations se considères de manière extérieures, c’est à dire, ne considérant pas faire partie de la même planète, restant dans l’idée d’une planète infinie et agissant comme si les autres ne partageaient pas la même Terre, alors, aucune politique commune ne peut émerger, pour cela, il faut nécessairement, impérativement, obligatoirement, accepter de faire partie d’un même ensemble qu’est la planète Terre et dès lors, poser la coopération, la collaboration devant la compétition. Mais cela oblige de manière ABSOLUE, car ce n’est pas une option sur le plan de la logique causale, abandonner le système actuel, et comme il s’agit d’un paradigme, abandonner le dogme de la propriété comme socle de la société humaine, pour la remplacer par la responsabilité. Sans cela, la seule issue est celle que vous avez mentionné, la destruction partielle ou totale de la société humaine.

Pour finir, cela ne contredit pas ce que vous écrivez sur la disparité de la répartition de la richesse produite et de l’exploitation d’une majorité par une minorité, mais il faut alors comprendre comment cette minorité arrive à persuader cette majorité de collaborer en acceptant sa soumission.

L’explication se trouve dans les trois articles mis en lien.... Nous sommes d’accord qu’il s’agit de manipulation, de perversité, mais celle ci consiste bel et bien à obtenir la collaboration et non la compétition, car alors, il ne pourrait pas y avoir de développement économique et de société en tant que telle, mais un état de guerre civile permanente, qui ruine toute société.

Je vous invite à ne plus raisonner par réaction à la politique de ceux que vous détestez, car elle interdit la raison et ne laisse place qu’à la passion. Il faut raisonner sur la seule base de la réalité physique, c’est à dire, la logique causale, car là, personne ne peut alors plus vous manipuler, c’est impossible, sauf si vous vous laissez emporter par la passion.


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