@ « Je passais par là »
Vous êtes prêt pour le nouveau totalitarisme qui se
proclame « antifa » : il n’est même plus nécessaire de combattre un
texte avec des arguments, le lieu de sa publication suffit à le rendre
inacceptable.
Vous êtes dans le vent mondialiste (contraire à l’esprit des
« Citoyens du monde » dont je suis depuis toujours) : la nouvelle
« Gauche » a déjà convaincu le Secrétaire Général de l’ONU que, pour
combattre efficacement "le retour des idées nauséabondes des années
30", cette conception explicitement
malhonnête devient une nécessaire nouvelle pratique démocratique, à imposer
partout.
Apparemment vous n’avez pas lu jusqu’au
bout l’article que je vous ai conseillé. Je le concluais ainsi :
Pour terminer je voudrais dire ceci : il se trouve que j’ai toujours été un
militant de gauche, un militant socialiste. C’est un fait que je ne crois pas
que l’économisme, et son outil capitaliste, puissent conduire à l’égalité et à
la justice. Je crois qu’ils conduisent à la destruction des moyens de vivre sur
la planète plutôt qu’à la juste répartition des richesses naturelles et des
fruits du travail des hommes.
Je crois que le capitalisme conduit à l’exploitation des pays et des
peuples pauvres par les plus riches, ceux-ci imposant avec leurs banques et
leurs bombardiers, et dans la bonne conscience, le maintien du système qui les
sert plutôt que de chercher à aider les peuples à exploiter eux-mêmes leurs
propres richesses.
Je crois que ça conduit logiquement les plus riches à mettre leur fric dans
des paradis fiscaux plutôt que de contribuer par l’impôt, eux qui devraient le
faire plus que d’autres, à la constitution des biens communs de la nation,
comme les écoles et les hôpitaux, comme les fonds d’aide à ceux qui ont le plus
besoin d’être secourus.
Je veux dire à mes camarades intimement de gauche – ils sont encore
nombreux, je le sais – de réfléchir à ceux de mon âge (j’ai 76 ans) ou de la
génération précédente qui se sont tus quand ils avaient à gueuler très fort
leur indignation face à la monstrueuse dérive stalinienne. Ils sont morts ou
ils meurent maintenant dans une infinie tristesse, parce que dans la
culpabilité, dans le déshonneur et dans la honte, parce qu’ils savent qu’ils
ont passé une partie importante de leur vie à trahir le bel idéal de leur
jeunesse.
Vous ferez ce que vous voudrez mes camarades, mais moi j’ai choisi. Je ne
veux pas finir ma vie en trahissant ce bel idéal de notre jeunesse.
C’est pourquoi je tiens à réaffirmer haut et fort que ma phobie, ma crainte
de l’islam, n’a rien à voir avec de la haine, avec du racisme ou de la
xénophobie. Ça n’a rien à voir non plus avec la poltronnerie, avec la trouille,
avec la couardise qui conduisent à soumettre notre pays à l’islam.
Ma crainte de cette violente religion me conduit à la résistance. C’est ma
petite contribution à la nécessaire désislamisation, à ce que René Marchand
qualifie fort justement d’indispensable Reconquista, si l’on ne veut pas que
meure l’Europe et le meilleur de ses valeurs acquises.
Alors oui, comme j’avais affirmé ma stalinophobie quand il fallait le faire
je veux réaffirmer, comme il y a 6 ou 7 ans dans un petit texte envoyé à
Riposte Laïque, puis dans une lettre ouverte à l’ambassadeur des Pays-Bas à
Paris (*) je veux réaffirmer une fois de plus ma très juste, ma très
raisonnée et très raisonnable islamophobie.
(*) Ce petit texte, de 2010, est lisible ici :
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/lettre-ouverte-a-l-ambassadeur-des-82314