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Commentaire de CN46400

sur L'humanité vit à crédit depuis aujourd'hui


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CN46400 CN46400 6 août 2019 15:00

« Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous. »

Cet article est instructif, mais il comporte une lacune, une question qui taraude, depuis toujours l’humanité : l’homme est-il un animal ? Non, ont répondu les religions puisqu’il a une âme, qui est éternelle !

Malthus était sans doute de cet avis, mais en voulant démontrer que la survie humaine dépend de la nourriture, donc de la matière disponible, il rétablit une égalité entre lui et l’animal et ouvre la voie au raisonnement écolo sur la « finitude » du Monde.

Mais arrive Marx qui, lui, démontre que l’homme est certes un animal, mais un animal qui a sur tous les autres une supériorité, celle d’être capable, par le travail, de produire plus de richesses que celles qui lui sont nécessaires pour vivre. Il vit en société dont l’histoire « jusqu’à nos jours, n’a été que l’histoire de la lutte des classes ».

Lutte qui n’a qu’un but : la maîtrise de la force de travail de la société, source évidente du capital et de tous les pouvoirs qui vont avec.

Dans un grenier bourré de céréales, les souris se multiplient à l’infini, mais l’homme, lui, en profite pour vivre mieux et même tend à freiner sa fécondité pour faire durer l’abondance.

 En fait Malthus n’avait pas intégré que la fécondité humaine passe par la raison alors que celle des animaux n’est que physiologique.

Au 19° siècle la France a perdu sa supériorité démographique en Europe à cause du code Napoléon qui instituait l’égalité des enfants devant l’héritage à la place du droit d’aînesse de l’ancien régime. Ce qui a conduit, au grand dam de l’église, à l’enfant unique par le « coïtus-intéruptus » généralisé dans les milieux paysans et bourgeois, pour éviter le partage des propriétés, et, accessoirement, à l’éloignement des hommes des confessionnaux....


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