Pma, gpa, enfant de celibataire, adoptés aussi,
l’enfant ainsi coupé ne serait ce que d’une partie de ce qui contribue à le construire et à l’inscrire dans une continuité familiale biologique ; adulte finira inévitablement à se sentir comme une branche coupée, une branche morte quelque part...
.. celui ci aura beau recevoir plein de ce qui est improprement nommé « ’amour » de ceux qui l’élèvent (l’amour exclusif ce n’est pas de l’amour c’est de la possession, de l’égoisme), il y aura toujours un manque, des non dits, des choses cachées, ignorées, à dessein ou pas et donc in fine, un jour ou l’autre une porte qui se referme sur son nez (le cas d’enfants nés de dons de sperme par définition anonymes alors que le gus transmet tout de même son patrimoine génétique, ce qui n’est pas RIEN, merdalors !) ;
Ce qui aboutit toujours à une légitime souffrance... et à une légitime colère sauf bien sur si l’on est adepte du relativisme ce dont je doute en la matière, mais bon voir le mauvais coté de l’histoire, « trahir » en quelque sorte ceux qui disent vous avoir tout donné et que cela devrait vous suffire, est toujours très désagréable à vivre... on peut comprendre le déni.
Vaut mieux prendre un chien. (et encore avec la même mentalité appliquée à son animal familier, celui ci a des chances d’être castré psychologiquement et physiquement, exclu de tout lien avec ses semblables et de devenir in fine, agressif et nevrosé)