Bonjour Olivier Perriet
Je vais vous répondre par mon dernier livre : « MOI MACRON NARCISSIQUEMENT ET PERVERSEMENT VÔTRE »
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Alors, oui : beaucoup diront que je manque de respect
envers le président de la République et que c’est inadmissible. Pourtant,
j’estime qu’il faut, tout simplement, appeler un chat ; un chat et un
chien ; un chien. Qu’il ne faut pas tricher avec la vérité et qu’il faut
la dire. On peut se tromper. Alors, on en débat en toute franchise. Cependant,
il faut noter un problème tout de même dévoilé par [1]Charles
Bukowski qui disait : « Le problème avec le monde, c’est que les gens
intelligents sont pleins de doutes alors que les imbéciles sont pleins de
certitudes. »
Alors, oui : comme Monsieur Hervé Feron, maire de
Tomblaine en Meurthe-et-Moselle :
— Je réclame le droit à un nécessaire devoir de
désobéissance républicaine, à cause du grand respect que j’ai pour la fonction
présidentielle et pour la République.
— Je réclame le droit d’écrire ce que j’écris parce que ce
que j’écris est factuel, à moins qu’il me soit prouvé le contraire. Et ; si je
me suis trompé, je suis prêt à faire amende honorable.
— Je réclame, le droit à l’impertinence, à cause, Monsieur
le président, de votre arrogance, de votre suffisance, de votre mépris du
peuple, des jojos, des moins que rien, des gaulois réfractaires… À cause
de votre sanglante répression policière et de la violence qui en découle. À
cause, de la division au sein du peuple que vous avez provoqué et que vous
attisez en divisant pour mieux régner. Etc.
Alors, avec Monsieur le maire, Hervé Feron, je dis : C’est toute cette violence attestée qui légitime,
dans ce livre, mon irrévérence, mon impertinence, mon devoir de désobéissance
républicaine.
Et je me permets de citer une pensée de George Orwell :
« La liberté, c’est le droit de pouvoir dire aux gens ce qu’ils n’ont pas
envie d’entendre. » C’est par conséquent un droit que je revendique au nom
de la liberté.
***
Par conséquent à travers ce livre, avant tout, j’ai voulu
donner la parole :
— À ceux qui, à mon avis, déclarent la vérité envers et
contre tous.
— Aux moins que rien, aux jojos, aux gaulois réfractaires (dont
je fais partie et qu’avec fierté je m’en réclame) qui détiennent au fond de
leur cœur et de leurs tripes cette sagesse populaire qui provient du tréfonds
des âges et de l’âme humaine. Bien plus précieuse et pratique que celle des élites
qui nous gouvernent. Ces moins que rien qui pourraient donner de précieuses
leçons à tous les « je sais tout », « je suis tout » et
« je possède tout ».
— Aux médias alternatifs, aux lanceurs d’alertes de tout
poil, aux journalistes-reporters citoyens, à tous ces artistes créateurs
d’affichettes, tracts, annonces humoristiques pleines de bons sens qui alimentent
ce livre…
A vous toutes et tous : un grand… un immense
merci !
À travers ce livre, j’ai voulu rendre hommage au peuple
français, qui, comme dans la fable de La Fontaine « Le chêne et le
roseau », est ce roseau qui plie et ne rompt pas et qui a vu de nombreux
chênes tomber : foudroyés à ses pieds. Ce roseau qui plie et ne rompt pas qui
est toujours là comme les Gilets jaunes qui l’expriment si puissamment dans
leur chant fétiche :
« On est là, on est là ! Même si Macron ne le veut pas,
nous on est là ! Pour l’honneur des travailleurs et pour un monde meilleur !
Même si Macron ne le veut pas, nous on est là ! »
J’ai voulu aussi écrire ce livre à la fois comme une
biographie et un reportage : avec des photos, des images et ces fameuses
affichettes avec leurs slogans, leurs pensées, « leurs impertinences
républicaines », « leurs irrévérences », « leur devoir de
désobéissance républicaine »… qui m’ont tellement amusé et appris.
Je voulais partager tout ça avec vous… Voilà…
[1] Écrivain américain
d’origine allemande, auteur de romans, de nouvelles et de poésies.